Le spécialiste français de l’assurance animale, Dalma, vient d’officialiser un nouveau tour de financement de 20 millions d’euros en série B, comme l’indique leur annonce sur LinkedIn. Quatre ans après son arrivée fracassante sur le marché, cette jeune pousse ambitionne désormais de s’imposer à l’échelle européenne et d’enrichir sa gamme de services pour les propriétaires d’animaux de compagnie.

Un vent d’audace dans l’assurance pour animaux

Le marché de l’assurance animale en France a longtemps été perçu comme un secteur de niche, avec peu d’innovations et un choix restreint pour les propriétaires de chiens, chats et autres compagnons à poils ou à plumes. Dalma a su identifier ce déficit d’offres modernes et transparentes pour y apporter une réponse adaptée. Fondée en 2021 par Alban de Préville et Raphaël Sadaka, l’entreprise s’est rapidement démarquée grâce à un modèle pensé pour répondre aux besoins de propriétaires en quête de solutions souples et digitales.

En seulement quelques années, la start-up a fait preuve d’une progression continue et rapide, notamment grâce à sa promesse : un service d’assurance simple et rapide à souscrire, complété par un accompagnement vétérinaire en ligne disponible 24h/24. Déjà solide dans l’Hexagone, Dalma s’est étendue au marché allemand, affichant l’envie d’y répliquer son succès français. Et la réussite semble bien être au rendez-vous, puisque la levée de fonds de 20 millions d’euros vise à déployer ce modèle dans de nouveaux pays européens.

La société reste discrète sur les territoires ciblés, mais la perspective de croissance à l’international laisse entrevoir un potentiel d’expansion bien au-delà de ses frontières initiales. Cette diversification géographique pourrait consolider la position de Dalma et créer un véritable leader européen de l’assurance animale. Les dirigeants en sont persuadés : l’engouement pour le bien-être animal, allié à la progression des coûts vétérinaires, place Dalma au cœur d’une tendance structurante.

Le secteur de la santé animale connaît une évolution rapide, sous l’impulsion de deux facteurs majeurs : la hausse des dépenses de santé pour les animaux de compagnie et l’attachement croissant des ménages à leurs compagnons. Dalma a donc su anticiper cette tendance pour se positionner sur un marché à fort potentiel.

L’histoire d’un concept jeune et novateur

En réinventant la souscription d’assurance animale, Dalma ne s’est pas contentée de poser un diagnostic : elle a apporté des solutions concrètes. L’entreprise est née de l’observation suivante : nombre d’assurés jugent la prise en charge complexe, inadaptée ou trop lente. En particulier, les délais de remboursement des frais vétérinaires pouvaient décourager bon nombre de propriétaires, malgré des coûts de santé parfois élevés.

La start-up a donc opté pour un modèle tout-en-un, accessible depuis une application intuitive. Cette approche a permis de répondre à deux problématiques majeures : la rapidité du remboursement (réalisé quasi instantanément grâce à l’IA) et l’accessibilité permanente à un service vétérinaire en ligne pour prévenir les pépins du quotidien.

En faisant le choix de la data et de l’intelligence artificielle, Dalma a construit une chaîne de valeur unique. Les fondateurs se sont entourés d’équipes pluridisciplinaires (vétérinaires, ingénieurs, experts en assurance) pour développer un outil de gestion des sinistres capable de traiter plus vite et plus efficacement les demandes. Dans un secteur où la confiance et la transparence sont essentiels, ce positionnement technologique leur a permis de convaincre près de 60 000 propriétaires d’animaux.

Bon à savoir : la place de l’IA dans la gestion des sinistres

L’intelligence artificielle permet de scanner les factures, d’analyser les données de santé, puis de proposer un remboursement en quelques secondes. Cette performance réduit drastiquement les tâches administratives et améliore l’expérience client : une avancée majeure dans un domaine où la réactivité est un critère de satisfaction primordial.

Une série B de 20 millions d’euros : tour de table et investisseurs

Le 17 mars 2025, Dalma a franchi une nouvelle étape en finalisant une levée de fonds de 20 millions d’euros en série B. Ce tour de financement, piloté par le fonds Breega, associe des investisseurs historiques comme Northzone et Anterra Capital, ainsi que Bpifrance via son fonds Digital Venture 3, orienté vers les pépites technologiques du numérique.

Pour l’entreprise, ce tour de table n’est pas un simple accomplissement financier : c’est la marque d’une confiance renouvelée de la part de partenaires qui croient en la solidité du modèle et à sa capacité d’adaptation sur de nouveaux territoires. Le soutien de Breega apparaît particulièrement structurant, puisque ce fonds est déjà reconnu pour accompagner les insurtechs et scale-ups prometteuses dans le secteur.

Quant à Bpifrance Digital Venture 3, il s’agit d’un fonds national dédié à l’accompagnement de start-up innovantes, misant sur le potentiel de transformation numérique pour accélérer leur développement. Dans le cas de Dalma, cette appétence pour l’innovation se retrouve dans le discours des dirigeants, qui souhaitent intégrer de nouvelles fonctionnalités, notamment un système de tiers payant et un futur e-shop dédié à la santé animale.

La série B correspond à un second cycle de financement pour les start-up. Après une première phase (série A) souvent axée sur la validation du produit et la création d’une base clients, la série B vise à soutenir l’expansion, améliorer les fonctionnalités et accroître la part de marché. Cela confirme la maturité de la société et son potentiel de croissance.

Contexte économique : un marché français en mutation

Le financement de Dalma s’inscrit dans un contexte où les assurances et les fintechs françaises suscitent un intérêt grandissant de la part des investisseurs. L’année 2024 a déjà été marquée par plusieurs levées de fonds significatives dans la tech, et le secteur de l’assurance santé animale n’y fait pas exception. L’essor des coûts de santé vétérinaire, combiné à la hausse de l’inflation, a renforcé l’importance d’une assurance à la fois protectrice et abordable pour les propriétaires.

Selon plusieurs études, la France est le pays européen avec l’un des plus grands nombres d’animaux de compagnie par habitant, atteignant plusieurs dizaines de millions de chiens et de chats recensés. Dans ce contexte, les offres d’assurance animale répondent à des besoins variés : prévenir les risques de maladies chroniques, faire face à des accidents imprévus ou disposer d’un soutien vétérinaire en cas de doute. Cette tendance n’est pas prête de s’inverser, notamment avec la volonté des ménages de mieux protéger leurs compagnons en temps de crise.

Côté concurrence, le marché français a vu l’émergence d’autres acteurs, souvent positionnés sur des segments plus traditionnels ou proposant des formules limitées. La différenciation de Dalma réside dans son approche centrée sur le digital, sa réactivité et la notion d’accompagnement continu. Cette identité forte lui permet de séduire un public jeune et connecté, en phase avec les nouveaux usages de consommation et de gestion de la santé.

Des ambitions européennes affirmées

La volonté de Dalma de se déployer au-delà de la France se matérialise déjà sur le marché allemand, où la société teste sa formule et jauge l’appétence pour ce type d’assurance. L’objectif n’est pas seulement de reproduire le modèle français, mais d’adapter l’offre aux spécificités locales : règlementations, partenariats vétérinaires, habitudes de consommation et besoins propres à chaque pays.

Le déploiement en Europe est perçu comme un véritable tremplin pour se hisser au rang de leader du secteur. Cette ambition européenne n’est pas qu’un effet d’annonce : Dalma prévoit d’investir significativement dans ses équipes, afin de recruter des profils spécialisés en développement international, en technologie et en opérations. Pour dynamiser cette expansion, la société met en avant la complémentarité de ses investisseurs : Anterra Capital et Breega possèdent déjà une expérience solide sur le continent, facilitant l’accès à un réseau de partenaires stratégiques.

D’aucuns estiment que la concurrence européenne, notamment en Scandinavie ou au Royaume-Uni, pourrait se révéler féroce, compte tenu d’acteurs déjà installés dans le domaine de l’assurance animale. Mais la proposition de Dalma, mêlant intelligence artificielle et services vétérinaires en continu, semble susciter l’adhésion de nombreux propriétaires d’animaux qui cherchent une protection à la fois claire et performante.

Bon à savoir : le marché européen de l’assurance animale

L’Europe connaît une hausse constante de la demande d’assurance pour animaux de compagnie. Au Royaume-Uni, par exemple, plus d’un quart des propriétaires souscrivent à une assurance animale. En Allemagne et dans les pays nordiques, l’engouement progresse rapidement, porté par une sensibilisation accrue aux soins vétérinaires et par la reconnaissance du rôle prépondérant des animaux de compagnie dans la famille.

Structure du nouveau tour de table : un alignement d’intérêts

Pour bien comprendre l’importance de cette série B, il convient de souligner la complémentarité des investisseurs. Northzone et Anterra Capital, qui soutenaient déjà Dalma lors de levées antérieures, renforcent leur position, preuve qu’ils estiment le potentiel de la start-up loin d’être épuisé. De leur côté, Breega et Bpifrance entrent au capital avec une vision axée sur l’expansion et la solidité financière de Dalma.

Ce montage capitalistique est typique d’une entreprise en phase d’accélération, où les bailleurs de fonds historiques coexistent avec de nouveaux partenaires stratégiques. L’objectif est d’assurer une continuité dans le financement, tout en apportant des ressources additionnelles, tant sur le plan financier qu’opérationnel. En pratique, cette alliance se concrétise par un soutien au développement produit, à la structuration de l’entreprise et à l’implantation sur des marchés cibles.

Pour Dalma, c’est également l’occasion d’asseoir sa réputation auprès du grand public et de rassurer sur sa pérennité. Une levée de fonds de cette ampleur constitue un gage de crédibilité, indispensable dans le secteur assurantiel, où la confiance est un critère déterminant. Aussi, ces ressources inédites permettront d’investir dans la recherche et développement, notamment sur les outils technologiques dédiés au remboursement instantané.

Bpifrance est un acteur clé du financement de l’innovation en France. À travers ses fonds sectoriels et transversaux, la banque publique accompagne la croissance des start-up et des PME, en intervenant sur des projets jugés stratégiques pour l’économie française. Son implication dans Dalma témoigne d’une volonté de soutenir les modèles numériques disruptifs et prometteurs.

Le regard des investisseurs : vision et synergies

Pour Breega, partenaire de référence dans l’écosystème français des insurtechs, l’arrivée chez Dalma représente une opportunité de miser sur un acteur déjà bien ancré et disposant d’une forte image de marque auprès des propriétaires d’animaux. Selon Benjamin Deplus, Partner chez Breega, la société répond à une demande croissante de services combinant à la fois assurance et prévention.

Du côté de Bpifrance, la décision d’investir s’appuie sur une conviction : Dalma aurait développé le produit d’assurance le plus transparent du marché, couplé à une marque forte. Pour la Directrice de Participations Claire Castel, cette combinaison assurera au groupe une place centrale dans la construction de l’assurance animale de demain. De même, Anterra Capital souligne la robustesse du modèle, alliant technologie de pointe et connaissance approfondie du quotidien des propriétaires d’animaux.

Enfin, Northzone réaffirme sa foi dans cette jeune pousse qui, en seulement quatre ans, a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable en France. Leur choix de renouveler leur confiance indique une réelle conviction quant à la pérennité du business model et à la possibilité de conquérir de nouveaux marchés. Cette pluralité de voix dessine un horizon prometteur pour Dalma, qui entend bien profiter de cet écosystème de soutien pour accélérer.

Un écosystème complet : vers l’assurance augmentée

La spécificité de Dalma réside dans sa volonté d’aller au-delà du simple contrat d’assurance pour proposer un accompagnement global. Sont ainsi annoncés : un e-shop pour faciliter l’accès à des produits de santé et de bien-être, un service de tiers payant pour simplifier la gestion des factures chez le vétérinaire, et la multiplication de contenus éducatifs ou préventifs.

Dans cette logique, la start-up souhaite construire un véritable écosystème, unifié autour du bien-être animal. Il ne s’agit plus seulement de couvrir les dépenses liées aux soins de santé, mais aussi de prévenir et d’éduquer, en fournissant des conseils et un accompagnement personnalisé. Cette approche se démarque nettement des formules classiques, souvent limitées au remboursement des frais de consultation.

Les programmes de prévention animés par Dalma rencontrent déjà un vif succès auprès des utilisateurs, qui y trouvent informations et astuces pratiques pour maintenir leurs animaux en bonne santé. Selon les fondateurs, cette stratégie de diversification transforme peu à peu la perception de l’assurance animale : d’une contrainte financière, elle devient une solution proactive tournée vers le bien-être quotidien.

Bon à savoir : qu’est-ce que le tiers payant ?

Le tiers payant consiste à laisser l’assureur régler directement le professionnel de santé, ici le vétérinaire, pour éviter l’avance de frais au propriétaire de l’animal. Ce mécanisme, familier dans le domaine de l’assurance santé humaine, gagne du terrain dans l’assurance animale et représente un atout majeur pour améliorer l’expérience client.

La stratégie Dalma : flexibilité et accompagnement

Depuis ses débuts, Dalma insiste sur la simplicité de ses offres. Souscrire à une formule se fait en quelques clics sur une plateforme en ligne, permettant de choisir le niveau de couverture et le montant de franchise adapté. Cette flexibilité séduit une clientèle de plus en plus mobile, attentive à la rapidité des procédures.

La gestion des sinistres se veut tout aussi fluide, grâce à une interface qui permet de télécharger ses factures et justificatifs, puis de suivre les remboursements en temps réel. L’intelligence artificielle intervient alors pour automatiser la validation, réduisant au strict minimum le délai de traitement. À ce jour, Dalma revendique un remboursement plus rapide que les autres acteurs du marché, parfois en quelques heures seulement.

L’autre atout majeur est l’accompagnement santé. Les propriétaires peuvent dialoguer avec un vétérinaire directement via l’application, 24h/24 et 7j/7. Les conseils vont de la prévention (alimentation, hygiène, vaccination) aux gestes d’urgence en cas de malaise ou de blessure. Cette offre de téléconsultation, encore rare en France, constitue un pilier essentiel pour les fondateurs, convaincus que la valeur ajoutée de Dalma passe aussi par ce service humain et expert.

Analyse sectorielle : vers la consolidation du marché ?

Les levées de fonds dans l’univers de l’assurtech et de la santé animale se multiplient, signe d’une forte effervescence. Plusieurs analystes estiment que la concurrence pourrait s’intensifier à court terme, tant le potentiel européen est grand. Certaines grandes compagnies traditionnelles observent également ces nouveaux arrivants avec intérêt, cherchant parfois à acquérir ou à nouer des partenariats pour intégrer ces innovations à leurs propres offres.

Néanmoins, la consolidation du marché reste incertaine. Les acteurs les mieux financés et les plus innovants devraient pouvoir se différencier durablement. Dalma dispose d’un avantage concurrentiel : une image de marque jeune, une pénétration rapide sur deux marchés clés (France et Allemagne) et un produit digital plébiscité par sa base de clients. En se positionnant dès maintenant comme un acteur paneuropéen, l’entreprise prend une longueur d’avance.

Depuis quelques années, le secteur vétérinaire fait face à une hausse constante des coûts des équipements et des médicaments. Les entreprises d’assurance doivent donc ajuster leurs grilles tarifaires pour maintenir un équilibre financier. Dalma propose de mieux gérer ce risque inflationniste grâce à des algorithmes capables d’anticiper les évolutions de prix et d’adapter les cotisations en temps réel.

Les nouveaux services envisagés : tiers payant et e-shop

Parmi les chantiers à venir, le tiers payant occupe une place centrale, car il faciliterait la vie des propriétaires en leur évitant l’avance de frais. Cette fonctionnalité contribuerait à différencier davantage Dalma de ses concurrents, tout en renforçant l’attractivité de sa plateforme.

En parallèle, le lancement d’un e-shop pour les produits de santé animale est également dans les cartons. Ce nouveau canal de distribution permettrait de proposer une sélection d’aliments spécialisés, de compléments alimentaires et de solutions de bien-être ciblées. L’objectif annoncé est de se positionner comme une référence complète, associant assurance et conseils d’achat pour favoriser la vitalité et la longévité des animaux couverts.

Cette stratégie “d’assurance augmentée” reflète la volonté de Dalma d’élargir ses sources de revenus et de renforcer le lien avec ses assurés au-delà de la seule gestion des sinistres. Avec l’arrivée de ces nouveautés, l’entreprise espère ainsi transformer la relation client et créer un véritable écosystème autour de la santé animale.

Un regard juridique et financier : quels enjeux ?

Sur le plan légal, la réglementation française dans le domaine de l’assurance animale reste relativement flexible. Toutefois, l’expansion en Europe obligera Dalma à se conformer à des cadres différents, notamment en ce qui concerne la vente de produits de santé en ligne, la protection des données ou encore les procédures d’autorisation pour exercer l’assurance dans chaque État membre.

D’un point de vue financier, cette série B de 20 millions d’euros renforce la trésorerie de l’entreprise, lui permettant d’investir massivement dans les ressources humaines et l’infrastructure technique. Les recrutements prévus devraient couvrir plusieurs domaines : ingénieurs informatiques, spécialistes de la data, vétérinaires-conseils, responsables du développement international et experts en marketing digital. Chaque profil jouera un rôle déterminant pour adapter l’offre de Dalma aux standards et attentes des marchés ciblés.

La gestion du risque est aussi un enjeu majeur. Malgré les progrès de l’IA, l’évaluation des sinistres requiert toujours une expertise combinant des analyses de données et des décisions humaines, en particulier face à des situations médicales complexes ou des fraudes potentielles. Dalma mise sur son expérience en France pour perfectionner ses protocoles et garantir un processus d’indemnisation fiable partout en Europe.

Quelles perspectives pour le bien-être animal ?

Au-delà de l’expansion commerciale, Dalma entend promouvoir une vision plus responsable de la relation homme-animal. En encourageant la prévention et l’accompagnement, la start-up vise à sensibiliser les propriétaires aux besoins spécifiques de leurs compagnons : bonne alimentation, activités physiques adaptées, suivi médical régulier.

Cette démarche fait écho à un mouvement plus large de reconnaissance du bien-être animal dans la société. En France, le statut juridique de l’animal évolue depuis plusieurs années, et l’opinion publique se montre de plus en plus attentive aux enjeux de la santé et du confort des animaux de compagnie. L’approche de Dalma peut ainsi contribuer à accélérer ce changement de paradigme, en plaçant le soin et la protection des animaux au cœur du dispositif assurantiel.

Sur un plan purement économique, le succès de Dalma pourrait inciter d’autres start-up à se lancer sur ce créneau, encourageant l’innovation et la diversification des offres. Dans un marché potentiellement concurrentiel, la clé résidera dans la capacité à offrir une réelle valeur ajoutée et à s’adapter aux attentes d’une clientèle exigeante.

Une communication tournée vers l’expérience utilisateur

Grâce à sa plateforme numérique, Dalma mise sur un parcours client dématérialisé et intuitif, où chaque étape (de la souscription au remboursement) est conçue pour être simple et transparente. Les retours des utilisateurs mettent souvent en avant l’ergonomie de l’application, la disponibilité des experts et la vitesse de prise en charge.

Cette réactivité est l’un des piliers de la stratégie marketing de Dalma, qui s’attache à soigner sa réputation en ligne. Les avis clients sont encouragés et pris en compte pour améliorer les fonctionnalités. C’est un parti pris fort dans le secteur de l’assurance, où la note de satisfaction est un indicateur crucial de pérennité.

La communication se fait aussi via les réseaux sociaux, où l’entreprise partage régulièrement des conseils pratiques, des anecdotes sur le quotidien des propriétaires et des promotions sur ses services. Cela confère à Dalma une image de proximité, qui contraste avec la vision parfois technocratique du monde de l’assurance. La communauté construit peu à peu la notoriété de la marque, renforçant la crédibilité de l’entreprise aux yeux du grand public.

La recherche et développement au cœur de la stratégie

Dans un environnement technologique en constante mutation, Dalma mise sur la R&D pour proposer des innovations continues. L’usage de l’IA ne se limite pas au remboursement : il pourrait être étendu à l’analyse prédictive de certaines pathologies, permettant d’alerter les propriétaires en amont d’éventuels risques de santé pour leurs animaux.

D’autres pistes de recherche incluent la création de partenariats avec des laboratoires vétérinaires ou des instituts de recherche en médecine animale, afin de développer des solutions plus ciblées et personnalisées. Par exemple, des formules d’assurance modulables en fonction de l’âge, de la race et du mode de vie de l’animal pourraient voir le jour, tirant parti d’algorithmes sophistiqués pour affiner l’évaluation du risque.

Cette orientation technologique nécessite toutefois des investissements conséquents. La série B de 20 millions d’euros arrive donc à point nommé pour soutenir cette dynamique d’innovation, tout en permettant à Dalma de rester compétitive sur le marché européen, où la bataille se joue désormais autant sur la qualité de service que sur la force de l’innovation.

Réflexions sur la concurrence et le marché à venir

Dans un univers en pleine mutation, les acteurs traditionnels de l’assurance sont amenés à revoir leurs priorités pour ne pas se laisser distancer. Certains géants du secteur observent avec intérêt les start-up comme Dalma, parfois avec l’intention de nouer des alliances stratégiques ou de s’appuyer sur leurs outils technologiques.

Toutefois, la réussite de Dalma ne repose pas seulement sur la puissance de son innovation, mais aussi sur sa flexibilité et son sens de l’anticipation. Les fondateurs rappellent que l’évolution des mentalités autour du bien-être animal crée une fenêtre de tir unique. À la faveur de l’inflation, certains propriétaires redoutent des factures vétérinaires encore plus élevées : l’assurance devient alors un investissement protecteur indispensable.

La prochaine étape pourrait être la diversification des services offerts par Dalma, au-delà de la simple assurance. L’ouverture d’une marketplace dédiée aux produits animaliers ou le développement d’une solution de suivi continu via des dispositifs connectés font partie des tendances émergentes dans l’écosystème insurtech. À ce titre, la société souhaite se positionner comme un précurseur, en gardant une longueur d’avance sur le marché.

Un chemin pavé de promesses pour Dalma

Avec cette importante levée de fonds, Dalma amorce une nouvelle trajectoire, résolument tournée vers l’Europe et l’innovation. Alors que le marché de l’assurance animale s’étend et se diversifie, l’entreprise dispose de solides atouts pour y jouer un rôle de premier plan : un modèle d’assurance rapide et digital, un service de conseil vétérinaire 24h/24, et désormais une assise financière renforcée.

Les collaborations avec des fonds de renom comme Breega ou Bpifrance confirment la crédibilité du projet, tout en lui offrant de nouvelles perspectives de croissance, tant sur le plan géographique que technologique. L’objectif demeure le même : fédérer autour de l’idée selon laquelle l’assurance animale doit être simple, transparente et orientée vers le bien-être de l’animal.

Qu’il s’agisse du déploiement de nouvelles fonctionnalités ou de l’élargissement à d’autres marchés européens, Dalma semble déterminée à confirmer son statut de pionnier. Et les déclarations de ses fondateurs ne laissent pas de doute : cette aventure entrepreneurialement ambitieuse pourrait bien redéfinir la façon dont les propriétaires prennent soin de leurs compagnons à quatre pattes.

Alors qu’elle aspire à révolutionner durablement le secteur de l’assurance animale, Dalma montre la voie d’un nouveau modèle, associant technologie, proximité et responsabilisation des propriétaires, pour forger l’avenir du bien-être animal en Europe.