Premier rapport de l’OPEF sur les produits d’épargne 2025
Le rapport 2025 de l’OPEF analyse performances, frais et volatilité des principaux produits d’épargne non bancaires pour plus de transparence.

Le secteur de l’épargne financière continue de se réinventer pour répondre aux besoins de transparence et de sécurité des investisseurs.
Ce 1er juillet 2025, l’Observatoire des produits d’épargne financière (OPEF) dévoile son premier rapport annuel, avec la volonté d’offrir un éclairage solide sur les performances et les frais des diverses formules d’épargne.
Un nouvel élan donné à l’information des épargnants
La loi du 23 octobre 2023 relative à l’industrie verte, entrée en vigueur le 24 octobre 2024, a souhaité revaloriser le rôle de la finance au service du développement durable et de l’intérêt commun. Dans cette optique, le législateur a confié au Comité consultatif du secteur financier (CCSF) une mission spécifique : observer de près l’évolution des performances et des frais de plusieurs solutions d’épargne financière.
Concrètement, le CCSF s’appuie sur un nouveau dispositif : l’Observatoire des produits d’épargne financière (OPEF). Cet organe, pluraliste et indépendant, réunit des représentants d’institutions financières, d’experts de la place (AMF, ACPR, DG Trésor) ainsi que des associations de consommateurs et d’épargnants. Les objectifs sont simples : informer, clarifier et surtout permettre aux Français de mieux appréhender leur patrimoine financier.
Rendue publique à Paris le 1er juillet 2025, l’étude de l’OPEF se consacre aux produits d’épargne financière non bancaires les plus répandus : contrats d’assurance-vie, plans d’épargne retraite individuels (PERin) de type assurantiel, comptes-titres ordinaires (CTO) ou encore plans d’épargne en actions (PEA et PEA-PME). En fin d’année 2023, les encours de ces produits avoisinaient 2 048 milliards d’euros. L’enjeu de la publication ? Renforcer la confiance et la pédagogie en faveur d’une épargne plus durable, plus sécurisée.
Un regard sur l’essor de l’OPEF et sa mission
L’Observatoire des produits d’épargne financière (OPEF) s’inscrit pleinement dans la politique publique de soutien à l’industrie verte. Pourquoi ? Parce que flécher l’épargne des ménages vers l’investissement productif implique la transparence au sujet des coûts, de la performance et des risques. Or, jusqu’ici, il existait plusieurs sources parfois éparses qui traitaient de ces sujets, sans offrir une vision claire.
L’OPEF centralise désormais cette collecte d’informations. Plusieurs pans d’analyse se dégagent :
- Étude de la rentabilité : l’idée est de comparer les rendements en incluant l’inflation et les divers changements de taux directeurs.
- Examen des frais : sont passés au crible les frais de versement, de gestion, d’arbitrage ou de tenue de compte.
- Analyse de la volatilité : comment évoluent les supports, et avec quelle ampleur ?
Fort de cet état des lieux, l’OPEF compte offrir un support pédagogique pour l’ensemble de la communauté financière. De surcroît, il joue un rôle d’alerte sur les pratiques de marché et sur l’importance d’un cadre réglementaire protecteur.
Bon à savoir : Qu’est-ce que l’OPEF ?
L’OPEF est un organe créé au sein du CCSF à la suite de la loi sur l’industrie verte. Sa mission : suivre la performance et les frais des supports d’épargne afin de promouvoir la transparence et l’éducation financière. Son champ d’action couvre les produits non bancaires tels que l’assurance-vie, le PERin, les CTO, les PEA, etc.
Un périmètre d’analyse large et précis
L’une des grandes forces du rapport 2025 réside dans le paramètre de son champ d’investigation. Plutôt que de s’en tenir à un portrait succinct, l’OPEF mène une approche exhaustive de la plupart des produits d’épargne financière en France :
• Assurance-vie et capitalisation : Avec un encours combiné dépassant 1 579 milliards d’euros en 2023, l’assurance-vie demeure la pierre angulaire du patrimoine financier de nombreux ménages français.
• Comptes-titres ordinaires (CTO) : 208,4 milliards d’euros recensés, portés par des particuliers recherchant une plus grande liberté d’allocation.
• Plan d’épargne en actions (PEA et PEA-PME) : Respectivement 112,7 milliards et 2,7 milliards d’euros. L’attrait fiscal y joue un rôle majeur.
• Plan d’épargne retraite individuel (PERin) assurantiel : 62,3 milliards d’euros, régulièrement soutenus par des avantages fiscaux.
L’étude met aussi de côté certains produits encore peu développés ou encadrés différemment, à l’image des livrets réglementés, des SCPI ou des produits d’épargne d’entreprise. En revanche, rien n’empêche l’OPEF d’aborder ces sujets dans de futures publications.
Les frais sur versements, parfois appelés “frais d’entrée”, peuvent grever la rentabilité sur le long terme si leur taux est élevé. Certaines assurances-vie proposent aujourd’hui des offres à 0 % de frais de versement. Prévoir de comparer ces frais dans le cadre d’un contrat est un élément-clé pour préserver le rendement global de l’épargne.
Pourquoi un premier rapport en 2025 ?
Le calendrier n’a rien d’hasardeux. Le CCSF souhaitait en effet disposer du recul nécessaire pour analyser l’impact effectif de la loi de 2023. Mise en application depuis l’automne 2024, cette législation exige un renforcement des dispositifs de suivi et de publication d’informations. Les entreprises ont donc eu près d’une année pour adapter leurs systèmes.
Ainsi, la publication du premier rapport de l’OPEF en 2025 arrive à point nommé : elle consolide les données remontées des assureurs, organismes de placement collectif, banques, et sociétés de gestion sur l’année 2024. Elle permet aussi de vérifier dans quelle mesure les acteurs se conforment aux nouvelles règles de transparence. On y découvre, par exemple, la performance nette de son contrat type, ou bien la structure détaillée des frais associés.
À travers cette initiative, l’OPEF nourrit un double objectif : mettre au service de l’intérêt général un ensemble de statistiques fiables, et faciliter la bonne orientation de l’épargne vers des placements responsables et performants. Rien n’empêche un investisseur aguerri de se pencher sur tel ou tel contrat : le rapport propose des éléments factuels sans toutefois se substituer aux conseillers professionnels.
La volatilité mesure l’ampleur des fluctuations d’un actif ou d’un fonds sur une période donnée. Un fort écart-type reflète un niveau de risque plus élevé, alors qu’une faible volatilité indique une évolution plus stable. Maîtriser ce concept est essentiel pour déterminer si son profil d’épargnant reste compatible avec tel support d’investissement.
L’analyse des résultats : entre performance et pédagogie
En allant au cœur de l’étude, plusieurs éléments ressortent de manière flagrante. Le rapport 2025 se concentre en particulier sur la performance nette des supports, ce qui inclut toutes les charges de gestion et de fonctionnement. En découle une vision réaliste du gain que peut espérer l’épargnant et des éléments qui pèsent sur celui-ci.
Parmi les enseignements phares :
- La fluctuabilité des fonds en euros : Moins rémunérateurs en période de taux bas, ils ont pu bénéficier d’un regain d’intérêt lorsque la politique monétaire est légèrement remontée. Néanmoins, leur garantie en capital demeure un atout de long terme.
- Les performances contrastées des unités de compte (UC) : Elles dépendent fortement des marchés sous-jacents (actions, obligations, etc.). L’OPEF souligne la nécessité de comprendre le risque encouru et d’adapter son horizon de placement en conséquence.
- Les frais de gestion actifs : Plusieurs produits misent sur une gestion active, censée générer une surperformance face aux indices. Toutefois, la réalité montre que si ces frais sont trop élevés, ils peuvent amputer le rendement.
Chaque lecteur trouvera dans le rapport des repères pour décrypter les subtilités des différentes enveloppes. L’objectif reste d’améliorer la culture financière des épargnants et d’éviter que, par méconnaissance, ils ne se retrouvent investis dans des supports inadaptés à leur profil.
Bon à savoir : Les missions du CCSF
Le Comité consultatif du secteur financier regroupe des organisations professionnelles (banques, assurances, mutuelles), des représentants de consommateurs et des experts de la finance. Il émet des avis ou propositions sur les pratiques de marché et la réglementation, toujours dans l’optique de renforcer la confiance des clients et l’équilibre entre les acteurs.
Outils méthodologiques : comment sont récoltées les données ?
Pour rendre compte de la performance réelle des produits, l’OPEF recourt à une collecte de données rigoureuse, supervisée par deux cabinets indépendants : Sémaphore Conseil et Harvest Quantalys. Ces intervenants compilent des informations auprès d’un large échantillon représentatif d’assureurs, de gestionnaires d’actifs et de plateformes de courtage.
Sur la période 2015–2024, l’analyse porte sur l’évolution historique des rendements, corrélée aux cycles économiques. Les indicateurs clés sont :
- Les performances annuelles (nettes de frais) des fonds en euros, des OPCVM ou des titres vifs
- Le niveau de frais globaux (frais d’entrée, frais de gestion, commissions de surperformance, etc.)
- La volatilité sur différentes durées : un an (2023), cinq ans (2020–2024) et dix ans (2015–2024)
En se concentrant sur des taux moyens pondérés par les encours, cette approche permet de refléter la tendance générale du marché, même si la situation peut varier sensiblement selon l’offre de chaque organisme. Les chiffres sont jugés suffisamment fiables pour dresser un panorama national détaillé.
La gestion active consiste pour une société de gestion à sélectionner soigneusement des titres en vue de “battre le marché”. Cela implique un savoir-faire et une surveillance constante des positions. Les frais de gestion active sont classiquement plus élevés que ceux d’une gestion indicielle : évaluer la pertinence de ce surcoût est clave.
Regards croisés sur les principales enveloppes d’investissement
Chacune des enveloppes étudiées présente des caractéristiques distinctives. L’assurance-vie, par exemple, constitue un produit clé dans la stratégie patrimoniale, de par son cadre fiscal et la multitude d’actifs accessibles (fonds en euros, unités de compte variées). Le PERin poursuit sa trajectoire ascendante, porté par des incitations fiscales fortes et l’intérêt de placer son épargne en prévision de la retraite.
Du côté des comptes-titres et PEA, on observe une diversification croissante : l’attrait pour les actions européennes (dans le PEA) reste élevé, tandis que le CTO reste plus “libre” pour ceux qui souhaitent par exemple se positionner sur des marchés américains ou asiatiques.
Quelques enseignements du rapport :
- Le PEA-PME connaît un engouement mesuré. Son encours totalise 2,7 milliards d’euros, la liquidité étant parfois jugée moins disponible qu’avec un PEA classique.
- Les PER individuels : 62,3 milliards d’euros d’encours, démontrant une appétence nouvelle pour la préparation de la retraite privée. L’étude met l’accent sur la flexibilité des sorties en capital ou en rente.
- SCPI/OPCI/FIA (non cotés) demeurent relativement en marge du rapport 2025, mais l’OPEF envisage de les intégrer dans un projet d’étude future.
En filigrane, on perçoit une volonté de faire dialoguer la diversité des offres financières avec les différents profils d’investisseurs (prudents, équilibrés, dynamiques...). La question de la lisibilité de ces produits reste néanmoins cruciale : d’où la dimension pédagogique centrale dans le rapport.
Bon à savoir : Les points-clés de la nouvelle loi
La loi du 23 octobre 2023 relative à l’industrie verte s’étend au-delà du suivi des produits d’épargne. Elle encourage la création de labels écologiques et exige plus de transparence en matière de finance durable. Entrée en vigueur le 24 octobre 2024, elle marque un tournant dans la manière dont les placements contribuent à la transition énergétique et au soutien de l’économie réelle.
Gestion des risques et prise de décision
Si le rapport fait la part belle aux statistiques, il n’en oublie pas moins d’insister sur le rôle actif de l’épargnant. Chacun doit être conscient que la performance passée ne préfigure pas nécessairement la performance future, et que plus le rendement potentiel est élevé, plus le risque peut l’être.
Le cadre réglementaire actuel offre différents filets de sécurité (règles européennes, protection des investisseurs particulier), mais il incombe aux épargnants de bien choisir leur profil de placement. D’autant que l’accessibilité numérique a démultiplié les possibilités d’investir dans des produits variés. Les stratégies peuvent alors se complexifier, et le besoin d’accompagnement reste plus que jamais d’actualité.
L’OPEF rappelle que la gestion pilotée ou conseillée peut se révéler bénéfique pour les particuliers moins avertis. Néanmoins, la transparence quant aux frais de conseil et de gestion doit être renforcée, afin que personne ne s’engage à l’aveugle.
Dimension fiscale : un critère déterminant
Les aspects fiscaux occupent une place de choix dans la stratégie d’épargne de chaque foyer. Le rapport passe en revue les différents régimes : assurance-vie, PEA, PER, CTO, avec, pour chacun, le fonctionnement des prélèvements sociaux et l’éventuel impact du prélèvement forfaitaire unique (PFU). Il souligne également les spécificités concernant la fiscalité de la transmission (abattements et exonérations), qui peuvent guider la construction d’un patrimoine sur plusieurs générations.
Le PERin, par exemple, présente des avantages significatifs en matière de déductibilité des versements, mais impose en contrepartie des règles de sortie plus encadrées (hors cas de déblocages anticipés). À l’inverse, le CTO ne bénéficie d’aucune enveloppe fiscale protectrice, mais apporte la liberté d’investir sur tous les marchés.
L’OPEF ne formule pas de recommandation particulière, sinon celle d’inciter les épargnants à se renseigner attentivement. Chaque investissement a un cadre juridique et fiscal distinct. Mieux vaut donc s’informer en amont, plutôt que de découvrir les contraintes a posteriori.
Bon à savoir : La loi fiscale
En France, le PFU (prélèvement forfaitaire unique) s’élève à 30 % (12,8 % pour l’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux). Toutefois, les épargnants conservent la possibilité d’opter pour l’imposition au barème progressif, s’ils jugent cela plus favorable. Les abattements, quant à eux, varient suivant l’enveloppe utilisée.
Un soutien à la fois national et européen
Au-delà des frontières françaises, l’OPEF s’inspire des meilleures pratiques internationales. Les institutions européennes veillent elles aussi à renforcer la protection des investisseurs. La directive PRIIPs, par exemple, impose aux établissements de fournir un document d’informations clés (DIC) régulièrement mis à jour. C’est dans cette lignée que le CCSF et l’OPEF s’inscrivent, en allant toutefois plus loin dans l'analyse comparative des frais et prestations.
En ce sens, la France s’affiche comme force de proposition. L’industrie verte, au cœur de la loi d’octobre 2023, oriente les flux financiers vers des investissements durables et responsables, profitant à l’économie réelle. Toutefois, la route est encore longue afin de populariser auprès du grand public les ODD (objectifs de développement durable) et les financements verts à travers des produits d’épargne à impact.
Le rapport 2025 fait ressortir le besoin de sensibiliser davantage la population à ces thématiques. À terme, un investisseur pourrait juger autant de la rentabilité d’un produit que de son alignement avec des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance).
Vers de nouveaux instruments de mesure
L’ambition affichée de l’OPEF est de continuer à innover pour rendre l’information la plus accessible possible. Dans les années à venir, on pourrait s’attendre à voir émerger davantage d’indicateurs de performance extra-financière, accompagnés de grilles d’analyse pédagogiques.
Les débats portent déjà sur l’opportunité de créer un label unique, rassemblant à la fois les critères de performance “classiques” et des critères de durabilité. L’OPEF, de concert avec d’autres institutions, pourrait bien jouer un rôle clé pour encourager la mise en place de tels outils. Son rapport 2025 constitue à n’en pas douter un socle à partir duquel bâtir l’avenir de l’épargne en France.
Une épargne au service des particuliers et de l’économie
L’épargne n’est pas qu’une somme d’argent “dormante” : dans une perspective macroéconomique, elle finance la croissance, l’innovation et l’emploi. Le dialogue entre l’épargnant et l’entreprise est d’ailleurs facilité aujourd’hui par l’essor d’outils digitaux ou la création de fonds à impact.
Le rapport 2025 rappelle que, pour perdurer, la confiance doit être mutuelle : l’épargnant a besoin d’une transparence accrue, tandis que l’entreprise a besoin de capitaux stables et durables. Le CCSF et l’OPEF se posent ainsi en facilitateurs, fournissant des données chiffrées et objectives pour réduire les asymétries d’information.
Certaines critiques pointent toutefois la nécessité d’aller plus loin, notamment sur la comparabilité des produits. De fait, malgré la vocation pédagogique du rapport, il n’est pas toujours aisé pour un néophyte d’appréhender la totalité des différences entre un fonds euro croissance, un produit structuré ou un ETF. Le challenge se situe aussi dans la vulgarisation de ces sujets complexes.
Faciliter le parcours de l’investisseur
Qu’il soit débutant ou expérimenté, chaque épargnant aborde le marché avec ses objectifs propres : constitution d’une épargne de précaution, préparation de la retraite, valorisation du patrimoine, etc. Le rapport valorise un accompagnement continu, facilitant la lecture de documents réglementaires. Cela inclut la mise à disposition de fiches simplifiées pour chaque produit, soulignant :
- Les frais directs et indirects
- L’horizon de placement recommandé
- Le degré de risque (SRI, volatilité, exposition géographique)
- Le régime fiscal en vigueur
Certes, assimiler tous ces paramètres demande du temps, mais l’OPEF renforce l’idée qu’une information claire et détaillée est un prérequis essentiel pour éviter les choix par défaut ou les mauvaises compréhensions menant à la déception.
Certains contrats d’épargne (PERin, assurance-vie) offrent la possibilité de convertir son capital en rente viagère. Il s’agit d’une prestation périodique, souvent à vie, qui sécurise un revenu régulier. Toutefois, les conditions de conversion, l’impact fiscal et l’inflation potentielle doivent être soigneusement évalués avant de privilégier cette forme de liquidation.
Transparence accrue : une dynamique en marche
Au fil des pages, le rapport 2025 demeure cohérent avec l’idée que la transparence est synonyme de confiance. En favorisant un langage clair, en publiant des statistiques objectives, l’OPEF encourage les professionnels de la finance à poursuivre leurs efforts d’explication auprès des clients.
Les retombées positives de cette démarche :
- Renforcement de la pédagogie : l’OPEF incite à développer des supports didactiques. Les brochures explicatives et simulateurs en ligne pourraient se multiplier.
- Confiance accrue : moins d’incertitudes signifient plus de sérénité, et donc potentiellement plus de projets d’investissement à long terme.
- Alerte sur les risques : informer, c’est aussi avertir que la rentabilité peut s’accompagner de fluctuations. L’OPEF remplit un rôle de sensibilisation sur les placements à risque.
Cet écosystème en évolution pourrait générer une saine concurrence entre opérateurs, au bénéfice final de l’épargnant. Et, à long terme, la France espère se positionner comme un pionnier de l’industrie financière responsable, consolidant son attractivité sur les marchés internationaux.
Un regard tourné vers la suite
Avec la sortie de ce premier rapport, l’OPEF confirme un engagement de long terme : décrypter la complexité des produits d’épargne pour que chacun puisse agir en connaissance de cause. Cette démarche, essentielle pour la vitalité économique du pays, pousse les acteurs à innover, à se réformer et à instaurer un climat de confiance continue.
Le défi reste toutefois ambitieux : il s’agit de parvenir à sensibiliser massivement la population, dans un univers technique où la finance peut sembler opaque. Les prochaines années verront sans doute l’émergence de nouveaux supports, davantage axés sur la transition verte, la révolution numérique et la responsabilisation sociale. La publication du rapport 2025 apparaît donc comme un tremplin pour dessiner la finance de demain, plus transparente et plus durable que jamais.
Ce panorama approfondi montre combien l’épargne financière française, à travers les travaux de l’OPEF, s’érige comme un levier majeur pour édifier un système économique plus responsable, éduqué et performant.