Daumet, la start-up dont la solution permet d’économiser les métaux précieux et de décarboner les chaînes de production, a annoncé une première levée de fonds d’un montant de 1,2 million d’euros. La somme collectée devrait permettre à la jeune pousse d’accompagner sa croissance. La start-up, auréolée de succès et disposant de clients de renom, voit s’ouvrir devant elle des perspectives brillantes.

Daumet : une collecte de fonds de 1,2 million d’euros

La levée de fonds, d’un montant de 1,2 million d’euros, a été réalisée par des investisseurs privés, ainsi que par CNRS Innovation. A propos de ce tour de table, Théo Deschamps-Peugeot, l’un des investisseurs, déclare : « Le savoir-faire de Daumet permet aux acteurs du luxe de créer des produits d’exception tout en atteignant leurs objectifs environnementaux, sociaux et économiques. Ce positionnement à la croisée des défis fait de Daumet un partenaire unique pour décarboner et réduire les coûts des chaînes de production hautement consommatrices en métaux rares ».

Daumet espère que la somme collectée lui permettra de multiplier par dix sa capacité de production en direction du secteur du luxe. Pour ce faire, il lui faudra notamment agrandir son équipe et compléter son parc d’équipements. Enfin, les fonds rendront possible la mise sur le marché des produits de bijouterie de la jeune pousse.

« Plus nous sommes nombreux sur Terre, plus la demande de métaux précieux augmente alors que la ressource diminue. Devant les défis économique, environnemental et humain majeurs que pose cette situation, cette levée de fonds va permettre à Daumet de déployer ses innovations beaucoup plus largement et ainsi agir plus massivement sur la décarbonation du secteur. Après sept ans de travail en autofinancement et solo entrepreneur, c’est une grande étape dans le développement de la société » déclare Cyrile Deranlot, fondateur et CEO de Daumet.

Page d'accueil du site internet de Daumet, la start-up qui vient de réaliser une levée de fonds

Daumet : une solution qui vaut de l’or

Daumet a été fondée en 2016 par Cyrile Deranlot, ingénieur chimiste et diplômé de HEC. En 2012, ce dernier met au point un or blanc composé d’un alliage d’or et de tungstène.

« Le tungstène est un métal qui se trouve en abondance dans la terre et qui constitue une alternative plus écoresponsable et moins couteuse aux métaux rares qui permettent de fabriquer l’or blanc comme le palladium, qui est très cher et qui en plus nécessite une couche d’un autre métal encore plus cher, le rhodium dont l’usure finit par faire perdre tout son éclat à l’or blanc » explique Cyrile Deranlot.

Pour séduire l’industrie du luxe, Daumet à développé sa gamme de techniques, ce qui lui permet de compter parmi ses clients quelques grands noms prestigieux tels que LVMH, Hermès ou encore Kering. Afin d'asseoir un peu plus sa réputation, Daumet vient de recevoir la Butterfly Mark, une certification décernée aux industries du luxe respectueuses des personnes et de la nature.