Akidaia bouscule le contrôle d’accès hors-ligne en France
Levée de fonds de 1,3 M€, label DeepTech, technologie offline : découvrez comment Akidaia redéfinit les standards de la sécurité physique.

La jeune pousse niçoise Akidaia vient d’annoncer une levée de fonds de 1,3 million d’euros pour déployer sa technologie de contrôle d’accès 100% hors-ligne, et obtient simultanément le label DeepTech. Cette nouvelle, marque un tournant pour la sécurité physique en milieu industriel et la protection des infrastructures sensibles, tant en France qu’à l’international.
Les débuts d’une vision hors des sentiers battus
Fondée en 2020, Akidaia a vu le jour à Nice avec l’idée de proposer un contrôle d’accès sans la contrainte d’une connexion réseau permanente. Ses fondateurs, experts en sécurité informatique et ingénierie électronique, ont constaté que la plupart des systèmes de surveillance et d’identification reposaient sur des infrastructures complexes, lourdes à déployer et souvent vulnérables aux attaques. Ils ont donc misé sur une approche radicalement différente : un procédé d’authentification autonome qui se passe de base de données centralisée.
Alors qu’une solution classique de contrôle d’accès exige généralement un réseau ou un stockage continu, Akidaia opte pour une voie simplifiée : pas de câblage, pas de serveurs à gérer, et une résistance accrue aux cybermenaces. Cette configuration ingénieuse repose sur un protocole de sécurité décentralisé permettant, en quelques minutes seulement, de mettre en place un système d’identification à la fois fiable et peu exposé aux pannes.
Aujourd’hui, cette vision se concrétise avec une première levée de fonds ambitieuse destinée à booster son développement. Le soutien de Leonard by VINCI, Construction Venture by Bouygues Construction, ADVANS Group et Bpifrance, ainsi que l’appui de business angels et d’investisseurs privés, conforte la jeune pousse dans sa volonté de révolutionner le marché.
Le contrôle d’accès consiste à identifier les personnes autorisées à entrer dans une zone protégée et à bloquer celles qui n’ont pas l’accréditation requise. Les systèmes classiques s’appuient souvent sur des badges et un réseau de communication, tandis que les méthodes hors-ligne, comme celle d’Akidaia, minimisent les risques liés à une connexion internet permanente.
Une levée de fonds confirmant un solide potentiel
L’annonce d’un tour de table d’1,3 million d’euros constitue pour Akidaia un jalon crucial dans son passage de la phase de R&D à la commercialisation à grande échelle. Outre la somme engagée, c’est la variété des investisseurs qui retient l’attention : des grands acteurs industriels (Vinci, Bouygues), des groupes d’expertise technologique (ADVANS Group) et des réseaux d’investisseurs institutionnels ou privés (Paris Business Angels, Provence Angels).
Dans l’écosystème français, lever plus d’un million d’euros dès les premières années d’existence n’est pas chose courante, surtout pour une entreprise développant une technologie de niche. Cette dynamique témoigne de l’intérêt croissant pour des solutions capables de faire face aux cybermenaces, lesquelles se multiplient et ciblent de plus en plus les infrastructures stratégiques.
Pourquoi autant d’enthousiasme pour un système hors-ligne ? En matière de sécurité, la déconnexion volontaire du réseau agit comme un bouclier naturel contre les pirates informatiques. Les attaques par déni de service, par rançongiciels ou par infiltration de données sont davantage associées à des infrastructures informatiques en ligne. Un système offline, en revanche, se trouve bien plus difficile à infiltrer à distance.
Contrairement aux systèmes nécessitant une connexion en temps réel, la solution d’Akidaia s’appuie sur un mode entièrement décentralisé : aucune base de données centralisée, aucune transmission continue d’informations. Les clés d’accès sont générées localement, ce qui limite drastiquement l’impact d’une éventuelle cyberattaque.
Les fonds recueillis serviront à accélérer le déploiement, aussi bien sur le marché français que sur la scène internationale. Les secteurs ciblés s’étendent des bases militaires aux opérateurs d’importance vitale (OIV), sans oublier les chantiers de construction ou les bâtiments sensibles dans les zones rurales, où la connectivité est parfois aléatoire.
Enfin, cette manne financière permettra aussi de renforcer les équipes de R&D et d’assurer la montée en capacité de production. Plus l’entreprise parviendra à industrialiser ses dispositifs, plus elle sera en mesure de répondre aux exigences de clients aux volumes importants et aux marchés soucieux de souveraineté technologique.
Une labellisation DeepTech pour encourager l’innovation de rupture
En parallèle de cette levée de fonds, Akidaia a décroché le label DeepTech, délivré en France par Bpifrance. Il s’agit d’une reconnaissance réservée aux entreprises positionnées sur des technologies de pointe, issues de la recherche scientifique et offrant un potentiel d’impact économique et social notable. Cela va bien au-delà de la simple innovation incrémentale : on parle ici d’innovations capables de transformer radicalement des marchés entiers.
Pour obtenir ce précieux sésame, la start-up niçoise a démontré la faisabilité, la robustesse et le caractère disruptif de sa solution. Outre l’aspect souverain, désormais incontournable sur les questions de cybersécurité, c’est l’ambition de transformer le paysage du contrôle d’accès qui a séduit les évaluateurs. Le label DeepTech assure notamment un accompagnement supplémentaire pour la start-up, qui peut ainsi consolider sa position et accroître ses partenariats technologiques.
Bon à savoir : Les critères du label DeepTech
En France, le label DeepTech valorise les entreprises s’appuyant sur une forte R&D, issues d’une base scientifique solide et proposant une innovation brevetable. Bpifrance exige un haut niveau de rupture technologique, des débouchés marketables à l’international et un impact potentiel sur la souveraineté ou la compétitivité française.
Le marché du contrôle d’accès en pleine métamorphose
D’après plusieurs études sectorielles relayées par les acteurs de la sécurité électronique, le marché mondial du contrôle d’accès est en expansion continue. La prise de conscience des vulnérabilités informatiques, amplifiée par une série d’attaques retentissantes, a encouragé les entreprises et les institutions publiques à revoir leurs stratégies de sûreté.
Jusqu’à présent, la plupart des systèmes reposent sur une architecture en réseau : des badges reliés à un serveur central, un échange de données continu pour authentifier ou révoquer des droits d’accès, etc. Or, cette dépendance accroît les coûts d’installation (câblage, maintenance, mise à jour) et, surtout, agrandit la surface d’attaque pour les cybercriminels.
C’est dans ce contexte qu’Akidaia se positionne, avec une technologie dissociée de toute infrastructure réseau, capable d’assurer un haut niveau de traçabilité. Le challenge n’est pas seulement de prouver l’étanchéité des dispositifs, mais aussi de rassurer les clients sur la facilité de gestion. En effet, enlever la contrainte du réseau n’implique pas nécessairement une complexité accrue : la start-up niçoise mise sur une interface de configuration simplifiée, accessible même à des non-experts.
Chiffres clés sur la sécurité des accès en France
Selon de récentes estimations, plus de 50% des infrastructures critiques françaises cherchent à moderniser leurs dispositifs d’accès pour les rendre plus résilients. Les cybermenaces touchent notamment les hôpitaux, les administrations et les grands opérateurs de services publics, augmentant le besoin de solutions souveraines et non connectées.
Le cœur technologique : une identification 100% offline
Au-delà de l’aspect purement financier, le véritable atout d’Akidaia réside dans sa technologie brevetée. Celle-ci se fonde sur un protocole d’identification autonome et décentralisé. Concrètement, lorsqu’un utilisateur souhaite accéder à un site protégé, il présente un dispositif (badge, clé électronique ou autre support) à un lecteur. L’algorithme embarqué effectue alors localement toutes les vérifications nécessaires, sans requérir une connexion à un serveur central.
De plus, la traçabilité est pleinement garantie puisque chaque action (ouverture, tentative d’accès non autorisé, renouvellement d’accréditation) est consignée de manière sécurisée et réversible. La start-up insiste sur la robustesse cryptographique du système, validée par des experts en sécurité indépendants. C’est ce qui lui a permis de se différencier dans un paysage compétitif où l’innovation logicielle est souvent mise en avant, mais où la sécurité matérielle demeure parfois négligée.
Autre avantage clef : la simplicité de déploiement. Les équipes d’Akidaia évoquent une installation qui prendrait moins de 10 minutes pour un site pilote, là où l’implémentation d’un contrôle d’accès classique peut s’étendre sur plusieurs semaines, nécessitant la pose de câblages, la configuration de serveurs et la formation d’opérateurs spécialisés. Cette rapidité d’exécution ouvre la porte à un marché plus large, incluant des sites temporaires comme des chantiers, où la disponibilité du réseau est parfois non garantie.
Décryptage du concept de DeepTech
Le terme DeepTech désigne des start-up fondées sur des découvertes scientifiques ou des innovations d’ingénierie complexes, dont le développement réclame un fort investissement en recherche. En France, ces jeunes pousses sont appuyées par des structures spécialisées, notamment dans le cadre du programme DeepTech de Bpifrance, qui propose financements, conseils et mises en relation.
Les domaines concernés vont de la biotechnologie à la robotique, en passant par l’intelligence artificielle et la cybersécurité. Dans le cas d’Akidaia, l’innovation porte sur la sécurité électronique et la cryptographie, domaines critiques où la souveraineté et la confidentialité des données sont cruciales. Obtenir ce label équivaut pour la start-up à intégrer une “élite de la recherche appliquée” : elle y gagne en crédibilité et en opportunités de partenariats académiques ou industriels.
Bpifrance soutient le développement de nouvelles technologies à fort impact à travers différents mécanismes : subventions, prêts, garanties, fonds propres et programmes d’accompagnement. Le label DeepTech vise à accompagner les entreprises dès leur phase d’idéation jusqu’à la commercialisation de solutions complexes et innovantes.
Applications et secteurs cibles : pourquoi Akidaia séduit
Outre les sites sensibles (installations militaires, zones protégées, laboratoires de R&D), la technologie offline d’Akidaia séduit les entreprises de BTP et d’ingénierie. Pour les chantiers, souvent provisoires ou géographiquement isolés, un système non connecté simplifie considérablement la gestion des accès au personnel, aux sous-traitants et aux visiteurs. De même, les opérateurs d’énergie ou les exploitants de réseaux télécoms voient un avantage dans la réduction des risques de pannes ou d’attaques distantes.
Avec l’intensification des cybermenaces, la question de la souveraineté numérique devient essentielle. Plusieurs projets de lois européens et français imposent aux entreprises manipulant des données sensibles de renforcer leurs mesures de protection. En choisissant un dispositif offline, elles limitent fortement les opportunités d’intrusion extérieure et échappent aux incidents liés au piratage de serveurs centraux.
Qui plus est, la maintenance est allégée : au lieu de déployer des mises à jour logicielles à distance, l’administrateur local (ou le chef de site) peut effectuer en quelques manipulations la mise à jour des accès. Pour des structures massives avec des milliers de portes et de points d’accès, cette réduction de la complexité s’avère particulièrement intéressante en termes de coûts et de temps.
Le concept d’OIV
En France, les Opérateurs d’Importance Vitale (OIV) regroupent les entités dont la perturbation ou la destruction aurait un impact sur le bon fonctionnement du pays (énergie, transport, santé, etc.). Ces organismes sont soumis à des règles de sécurité extrêmement strictes pour éviter tout risque de paralysie ou d’attaque d’envergure.
Qui est Akidaia ? Aperçu de l’histoire et de l’équipe
À l’origine d’Akidaia, on trouve trois profils complémentaires. Gaël Lededantec, président de l’entreprise, s’est spécialisé dans la haute sécurité et l’accompagnement d’équipes techniques. Nazim Lahlou, directeur général, apporte une expertise en développement de produits innovants et en stratégie de croissance. Enfin, Ouajdi Babay Rouis, responsable technique, supervise la R&D autour du protocole cryptographique.
Depuis 2020, la start-up s’est progressivement construite une réputation solide, décrochant plusieurs reconnaissances locales et nationales pour sa technologie. Son implantation à Nice, dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, lui confère un accès privilégié à un vivier d’ingénieurs, notamment issus des grandes écoles et universités régionales.
Outre le soutien financier de Bpifrance, Akidaia bénéficie d’un réseau de partenaires industriels, dont Vinci et Bouygues. Ces derniers jouent un rôle de mentors et de facilitateurs pour intégrer la technologie dans des projets d’envergure (chantiers, infrastructures critiques, etc.). À moyen terme, la start-up envisage de conclure de nouveaux partenariats à l’international pour toucher d’autres marchés soumis à des contraintes sécuritaires élevées (Amérique du Nord, Moyen-Orient, Asie du Sud-Est).
Bien que la jeune pousse soit encore au stade de la scale-up, elle se veut déjà ambitieuse : son équipe met en avant la flexibilité de la solution et son agilité pour s’adapter à des normes diverses. Elle fait également valoir un service d’assistance client à distance, conçu pour accompagner les utilisateurs dans la prise en main, tout en restant sur un modèle hors-ligne pour la production des droits d’accès.
Dynamiques concurrentielles et atouts différenciants
Dans le secteur du contrôle d’accès, plusieurs grands groupes se disputent la part du lion, notamment des leaders mondiaux proposant des solutions intégrées (vidéosurveillance, détecteurs d’intrusion, etc.). Pourtant, l’approche 100% offline reste peu développée : la plupart des offres dites “sans fil” exigent au minimum une synchronisation en Wi-Fi ou en Bluetooth pour mettre à jour la base de données.
C’est cette caractéristique qui place Akidaia en position de disrupteur. En réduisant la dépendance au réseau à néant, la start-up supprime d’emblée de nombreux points de vulnérabilité. D’autre part, l’autonomie du système facilite son déploiement dans des zones reculées, où la connexion n’est pas garantie ou s’avère trop onéreuse. Sur un plan marketing, cela ouvre de nouvelles opportunités : au-delà du BTP et des infrastructures critiques, on peut imaginer des applications dans l’événementiel, la gestion de parcs de stationnement ou les centres de données.
Les coûts d’installation et de maintenance constituent également un argument de poids. Sans nécessité de câblage ou de déploiement d’un réseau, les dépenses initiales sont plus faibles. Sur la durée, les mises à jour et la gestion quotidienne exigent moins de ressources techniques. De fait, pour des entreprises cherchant à allier robustesse et réduction des coûts, l’option offline séduit.
Un accompagnement financier et stratégique pour innover davantage
Outre l’apport en capital, la levée de fonds de 1,3 million d’euros s’accompagne d’un appui stratégique de la part de groupes comme Vinci et Bouygues. Ces investisseurs ne se contentent pas d’injecter des liquidités ; ils mettent aussi à disposition leur expertise, leurs réseaux de clients et leur influence sur les marchés. La présence d’ADVANS Group, spécialisé dans les systèmes électroniques embarqués, apporte une caution technique précieuse.
Les réseaux d’investisseurs (Paris Business Angels, Provence Angels) complètent ce dispositif en facilitant l’interface entre la start-up et un écosystème élargi. Ils peuvent par exemple connecter Akidaia à d’autres jeunes pousses, accélérant ainsi les opportunités de collaborations dans le domaine de la sécurité et de la haute technologie.
Enfin, la Bpifrance joue un double rôle : celui de financeur et celui de catalyseur. Au-delà de l’apport monétaire, elle propose des outils d’accompagnement, de formation et de mise en relation avec des laboratoires de recherche. Cet écosystème d’innovation française favorise la croissance rapide de la start-up, tout en veillant à conserver en France la souveraineté sur des technologies jugées stratégiques.
À retenir
Akidaia n’est pas une simple start-up : c’est un acteur qui entend bouleverser un secteur clé de la sécurité. La participation d’investisseurs majeurs et l’obtention du label DeepTech valident la pertinence et la solidité de sa solution. Cette configuration hors-ligne répond à un besoin croissant de résilience face aux menaces cyber.
Des perspectives d’expansion au-delà des frontières
L’accélération à l’international figure parmi les objectifs déclarés de la start-up niçoise. Si la France offre un terrain propice pour valider les premières installations (grâce aux exigences élevées en matière de sécurité), les problématiques de cybersécurité se posent avec la même acuité dans les pays développés et les zones émergentes.
Les sites industriels isolés, les plateformes logistiques d’envergure ou encore les infrastructures critiques dans des contextes géopolitiques sensibles sont autant de marchés potentiels. Nul doute que la reconnaissance DeepTech, combinée à la notoriété des investisseurs français, pourra ouvrir des portes à l’étranger.
Bien entendu, la concurrence est mondiale dans le secteur de la sécurité. Certaines entreprises, en Europe ou en Asie, proposent déjà des alternatives partiellement offline. Akidaia devra donc maintenir un effort continu en R&D pour rester à la pointe : améliorer encore la résistance du protocole, développer de nouveaux types de supports d’accès (cartes, badges biométriques, bracelets, etc.) et consolider l’expérience utilisateur.
La gouvernance de la société et le maintien d’une identité “Made in France” pourraient constituer un atout, dans la mesure où de plus en plus de clients recherchent des solutions souveraines. En effet, la multiplicité des règles de conformité et la sensibilité accrue aux risques de surveillance étrangère incitent les grandes organisations à se tourner vers des fournisseurs nationaux ou européens, garantissant une meilleure maîtrise de la chaîne de production.
Vers une ère de sécurité plus agile et souveraine
L’entrée d’Akidaia dans la cour des start-up technologiques bénéficiant d’une importante levée de fonds vient souligner la nécessité de nouvelles approches pour renforcer la protection des infrastructures. Le contrôle d’accès, longtemps perçu comme un marché relativement stable, se transforme désormais en profondeur sous l’effet des cybermenaces, de la transformation numérique et des impératifs de souveraineté.
Grâce à son positionnement offline, la jeune pousse niçoise fait figure de précurseur. Tout laisse à penser que ce modèle pourrait inspirer d’autres acteurs et impacter la normalisation des futurs dispositifs de sécurité. Les atouts financiers et le label DeepTech obtenus par Akidaia lui donnent les moyens d’innover encore, de recruter des talents et d’étendre progressivement sa présence sur des marchés internationaux exigeants.
La stratégie de scale-up enclenchée vise non seulement à répondre aux besoins pressants des industriels et des opérateurs d’importance vitale, mais aussi à anticiper les évolutions réglementaires et technologiques à venir. Les résultats de cette synergie entre innovation radicale et appui financier seront à suivre de près, tant les enjeux de la sécurité offline suscitent l’intérêt d’acteurs institutionnels et privés.
Cette levée de fonds d’1,3 M€ et la labellisation DeepTech d’Akidaia illustrent le potentiel d’une révolution hors-ligne dans un secteur en pleine mutation, où l’anticipation des menaces est devenue l’une des clés de la compétitivité.