L’entreprise écossaise avait mis en place un plan d’investissement de 30 millions de livres sterling pour lutter contre le changement climatique. C’est par l’achat d’un site de 830 hectares, sur lequel Brewdog plantera un million d’arbres que l’initiative prend forme. De plus, le brasseur participe déjà à l’alimentation d’énergie éolienne des bars de Grande-Bretagne, au recyclage des eaux usées…

« Notre carbone. Notre problème. Donc, nous allons le résoudre nous-mêmes », déclare James Watt, cofondateur de BrewDog. « Le consensus scientifique est clair : nous sommes somnambules au bord d’une falaise. Si le monde n’est pas confronté au problème urgent du carbone, la science nous dit que les résultats seront catastrophiques. Il y a eu trop de sottises pendant trop longtemps. Les gouvernements se sont montrés totalement incompétents face à cette crise. Le changement dont notre monde et notre société ont besoin, doit venir des entreprises progressistes et nous voulons jouer notre rôle et imprégner nos couleurs au mât ».

C’est avec son partenaire Mike Berners-Lee, fondateur de la société Small World Consulting et expert en empreinte carbone, que cette stratégie a vu le jour.

« La création de forêts de cette ampleur est au premier plan de la lutte pour la séquestration du carbone atmosphérique au Royaume-Uni et la BrewDog Forest sera l’une des plus grandes forêts indigènes créées au Royaume-Uni depuis de nombreuses années » , précise le directeur de Scottish Woodlands, David Robertson.

Enfin, à terme, cette stratégie vise à convaincre et inciter le maximum d’entreprises à se pencher sur leur comportement environnemental. En effet, « par notre travail chez BrewDog, nous voulions établir une nouvelle norme pour toutes les entreprises », ajoute le cofondateur.

Quoi qu’il en soit, BrewDog est fier de son bilan et le revendique !
Cheers.