Agriconomie lève 60 millions d’euros pour son site de e-commerce spécialisé dans l’agriculture
Plateforme de vente de matériel à destination des exploitants agricoles, Agriconomie réalise une levée de fonds et poursuit son développement en Europe.
En 2014, Clément Le Fournis, Dinh Nguyen et Paolin Pascot ont fondé l’entreprise et le site de e-commerce Agriconomie. Spécialement pensé pour les exploitations agricoles, le site recense 250 000 produits produits. L’entreprise vient de boucler une levée de fonds de 60 millions d’euros, réalisée auprès d'Aliment Capital, Eurazeo, Treïs Group ainsi que Temasek (fonds souverain singapourien).
Confirmer sa présence en Europe
Le site d’Agriconomie est utilisé en France, mais aussi en Allemagne, en Belgique, en Espagne et en Italie. Parmi ses objectifs, l’entreprise dit vouloir renforcer sa présence en Europe. « Le marché potentiel des achats agricoles y est de 200 milliards d’euros, et nous nous focaliserons d’abord sur la France et sur l’Allemagne », précise Paolin Pascot. Les utilisateurs qui se fournissent sur le site représenteraient 35% des agriculteurs français. L’entreprise recense 250 000 produits, parmi lesquels des équipements d’élevage, semences, engrais, etc.
Avec cette levée de fonds, l’entreprise compte développer ses services, notamment pour « améliorer l’expérience de nos 80 000 clients agriculteurs en Europe sur la vitesse de livraison, les approvisionnements, le conseil téléphonique… », déclare Paolin Pascot. Les trois fondateurs souhaitent faire de leur plateforme un site incontournable dans le domaine agricole, mais également renforcer la présence numérique des fournisseurs.
Objectif : un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros en 2028
L’entreprise française pense réaliser un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros en 2022, contre 72 millions d’euros en 2021. Elle se donne pour ambition d’atteindre 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2027 ou 2028.
Basée dans la Marne, l’entreprise souhaite recruter de nouveaux talents et atteindre un effectif d’environ 200 personnes, contre une centaine actuellement.