BonjourCyber, la start-up qui a développé une solution pour parer les actions des hackers, boucle un tour de table de 1 million d’euros. Une première levée de fonds prometteuse que la jeune entreprise espère mettre à profit. Cette dernière mise en effet sur les fonds récoltés pour étendre sa solution au maximum de PME et d’ETI, ainsi que pour accélérer son développement à l’international. Une perspective radieuse, pour cette jeune start-up qui a lancé son produit à l’été 2022.

Une levée de fonds en vue d’un développement national et international

La levée de fonds a été réalisée auprès de Pascal Teurquetil, un investisseur indépendant. Les fonds collectés devraient permettre l’extension de la start-up, ainsi que l’amélioration de sa solution. Farid Lahlou, CEO et cofondeur de BonjourCyber, précise que « L’idée est de mettre au point un cyber cockpit, avec des outils automatisés ». De plus, disposant déjà de clients au Luxembourg et outre-Atlantique, la jeune entreprise espère ouvrir prochainement des bureaux luxembourgeois et américains. Toujours selon Farid Lahlou : « Nous avons déjà des clients au Luxembourg et aux États-Unis. Les attaques cyber sont internationales, toutes les entreprises, partout dans le monde, sont exposées. Notre objectif est donc d’être fort en France mais aussi d’aller chercher des opportunités ailleurs ».

Ces développements à venir impliquent l’agrandissement de l’équipe de BonjourCyber. La start-up songe à doubler ses effectifs, actuellement composés de 15 salariés. Cette vague de recrutement à venir devrait notamment viser les services commerciaux et marketing de l’entreprise. 

Une femme travaille sur une solution de cybersécurité, comme celle proposée par BonjourCyber

Une solution qui a su séduire les investisseurs

BonjourCyber a su se faire remarquer grâce à sa solution permettant aux entreprises de bloquer les portes d’accès à leurs systèmes aux hackers. La solution proposée par les équipes de BonjourCyber offre une réponse à trois problématiques rencontrées par les entreprises. Selon Farid Lahlou « Nous avons identifié trois problématiques. D’abord, il existe de nombreuses portes d’entrée en matière de cybersécurité. On ne sait donc généralement pas par où commencer. Ensuite, les dirigeants ne parlent souvent pas le langage cyber, ce qui peut les décourager. Enfin, il y a une question de coût. S’il y a aussi peu de sociétés équipées, c’est parce qu’elles n’allouent pas de budget à cela ».

La solution se structure autour de trois volets. Dans un premier temps, la start-up dispense une sensibilisation au fishing auprès des salariés de l’entreprise. Ensuite, elle effectue plusieurs tests visant à repérer les faiblesses des systèmes de sécurité de leurs clients. Enfin, elle assure la sauvegarde des données de l’entreprise, afin de permettre une reprise d’activité rapide. Comme le rappelle Farid Lahlou : « Un plan de reprise d’activité efficace est indispensable. En cas d’attaque, le plus important est de régénérer la donnée pour faire repartir l’activité au plus vite ».