Spécialiste de la robotique chirurgicale, la jeune pousse grenobloise annonce, en ce mardi 19 janvier, une levée de 100 millions d’euros. Ce tour de table permet à eCential Robotics de réaliser un des plus gros financements dans le secteur de la Medtech française.

eCential Robotics et ses investisseurs historiques

Pour cette nouvelle opération de financement, eCential Robotics a pu compter sur la participation de ses investisseurs historiques. En effet, Stéphane Lavallée, fondateur de la start-up explique que « tous nos investisseurs historiques, dont Bpifrance, nous ont suivi. Et des nouveaux, dont le nom reste confidentiel, nous ont aussi rejoint ».

eCential Robotics : objectif licorne

« On s’achète du temps, mais on souhaite toujours entrer en Bourse à un moment donné » affirme Stéphane Lavallée.

Souscrits auprès du Crédit Agricole, de la Caisse d’épargne et de BNP Paribas, les crédits bancaires réalisés engendrent des conséquences sur les ambitions de l’entreprise : son entrée en bourse.

Le jeune entreprise, qui a vu le jour au cours de l’année 2009 dans le but de mettre en place un système jonglant entre pilotage d’instruments de chirurgie et imagerie, n’en n’est pas à son premier tour de table. En effet, en mars 2018, eCential Robotics réalisait une levée de 10,7 millions d’euros.

« Alors qu’il existe pas mal d’équipements technologiques sous-utilisés dans les blocs opératoires, l’établissement qui nous achète un système sait qu’il pourra le rentabiliser car il sera utilisable pour un nombre croissant de cas », ajoute Stéphane Lavallée.

eCential Robotics s’envole pour l’Amérique

À l’issue d’une année peu représentative sur son chiffre d’affaires, eCential Robotics continue son développement. L’entreprise envisage d’atteindre les 100 salariés avec une cinquantaine d’embauches prévues au cours de cette année. Côté ventes, la start-up compte déjà écouler huit appareils pour une valeur d’environ un million d’euros.

Enfin, le développement démographique est aussi à l’ordre du jour. En effet, eCential Robotics annonce la création de deux filiales : une chez nos voisins Italiens et l’autre aux États-Unis. Néanmoins, l’aspect commercial ne verra son lancement de l’autre côté de l’Atlantique que d’ici quelques années. « On ne veut pas brûler les étapes. Les Etats-Unis sont un marché génial, le plus important pour les medtechs, mais aussi difficile, qui demande beaucoup de préparation et qui ne pardonne pas en cas d’erreur » précise Stéphane Lavallée.

Spécialiste de la robotique chirurgicale, la jeune pousse grenobloise annonce, en ce mardi 19 janvier, une levée de 100 millions d’euros.