ARCHIMED accélère sur la santé grand public. Le fonds lyonnais annonce l’acquisition du Groupe Laboratoire Rivadis, spécialiste français des soins pour peaux sensibles et de l’hygiène familiale. Une opération qui consolide la présence d’ARCHIMED sur les produits de soin du quotidien, avec un ancrage industriel tricolore solide et une gouvernance stabilisée autour du réinvestissement des dirigeants historiques.

Archimed se renforce dans les soins cutanés grâce au rachat de rivadis

Le fonds d’investissement ARCHIMED, positionné sur l’ensemble de la chaîne de valeur de la santé, s’empare de Rivadis, groupe familial centré sur la dermatologie du quotidien, l’hygiène et la cosmétique sélective. Le montant n’est pas rendu public, mais l’intention stratégique est claire : muscler un pôle santé grand public autour de marques connues et d’un outil industriel maîtrisé.

ARCHIMED revendique aujourd’hui une envergure internationale significative, avec une plateforme d’investissement opérant sur les segments dispositifs médicaux, biotechs, services et biens de santé. La firme a structuré ces dernières années une capacité d’allocation dédiée aux PME à forte spécialisation sectorielle, en complément de ses véhicules historiques. La collecte d’un fonds small cap à 400 millions d’euros en 2024 a conforté ce positionnement offensif sur des transactions majoritaires à taille intermédiaire (PE Magazine, octobre 2024).

Dans le cadre de l’opération, Christian Lainé, actionnaire de référence de Rivadis, réinvestit aux côtés d’ARCHIMED. Ce choix envoie un signal de continuité industrielle et de transmission maîtrisée du projet, au bénéfice d’un plan de développement qui conjugue innovation produit, montée en gamme et extension géographique.

Ce qu’il faut retenir de l’annonce

ARCHIMED acquiert Groupe Laboratoire Rivadis, acteur français des soins pour peaux sensibles, de l’hygiène et de la cosmétique sélective. L’opération s’inscrit dans la stratégie du fonds visant à renforcer sa plateforme santé grand public, avec un projet industriel centré sur l’innovation, l’export et l’efficacité opérationnelle.

  • Montant non communiqué, réinvestissement de l’actionnaire historique.
  • Site industriel à Louzy et siège de la holding à Nantes.
  • Portefeuille de marques établi : Rivadouce, Milton, Auriège.

Qui est le groupe laboratoire rivadis et pourquoi il compte

Né dans les années 1970, le Groupe Laboratoire Rivadis s’est imposé comme un spécialiste français des soins destinés aux peaux fragiles et aux populations sensibles. Le groupe s’appuie sur un site industriel intégré à Louzy, dans les Deux-Sèvres, qui rassemble environ 300 salariés. La structure de tête, Rivadis Holding, est établie à Nantes.

Au fil des décennies, Rivadis a affiné son portefeuille autour de trois axes complémentaires : soins cutanés à usage hospitalier et familial, hygiène et stérilisation, et cosmétique haut de gamme. En 2016, le groupe a cédé la marque et la concession thermale Saint-Gervais Mont-Blanc à L’Oréal, recentrant ainsi ses moyens sur ses marques prioritaires et son cœur industriel, avec une stratégie orientée vers la technicité dermatologique et l’efficacité prouvée.

Le chiffre d’affaires consolidé est estimé à environ 60 millions d’euros. La combinaison d’un outil industriel maîtrisé, de marques installées et d’une distribution mixte, allant de l’hôpital à la pharmacie en passant par le e-commerce, assure une résilience notable face aux cycles du marché et aux hausses de coût d’intrants.

Rivadouce : hospitalier, maternités et soins du quotidien

La marque Rivadouce incarne le savoir-faire historique du groupe sur la peau fragile. Positionnée sur les soins infantiles, l’hygiène en milieux hospitaliers et médico-sociaux, et l’usage familial, elle bénéficie d’une forte légitimité terrain. Cette légitimité provient d’un double ancrage laboratoire-industrie, d’une formulation soignée et de protocoles validés sur des peaux réactives, souvent exposées à des environnements contraignants.

Milton : hygiène et stérilisation domestique et professionnelle

Milton couvre l’hygiène et la stérilisation. Le cœur de gamme inclut des produits dédiés au nettoyage et à la désinfection d’articles de puériculture et d’objets du quotidien. Le segment est porté par une demande soutenue pour des protocoles de désinfection fiables, familiers des parents et attendus par les établissements accueillant des publics sensibles.

Auriège : repositionnement cosmétique vers le naturel premium

Sur l’univers de la cosmétique, Auriège vise un repositionnement premium fondé sur l’efficacité, la naturalité des formules et une expérience client cohérente avec le canal digital. La marque peut profiter de l’expertise R&D du site de Louzy et de la discipline qualité du groupe, pour bâtir un portefeuille à haute valeur ajoutée qui s’exporte.

Métriques Valeur Évolution
Chiffre d’affaires annuel estimé ≈ 60 M€ non communiqué
Effectifs du site principal (Louzy) ≈ 300 stable
Marques clés Rivadouce, Milton, Auriège portefeuille consolidé
Siège de la holding Nantes n. a.
Site industriel Louzy, Deux-Sèvres n. a.

Cartographie industrielle et distribution : des atouts compétitifs identifiés

La force de Rivadis tient dans la combinaison d’une usine intégrée et de canaux de vente diversifiés. L’appareil productif de Louzy apporte une maîtrise des coûts et des délais, tout en facilitant la conformité à des référentiels exigeants. Cette proximité entre formulation, production et contrôle permet d’ajuster rapidement les séries, un avantage crucial pour des gammes sensibles à la qualité perçue.

Côté distribution, la présence simultanée en milieux hospitaliers, en pharmacie et sur les plateformes e-commerce réduit la dépendance à un canal unique. Le socle hospitalier et médico-social agit comme un vecteur de crédibilité, tandis que la pharmacie et le digital soutiennent la rotation produit et les tests de nouvelles références.

Pour ARCHIMED, ces spécificités ouvrent un terrain de jeu favorable. Le fonds peut mobiliser son réseau d’experts opérationnels, ses moyens en marketing digital et son savoir-faire d’intégration pour optimiser le mix produit et élargir l’empreinte internationale, à commencer par les pays limitrophes à affinité dermo-cosmétique élevée.

Les portefeuilles de Rivadis couvrent plusieurs statuts juridiques :

  • Cosmétiques : conformes au Règlement (CE) 1223/2009, avec dossier d’information produit, évaluation de sécurité et obligations de notification.
  • Biocides pour l’hygiène et la désinfection (ex. segment Milton) : régime du Règlement (UE) 528/2012, avec autorisations et contrôle de substances actives.
  • Dispositifs médicaux lorsque pertinent : Règlement (UE) 2017/745. Le périmètre exact dépend de la revendication et de l’usage.

Ces cadres s’appuient sur des référentiels publics et bases officielles attestant la conformité, qui constituent des barrières à l’entrée et un actif réglementaire pour l’acheteur.

Lecture financière de l’opération et trajectoire d’archimed

ARCHIMED consolide sa plateforme santé en visant des actifs capables de générer une croissance organique soutenue, puis des relais d’expansion à l’export. La firme a d’abord démontré sa capacité à lever des fonds dédiés à la santé, avec la clôture de son fonds MED II à 315 millions d’euros en 2017, puis l’élargissement à des stratégies small cap avec la levée de 400 millions d’euros en 2024 pour son fonds Rise (communiqué ARCHIMED 2017 et PE Magazine, octobre 2024).

Sur Rivadis, le plan de création de valeur devrait combiner :

  • Innovation de formule et élargissement des gammes sur les peaux réactives, avec des arguments de tolérance démontrable.
  • Optimisation industrielle : productivité, sourcing, automatisation ciblée, réduction des pertes matières.
  • International : priorisation de marchés à affinité dermo-cosmétique, distribution sélective et partenariats hospitaliers.
  • Marketing digital : amélioration de la visibilité, captation de données de préférence, renforcement des taux de réachat.

Le réinvestissement de Christian Lainé apporte stabilité et continuité du savoir-faire. Couplé à la discipline d’ARCHIMED, il rend crédible une trajectoire de croissance progressive.

Sur un horizon de trois à cinq ans, la société pourrait viser une hausse mesurée de chiffre d’affaires, portée par les exportations et quelques relais de montée en gamme. Toute projection chiffrée relève toutefois d’un scénario de travail, dépendant des arbitrages de prix matières, des cycles de consommation et des autorisations réglementaires.

Les fonds spécialisés actionnent des leviers éprouvés :

  1. Rationalisation du portefeuille : focalisation sur les références à forte rotation et à marge contributive élevée.
  2. Capex ciblés : automatisation des étapes répétitives, upscaling d’unités critiques et sécurisation des postes qualité.
  3. Digital commercial : D2C et marketplaces, avec pilotage fin des coûts d’acquisition et de la rétention.
  4. Développement international : obtention des autorisations locales, adaptation packaging et référencement sélectif.
  5. Buy-and-build lorsque pertinent

L’objectif est de conjuguer croissance maîtrisée et solidité réglementaire, de façon à préserver la qualité perçue et la valeur des marques.

Effets attendus sur l’emploi local et la chaîne de valeur en nouvelle-aquitaine

Implanté à Louzy, le site industriel joue un rôle économique important pour le tissu local. La reprise par un investisseur sectoriel de premier plan peut se traduire par des investissements ciblés dans l’outil de production, la qualité et la supply chain. Ces dépenses d’optimisation sont généralement neutres ou positives pour l’emploi à moyen terme, en repositionnant les métiers vers des tâches à plus forte valeur ajoutée.

La dynamique d’exportation, si elle s’affirme, suppose une montée en capacité sur certaines lignes, un renforcement des fonctions qualité-réglementaire et une logistique renforcée. Elle peut aussi entraîner une diversification des fournisseurs d’emballages et d’ingrédients, avec des exigences accrues en traçabilité.

Repères industriels et emploi

Louzy, Deux-Sèvres : site industriel intégré, fonctions R&D, production et contrôle. Environ 300 collaborateurs, compétences en formulation, qualité, supply chain et maintenance.

  • Capacités d’adaptation des séries utiles pour les gammes hospitalières et familiales.
  • Processus qualité et conformité aux référentiels en cosmétique et biocides.
  • Potentiel d’investissement dans l’automatisation et la data production.

Conformité et gestion des risques : un actif stratégique pour l’acheteur

Dans la santé grand public, la conformité n’est pas une formalité. Elle constitue une barrière à l’entrée et un actif intangible de l’entreprise.

Rivadis opère sur des segments couverts par des réglementations exigeantes, qu’il s’agisse de la sécurité des cosmétiques, de l’efficacité des biocides ou, le cas échéant, de la mise sur le marché de dispositifs. Les obligations de dossiers, d’évaluations et de vigilance post-commercialisation structurent la vie des produits et guident les choix industriels.

Les référentiels publics et bases officielles, qu’ils relèvent de la cosmétique, des biocides ou des dispositifs, balisent ce cadre et exigent une documentation complète et à jour. Pour un investisseur comme ARCHIMED, la capacité à piloter ces sujets au plus près des sites est un déterminant de performance, car elle sécurise la disponibilité produit et la réputation des marques.

Sur le plan concurrentiel, l’opération ne bouleverse pas l’équilibre du marché dermo-cosmétique français. Les parts de marché sont fragmentées, et les gammes de Rivadis s’inscrivent dans des niches à forte valeur ajoutée, où la différenciation se joue davantage sur la science des formules, la qualité perçue et les canaux de prescription que sur les volumes purs.

En France, une opération doit être notifiée à l’Autorité de la concurrence si certains seuils de chiffre d’affaires sont franchis par les parties. Les règles distinguent les opérations de dimension communautaire et les opérations nationales. Dans le cas des fonds, l’analyse peut intégrer les sociétés contrôlées par les véhicules concernés, à fin d’apprécier le périmètre économique pertinent.

Dans la santé grand public, la granularité des segments et la fragmentation de l’offre font que nombre de transactions restent hors notification. Chaque dossier s’apprécie toutefois au cas par cas, selon les marchés de produits et géographiques affectés.

Positionnement marché : marges, canaux et leviers d’export

Le marché français de la santé grand public est tiré par la dermo-cosmétique et l’hygiène, avec des moteurs de croissance ancrés dans les enjeux de peau sensible, d’innocuité et de confiance. Rivadis se situe précisément à la jonction de ces trends, avec des marques à l’ADN médicalisant et une distribution à crédibilité hospitalière. Ce positionnement soutient des marges meilleures que la moyenne mass market, mais demande une exigence de formulation et de qualité soutenue.

À l’export, les relais potentiels portent sur des marchés proches culturellement ou réglementairement compatibles. L’arbitrage consiste à sélectionner des pays où l’argument de tolérance dermatologique est reconnu, et où la pharmacie ou le canal médical jouent un rôle de prescripteur. Les coûts d’entrée incluent la certification locale, le référencement et la communication scientifique.

Côté digital, la croissance se joue sur la fidélisation. La mise en récit de la marque, la preuve clinique et l’expérience client deviennent déterminantes pour assurer un taux de réachat élevé, tout en maîtrisant les coûts d’acquisition. Ces paramètres influenceront l’atterrissage de marge au fil du plan d’affaires.

Pour un acteur comme Rivadis, trois chantiers structurent la performance :

  • Formule : choix d’actifs, stabilité, sensorialité et preuves d’innocuité adaptées aux peaux fragiles.
  • Industrie : régularité des batches, capacité de montée en charge, maîtrise des coûts packs.
  • Go-to-market : articulation hôpital-pharmacie-digital, exécution promotionnelle et services aux prescripteurs.

La cohérence d’ensemble crée l’avantage compétitif et limite l’érosion de prix face à la concurrence.

Gouvernance et alignement d’intérêts : un atout pour la suite

La présence de l’actionnaire historique au capital post-opération traduit un alignement d’intérêts avec l’investisseur financier. Ce montage, courant dans le private equity sectoriel, préserve l’ADN de la marque et facilite la transmission des savoirs tacites, tout en apportant des moyens nouveaux pour viser le cap suivant.

ARCHIMED, de son côté, amène un savoir-faire en accompagnement managérial, une discipline de pilotage et une capacité à structurer des KPIs opérationnels adaptés à un portefeuille multi-marques. Dans les mois à venir, on peut s’attendre à l’arrivée d’expertises transverses : excellence industrielle, marketing data-driven et direction médicale-scientifique pour renforcer le discours produit.

Rivadouce : protocole hospitalier et effet de halo

Le maintien d’une présence en maternités et établissements de santé est clé pour nourrir l’effet de halo en pharmacie et sur le digital. La marque peut amplifier ses preuves d’usage, affiner ses protocoles et renforcer sa notoriété d’expert auprès des parents et des soignants.

Milton : normes strictes et innovation d’usage

Dans l’hygiène, l’exigence réglementaire doit s’accompagner d’une pédagogie d’usage. Des formats pratiques, des instructions claires et des audits qualité visibles peuvent soutenir la préférence de marque et la réassurance, y compris sur les marchés export.

Auriège : expérience client et prix-mix

Pour Auriège, le défi est de concilier l’expérience premium avec un prix-mix soutenable. Le marketing doit articuler naturalité, efficacité et bénéfice sensoriel, tout en maintenant des cycles de lancement suffisamment courts pour coller aux tendances sans diluer la cohérence de gamme.

Indicateurs à surveiller après l’acquisition

À court et moyen terme, plusieurs indicateurs feront foi de l’exécution :

  • Croissance organique par marque et par canal, en particulier la performance en pharmacie et online.
  • Marge brute et efficacité du sourcing, dans un contexte d’inflation modérée des matières premières.
  • Qualité et service : taux de rejets, conformité, délais moyens, fréquences de rupture.
  • Avancées réglementaires : statut des dossiers, audits et conformité in situ.
  • Export : premiers référencements, obtention d’autorisations locales et retour d’expérience des distributeurs.

Le succès dépendra d’une capacité à exécuter plusieurs chantiers simultanément, tout en préservant les fondations de confiance des marques. La tentation d’élargir trop vite les gammes sera à arbitrer avec prudence, au regard de la complexité industrielle et des exigences d’évaluation de la sécurité.

Capacités financières d’archimed et crédibilité du plan

ARCHIMED a construit, en une décennie, une force de frappe crédible sur la santé, attestée par des collectes successives et un savoir-faire dans l’accompagnement d’équipes dirigeantes. La clôture de MED II à 315 millions d’euros a jalonné la montée en puissance d’un investisseur spécialisé, suivie d’une levée à 400 millions d’euros sur le segment small cap qui illustre son appétit pour les histoires de croissance pilotables par la data et la qualité opérationnelle (communiqué ARCHIMED 2017 et PE Magazine, octobre 2024).

À l’échelle de Rivadis, ces moyens se traduisent par un accompagnement potentiellement structurant : financement d’investissements industriels, renforcement de l’équipe, outillage des fonctions support et diagnostic des priorités de marché. La discipline financière, si elle est bien calibrée, peut accélérer sans dénaturer l’ADN de l’entreprise.

Cadres de conformité et données publiques : pourquoi c’est clé

La santé grand public est un secteur de réputation. Le respect des cadres réglementaires européens et français, l’existence de dossiers techniques solides et la transparence sur la composition sont devenus des arguments commerciaux autant que des obligations. Les entreprises performantes ancrent leur stratégie dans cette réalité, en faisant de la conformité un facteur de différenciation.

Pour ARCHIMED comme pour Rivadis, la facilité d’audit, la traçabilité des matières et la vélocité de mise à jour des dossiers conditionnent la capacité à étendre des gammes à l’international. Les référentiels publics, qu’ils relèvent des cosmétiques, des biocides ou d’autres statuts connexes, composent un socle de confiance qui soutient la valorisation à long terme.

À quoi s’attendre dans les 18 prochains mois

Un plan d’exécution réaliste devrait prioriser :

  • Capex légers mais ciblés sur le site de Louzy, pour gagner en productivité et fiabilité.
  • Consolidation des gammes cœur de Rivadouce et de Milton, avec renforcement des preuves de tolérance et d’efficacité.
  • Test and learn digital : acquisition raisonnée, contenus pédagogiques et programmes de fidélité.
  • Pré-qualifications export sur 2 à 3 marchés pilotes, avec attention portée à la conformité locale.

L’ambition affichée par l’investisseur est compatible avec une trajectoire de croissance à un chiffre élevé, sensible à l’environnement macro et aux arbitrages de distribution. La prudence reste de mise, mais la combinaison d’un fonds sectoriel expérimenté et d’un industriel crédible constitue une base solide.

Ce que l’opération dit de l’écosystème : consolidation et spécialisation

Au-delà du seul périmètre Rivadis, cette acquisition illustre deux tendances lourdes. D’abord, la consolidation en santé grand public, segment où la valeur de marque et la conformité constituent des barrières réellement défensives. Ensuite, la spécialisation croissante des fonds, qui exploitent des expertises sectorielles pour mieux évaluer les risques, structurer les plans de progrès et sécuriser les trajectoires.

Pour la France, l’enjeu est double : maintenir des capacités industrielles dans les territoires, et transformer des savoir-faire historiques en plateformes exportables. ARCHIMED mise sur cette équation. Si l’exécution suit, Rivadis pourrait devenir une vitrine supplémentaire d’un savoir-faire français centré sur la qualité, la sécurité et l’efficacité au service des peaux fragiles.

Avec Rivadis, ARCHIMED associe un socle industriel régional, des marques légitimes et une discipline d’exécution financière, dessinant une trajectoire de croissance exigeante mais crédible pour la santé grand public française.