Retrouvez l’annonce officielle sur ce lien, où une organisation agroalimentaire pleine de promesses dévoile comment elle a réuni 1,5 million d’euros pour faciliter la vie de milliers d’agriculteurs français, en route vers une agriculture plus durable. Un soulagement pour celles et ceux qui pensent qu’entre l’inflation et les aléas géopolitiques, les projets « verts » n’avaient plus la cote.

Au cœur de Beyond Green : un groupe ESUS dédié à la transition agricole

Depuis 2018, Beyond Green s’est affirmé comme un acteur phare de la transition agricole en France. Portée par le statut d’Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale (ESUS), la structure regroupe plusieurs marques agroalimentaires qui ont toutes un même objectif : donner aux agriculteurs les moyens de passer au bio ou à l’agroécologie sans subir trois années (ou plus) de pressions financières insupportables. En effet, ce laps de temps est souvent synonyme de faibles revenus pour les exploitants, alors même qu’ils fournissent d’importants efforts pour convertir leurs sols.

Fidèle à sa mission, Beyond Green rémunère les producteurs dès le début de leur reconversion, avec un supplément d’environ 45 % par rapport au prix conventionnel. Cette prime soutient la viabilité économique des fermes pendant la période de conversion, tout en valorisant l’engagement des exploitants auprès du grand public. Résultat ? Deux marques d’épicerie, PourDemain (ex-BioDemain) dans les circuits bio spécialisés et Transition pour la grande distribution, assurent la visibilité et la rentabilité de produits du quotidien (jus, conserves, farines, etc.). Aujourd’hui, Beyond Green étend même son action à l’agroécologie, se basant sur un indice de régénération pour évaluer les progrès réalisés par les exploitants en termes de biodiversité et de santé des sols.

L’agroécologie régénérative vise à améliorer la qualité des sols en misant sur la diversité des cultures, la préservation de la faune et de la flore, ainsi que l’enrichissement naturel de la terre. L’idée est de stocker davantage de carbone dans le sol, tout en limitant l’utilisation d’engrais chimiques et de pesticides.

Six ans après sa création, l’entreprise s’est imposée comme l’une des références pour la transition agricole, avec un chiffre d’affaires 2024 prévu à 2,6 millions d’euros. Ce développement impressionnant est soutenu par des réseaux de distribution conséquents : 450 magasins bio spécialisés et 3 000 grandes surfaces (Monoprix, U, Auchan, Carrefour, Intermarché, etc.). Sans compter qu’au fil des ans, Beyond Green a multiplié les financements, notamment grâce à deux levées de fonds via la plateforme LITA.co en 2021 et 2022.

Rappel : pourquoi lever 1,5 million d’euros dans un climat incertain ?

Le contexte économique actuel met à rude épreuve les projets éthiques et durables : inflation, fluctuation du prix des matières premières et incertitude géopolitique poussent certains investisseurs à se montrer plus frileux. Pourtant, Beyond Green vient d’annoncer un nouveau tour de table de 1,5 million d’euros, dont 850 k€ déjà garantis par les investisseurs historiques. L’entreprise ouvre le financement complémentaire de 400 k€ au grand public via LITA.co.

Par cette initiative, elle confirme que l’on peut encore miser sur un modèle agricole capable de limiter l’impact climatique, tout en restant viable économiquement. L’essence même de ce pari : continuer à acheter aux agriculteurs en conversion à un prix 45 % supérieur au conventionnel, puis proposer des aliments 5 à 10 % moins chers que le bio français classique, afin de ne pas pénaliser le consommateur. L’astuce se trouve dans une mutualisation des coûts et dans une logistique maîtrisée, soutenue par une stratégie marketing différenciée.

Bon à savoir : statut ESUS

ESUS (Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale) est un label destiné aux structures de l’économie sociale et solidaire répondant à des critères spécifiques (finalité sociale, gouvernance participative, etc.). Il permet souvent un accès privilégié à certains financements et reconnaît la dimension solidaire du projet.

L’équipe dirigeante ne cesse de rappeler que la levée de fonds n’est pas une finalité. Au contraire, elle sert à conforter la structuration de l’entreprise, à financer une plus grande force de frappe commerciale et, in fine, à poursuivre l’objectif de rentabilité. Au-delà de l’horizon financier, il s’agit aussi de soutenir l’épanouissement d’un nouveau label baptisé « Vivants ! », une gamme de jus destinée à protéger la biodiversité.

Portrait des fondateurs : deux étudiants devenus entrepreneurs agro-innovants

L’initiative de Beyond Green est née dans l’esprit de Stéphane Delebassé et de Maxime Durand, encore étudiants à l’ITEM (une formation commune à Centrale Lille et à Skema Business School) lorsqu’ils découvrent l’histoire d’un proche agriculteur victime de la rigueur financière de la conversion au bio. Alors même que la demande en produits biologiques semble monter, ce producteur est confronté à des pertes insupportables durant les trois ans nécessaires pour décrocher la certification.

Sensibles à l’enjeu, Stéphane et Maxime lancent en août 2018 leur premier test : vendre des produits de fermes en conversion sur les marchés de plein air lillois. Le concept prend forme et évolue jusqu’à devenir la première marque française dédiée à la conversion biologique. Aujourd’hui, leurs fonctions se sont précisées : Stéphane (président) gère la chaîne d’approvisionnement, la R&D produit et le contrôle de gestion, tandis que Maxime (directeur général) supervise le développement commercial, la communication et les ressources humaines.

Pour asseoir leur croissance, les deux cofondateurs se sont entourés de profils-clés : Responsable Produit, Responsable des Ventes, Responsable Communication et surtout 13 commerciaux terrain. Ces recrutements ont permis de professionnaliser la commercialisation et d’optimiser la distribution auprès de plusieurs enseignes nationales.

Leur engagement s’est mué en véritable expertise de la grande distribution : au fil des partenariats, ils ont appris à négocier les référencements en rayon, à orchestrer la logistique pour maîtriser les coûts et à faire connaître leur démarche auprès de consommateurs parfois sceptiques. Après six ans, l’équipe compte 27 équivalents temps-pleins (ETP), signe de l’essor rapide de Beyond Green.

Les grands défis : un secteur agricole en mutation

À l’échelle nationale, l’agriculture fait face à d’importants bouleversements : chute de la biodiversité, dégradation des sols, coût croissant des intrants et incertitude sur les prix de vente des récoltes. Dans ce contexte, la transition agricole semble incontournable pour beaucoup. Pourtant, un agriculteur qui se lance dans l’aventure s’expose à un manque à gagner considérable durant la période de conversion : il applique déjà les contraintes du bio (ou de l’agroécologie) sans pouvoir en toucher immédiatement les bénéfices.

Selon certaines estimations, un agriculteur français sur trois gagne moins de 350 € par mois. Cela rend d’autant plus difficile l’absorption des pertes liées à la transition. Beyond Green s’attaque précisément à ce point : mieux payer les producteurs pendant la phase critique, quitte à rogner sur ses propres marges ou à innover dans ses canaux de distribution.

Bon à savoir : la période de conversion

Pour obtenir le label Bio, un producteur doit respecter un cahier des charges strict durant 2 à 3 ans. Pendant ce temps, il ne peut pas vendre ses produits sous le label AB, bien qu’il ait déjà modifié ses pratiques agricoles. Résultat : un coût élevé avec un revenu non valorisé, d’où l’importance d’un soutien financier.

Parallèlement, les consommateurs français, de plus en plus sensibles aux questions environnementales, ne sont pas toujours prêts à payer un prix trop élevé pour des produits durables. Les récentes évolutions économiques, notamment l’inflation sur les denrées de base, ont intensifié ce dilemme. Ce double défi — solvabilité des agriculteurs et maintien d’un coût accessible pour le client — se trouve au cœur de la stratégie de Beyond Green.

Les solutions concrètes déployées par Beyond Green

L’entreprise a développé deux marques d’épicerie déjà bien établies : PourDemain (anciennement BioDemain) et Transition, chacune ciblant un réseau de distribution spécifique.

  • PourDemain : vendue dans les magasins spécialisés bio (Naturalia, Bio C Bon, etc.)
  • Transition : distribuée en grande et moyenne surface (GMS) — Monoprix, Carrefour, Auchan, U, Intermarché, etc.

La première s’adresse à un public déjà initié, adepte de la bio, tandis que la seconde vise un plus large éventail de consommateurs, avec un positionnement éducatif et optimiste. Les deux gammes couvrent des produits du quotidien : jus de fruit, farines, légumineuses, miels, conserves de légumes, etc. Depuis peu, la marque Vivants ! rejoint la famille, spécialisée dans les jus protégeant la biodiversité, complétant ainsi l’offre disponible.

Vivants ! est une jeune marque de jus que Beyond Green souhaite lancer pour financer la protection de la biodiversité. Les jus sont élaborés à partir de fruits cultivés en agroécologie, avec une traçabilité garantie sur la rémunération équitable des producteurs.

L’originalité du modèle réside dans une meilleure valorisation des récoltes, dès le début du passage au bio ou à l’agroécologie. En pratique, Beyond Green paye jusqu’à 45 % de plus que les cours conventionnels. Pour compenser ce surcoût, l’entreprise s’appuie sur la fidélité d’un public de consommateurs sensibles à la fois au prix et à l’impact environnemental. Le positionnement tarifaire reste toutefois 5 à 10 % inférieur au bio français classique, rendant ces produits plus accessibles.

Un modèle économique réfléchi et en pleine croissance

Contrairement à certains projets à impact qui peinent à générer de la rentabilité, Beyond Green suit un plan de développement très rigoureux. Après un chiffre d’affaires de près de 1,5 million d’euros en 2023, l’entreprise vise 2,6 millions d’euros en 2024, soit une augmentation de 73 %. Les revenus proviennent de la marge réalisée sur la revente des produits, marge qui varie en moyenne autour de 31 % et dépend du circuit (GMS, magasins spécialisés, restauration hors foyer).

L’approvisionnement se fait soit directement auprès de producteurs, soit via des coopératives. Les produits peuvent être transformés par des partenaires ou par les coopératives elles-mêmes, puis commercialisés sous les différentes marques Beyond Green. La grande distribution représente déjà 78 % du chiffre d’affaires attendu, les magasins bio 13 % et la restauration hors foyer 7 %. Cette diversification assure une stabilité financière face à d’éventuels aléas économiques.

Bon à savoir : chiffre d’affaires et rentabilité

Atteindre la rentabilité dans l’agroalimentaire responsable n’est pas évident. Beyond Green prévoit de la concrétiser grâce à l’augmentation de ses volumes de vente, la consolidation de ses partenariats et la rationalisation de ses coûts logistiques, tout en maintenant la rémunération supérieure accordée aux agriculteurs.

Pour soutenir cette croissance, la nouvelle levée de fonds ambitionne d’accélérer la commercialisation (via le recrutement de nouveaux commerciaux), de développer la marque Vivants ! et de poursuivre les efforts marketing. De plus, elle permettra d’étoffer la gamme de produits, afin de couvrir davantage de besoins quotidiens et ainsi ancrer la notoriété de Beyond Green dans le panier moyen des Français.

Des retombées tangibles : emplois, surfaces converties et sensibilisation

Au-delà des chiffres, l’impact social et environnemental s’avère capital dans la feuille de route de Beyond Green. L’entreprise se fixe plusieurs objectifs à l’issue de la levée de fonds :

  • Création ou consolidation de 15 emplois : aussi bien en interne que chez les agriculteurs et leurs équipes, notamment grâce à l’augmentation des volumes de production.
  • Accompagnement d’environ 5 millions de m² de surface de production agricole : cela inclut des parcelles déjà en conversion, mais aussi de nouvelles exploitations désireuses d’entamer la transition.
  • Renforcement de la pédagogie : en expliquant aux consommateurs le fonctionnement de la conversion, l’utilité de payer un prix légèrement supérieur et les avantages écologiques concrets, Beyond Green veut inciter le plus grand nombre à soutenir la transition agricole.

Ainsi, l’entreprise répond à une préoccupation de santé publique (moins de pesticides, une alimentation plus sûre), tout en favorisant la préservation de l’eau, de la biodiversité et des ressources naturelles.

Analyses juridiques et montage financier

Pour réaliser cette levée de 1,5 million d’euros, Beyond Green a réactivé LITA.co, une plateforme d’investissement responsable, déjà partenaire lors des tours précédents. Les particuliers peuvent y souscrire à partir d’un certain montant et devenir actionnaires, rejoignant ainsi des investisseurs institutionnels ou régionaux. Sur ce total, 400 k€ sont demandés au grand public, tandis que 850 k€ sont déjà apportés par les investisseurs historiques. Cela reflète la confiance renouvelée de ceux qui ont soutenu Beyond Green dès ses débuts.

De plus, la structure ESUS facilite l’obtention de financements solidaires et légitime la démarche auprès d’acteurs qui souhaitent conjuguer rentabilité et utilité sociale. Dans un contexte où certains fonds s’interrogent sur le greenwashing, Beyond Green se positionne avec un bilan mesurable : hectares convertis, nombre d’agriculteurs soutenus, niveau de rémunération, etc. Ces indicateurs garantissent la transparence et la crédibilité du projet.

L’aspect légal comprend aussi la traçabilité des produits et le respect des règles de l’agriculture biologique (ou agroécologique). Les certifications exigent un suivi rigoureux, mais apportent une réelle valeur ajoutée. Au final, les clauses de sortie et la structure en actions de préférence rassurent les investisseurs, qui savent précisément comment et quand récupérer leur mise.

Le pari de la grande distribution : une stratégie payante ?

Contrairement à certains projets bio qui misent presque exclusivement sur la vente directe ou sur les circuits spécialisés, Beyond Green a fait le choix d’intégrer massivement la grande distribution. Un pari risqué aux yeux de certains, mais qui s’est avéré payant. En effet, les marques classiques de GMS sont souvent peu portées sur la transition agricole, ce qui laisse un espace pour des offres plus engagées et pédagogiques. De plus, l’entreprise profite d’un large rayonnement et d’un accès à des millions de consommateurs potentiels.

Cependant, la négociation avec la distribution implique de maîtriser les volumes et de proposer des marges acceptables pour les centrales d’achat. Beyond Green compte sur la hausse de ses ventes pour absorber ces marges et maintenir le soutien aux agriculteurs. Ce modèle, bien que complexe, démontre qu’il est possible de concilier mass market et agriculture responsable, si la logistique et la communication sont finement orchestrées.

Perspectives d’avenir : devenir un acteur incontournable de la transition

L’ambition de Beyond Green ne se limite pas à la France. À moyen ou long terme, il serait plausible que l’entreprise explore d’autres marchés européens, voire internationaux, car la demande pour des produits « verts » à prix accessible s’étend au-delà de nos frontières. Toutefois, la priorité actuelle reste de consolider le maillage français, de renforcer l’empreinte commerciale et de finaliser le déploiement des différentes gammes (PourDemain, Transition et Vivants !).

Pour les fondateurs, l’objectif final est de prouver qu’un modèle agricole plus juste est possible, et qu’il peut s’imposer sans sacrifier ni la rentabilité, ni l’éthique. « C’est pour soutenir les milliers d’agriculteurs qui se lancent dans l’agriculture durable que nous avons créé Beyond Green », aiment-ils rappeler. En offrant une rémunération décente à ceux qui font le pari du long terme, tout en maintenant un prix abordable pour les consommateurs, Beyond Green place l’impact positif au cœur de son ADN.

Une vision globale : du champ à l’assiette et jusqu’à la biodiversité

Le discours de Beyond Green ne s’arrête pas à la simple commercialisation. L’entreprise souhaite sensibiliser le grand public à la question des sols, souvent négligée dans les débats sur la pollution et le réchauffement climatique. Or, plusieurs études (dont celle de l’INRAE présentée à la COP21) suggèrent que si toutes nos terres étaient cultivées en agroécologie, le sol pourrait absorber l’équivalent des émissions annuelles de gaz à effet de serre. Un potentiel colossal, nécessitant néanmoins des investissements solides et une transformation collective des pratiques agricoles.

Pour amplifier ce message, Beyond Green mise sur la pédagogie : chaque produit est un prétexte pour expliquer comment la conversion vers le bio ou l’agroécologie contribue à la préservation de l’eau, à la réactivation de la vie microbienne dans le sol et à la limitation des gaz à effet de serre. Les emballages, les supports marketing et les actions de communication mettent en avant le rôle clé de chaque achat dans la transition.

Réussites, obstacles et défis à venir

Avec un tel élan, le groupe ESUS a déjà franchi plusieurs étapes importantes :

  • Des marques reconnues : PourDemain et Transition sont désormais identifiées par les consommateurs, tant en magasins spécialisés que dans la grande distribution.
  • Une équipe solide : 27 ETP, dont 13 commerciaux de terrain, plus une équipe R&D et des responsables marketing expérimentés.
  • Une croissance rapide : multiplication par trois du chiffre d’affaires depuis 2021, et une ambition de l’augmenter de 73 % en 2024.
  • Une crédibilité renforcée : la confiance renouvelée des investisseurs historiques et l’ouverture au grand public via LITA.co pour le nouveau tour de table.

Toutefois, Beyond Green doit encore relever plusieurs défis :

  1. Préserver son équilibre financier face à l’inflation des matières premières.
  2. Maintenir un prix accessible au consommateur, sans rogner la rémunération juste aux agriculteurs.
  3. Pérenniser et développer la filière agroécologique, notamment en recrutant de nouveaux producteurs désireux de rejoindre le mouvement.
  4. Se différencier dans un marché bio/agroécologique déjà concurrentiel et parfois saturé.

La levée de fonds en cours doit précisément apporter les ressources nécessaires pour franchir ces étapes, tout en renforçant la notoriété de la marque Vivants ! et en préservant l’ADN solidaire de l’entreprise.

Une dynamique qui contribue à l’agriculture de demain

Au bout du compte, Beyond Green s’inscrit dans une tendance plus large : celle de l’économie sociale et solidaire, qui applique des logiques de marché à la résolution de problématiques sociales ou environnementales. Dans le domaine agricole, cette approche est particulièrement pertinente, puisqu’elle assure un équilibre entre rentabilité et impact, deux axes traditionnellement difficiles à concilier.

Le succès de cette initiative peut inspirer d’autres acteurs, qu’il s’agisse de coopératives, de groupements de producteurs ou de start-up agricoles. L’idée de rémunérer correctement le producteur dès le début de sa transition n’est pas qu’un simple slogan : c’est un levier puissant pour accélérer la mutation d’un secteur clé de notre économie, et pour susciter l’adhésion de consommateurs qui attendent de la transparence et de la responsabilité.

En dépassant le cadre du simple label bio, Beyond Green propose un modèle global où tout le monde y gagne : le producteur, indemnisé à sa juste valeur, le consommateur, rassuré par la provenance et le prix, et l’environnement, préservé grâce à des pratiques agronomiques respectueuses des écosystèmes.

Hauts les cœurs : la transition agricole continue de grandir

L’histoire de Beyond Green démontre qu’il existe encore des initiatives courageuses dans l’agriculture française, même lorsque la consommation bio traverse une période de doute. Les fondateurs l’affirment : « Lever des fonds n’est pas une victoire en soi, mais c’est la promesse de continuer à croire en un modèle durable ». Le secteur agricole, longtemps considéré comme trop difficile à transformer, se voit ainsi doté de nouveaux outils et de nouvelles dynamiques.

Au-delà de la levée de fonds, c’est une invitation à repenser notre rapport à la terre, à la biodiversité et aux producteurs. Les trois marques de Beyond Green — PourDemain, Transition et Vivants ! — visent à incarner cette vision d’une agriculture régénératrice, accessible et résolument tournée vers l’avenir.

Cet élan collectif rappelle que chaque euro investi et chaque achat réalisé peuvent rendre possible une agriculture plus juste, plus saine et plus viable pour tous.