Le climat économique français actuel, marqué par un panorama d’entreprises de toutes tailles luttant pour maintenir leur stabilité financière, suscite une attention particulière.

Selon les chiffres mis en avant par Allianz Trade, plus de 17 000 défaillances ont été enregistrées au deuxième trimestre 2025, un signe de la résurgence des risques de crédit et d’un environnement conjoncturel tendu.

Regain de défaillances au deuxième trimestre 2025

Les récentes statistiques publiées indiquent que les défaillances d’entreprises en France ont atteint 17 085 procédures sur la période d’avril à juin 2025, affichant une hausse de 3,5 % par rapport au deuxième trimestre 2024. Sur douze mois glissants, on dépasse les 67 000 entreprises en cessation de paiement, liquidations ou redressements. Cette progression, modérée mais toujours significative, se situe dans le prolongement de la tendance amorcée dès la fin de l’année 2024.

Pour rappel, Allianz Trade est la marque employée pour décrire l’ensemble des services d’assurance-crédit proposés par Euler Hermes. Les données actuelles témoignent d’un double mouvement : un léger repli par rapport au premier trimestre 2025 (-6 %) mais, en comparaison annuelle, la trajectoire demeure orientée à la hausse. Cela souligne un rééquilibrage progressif, après une période anormalement basse en 2020-2021, où les mesures de soutien gouvernementales avaient maintenu sous perfusion de nombreuses entités fragilisées.

Grâce aux aides publiques d’urgence, aux moratoires de charges fiscales et sociales ainsi qu’au prêt garanti par l’État (PGE), un grand nombre de PME sont parvenues à éviter les procédures collectives. Avec le retrait graduel de ces soutiens et la récupération de créances par l’État, on observe un rebond mécanique qui s’inscrit dans la moyenne historique.

Au-delà de la normalisation, le contexte reste marqué par la volatilité, puisqu’un cumul de crises (hausse du coût de l’énergie, tensions géopolitiques, redressement progressif des taux d’intérêt) ne laisse guère de répit aux trésoreries d’exploitation. Ce retour à une sinistralité plus élevée en 2025 illustre la fragilité structurelle d’une partie du tissu économique hexagonal.

Vers un niveau historique de faillites fin 2025

Avec la perspective de terminer l’année en franchissant la barre symbolique des 67 500 défaillances, les observateurs s’inquiètent d’un possible record s’approchant des niveaux les plus élevés enregistrés au cours de la décennie passée. Les mesures sanitaires, puis le redémarrage post-crise, ont engendré des chocs successifs pour les entreprises, lesquelles ont dû faire face à un triple défi :

  • Fin progressive des aides publiques et remboursement des dettes contractées pendant la pandémie.
  • Reprise des poursuites administratives et fiscales, restées en suspens durant la période spéciale.
  • Montée des tensions commerciales entraînant une incertitude sur les marchés internationaux.

Ce troisième point, lié à la guerre commerciale initiée par les États-Unis, pèse sur les plans d’expansion à l’export et pourrait gonfler le nombre de faillites à hauteur de 67 500 cas au total d’ici la fin 2025. D’après les estimations, même si un tassement est anticipé en 2026, le nombre de défaillances resterait élevé, avoisinant alors 65 000 procédures.

Bon à savoir sur la hausse des défaillances

Historiquement, le seuil de 60 000 à 65 000 défaillances annuelles représente déjà un signal de dégradation notable. Le franchissement des 67 500 en 2025 alerte sur un climat économique incertain, dénonçant la vulnérabilité de nombreux secteurs, grands groupes compris.

Pour de nombreux analystes, la normalisation s’opère plus lentement que prévu malgré un léger ralentissement du rythme d’augmentation sur les deux premiers trimestres de 2025 (autour de +3 %). Les défaillances conservent donc une dynamique ascendante tout en présentant des effets d’entraînement significatifs d’une branche à l’autre.

Après l’augmentation de +18 % observée dès le troisième trimestre 2024, divers signaux laissaient penser que l’on approchait d’un point de bascule. Les chiffres du quatrième trimestre 2024 (+9 %) et des deux premiers de 2025 (+3 % chacun) montrent une modération. Néanmoins, ce confort demeure relatif, car les entreprises restent nombreuses à déposer le bilan.

Une répartition sectorielle inégale

Si le commerce de détail demeure stable, il se situe toutefois à un niveau élevé de sinistralité, traduisant une certaine résilience d’entreprises peu dépendantes des exportations ou bénéficiant d’une consommation intérieure encore solide. En revanche, plusieurs filières affichent des hausses nettes, comme le transport et l’entreposage (+16 %), l’agriculture (+14 %) ou l’information-communication (+13 %).

Le secteur de la construction, historiquement très exposé et pesant 21 % des défaillances, enregistre pour sa part +874 faillites supplémentaires sur un an. Il devance les services aux entreprises (+845), l’hébergement-restauration (+791) et les services aux particuliers (+638). Signe de la persistance d’un contexte difficile, on note aussi que cinq secteurs dépassent largement les moyennes 2010-2019, notamment le transport-entreposage, qui se situe 62 % au-dessus.

De fortes disparités selon les branches

Les activités liées au commerce de gros se démarquent en ne retrouvant pas leurs statistiques pré-Covid, avec un niveau de défaillance inférieur de 7 % à la décennie précédente. En revanche, la construction voit son taux de défaillance grimper fortement, signe des difficultés d’un marché immobilier en perte de vitesse.

Par ailleurs, les redressements judiciaires augmentent de 12 % sur la période allant de juin 2024 à juin 2025, tandis que la procédure de sauvegarde reste marginale avec 2,2 % de l’ensemble des mises en procédure collective. La liquidation judiciaire, qu’elle soit directe ou après redressement, demeure la voie la plus empruntée, représentant près de 69 % des cas.

Propagation de la crise aux grandes entreprises

Bien que la sinistralité ait d’abord affecté les petites entités, les grandes entreprises se retrouvent désormais elles aussi sous pression. Allianz Trade relève que les “hautes tranches” de chiffre d’affaires accusent un rebond à deux chiffres en matière de défaillances. Une situation d’autant plus sensible que la somme des passifs fournisseurs continue de progresser (+5 %), dépassant les 6,6 milliards d’euros.

Dans le même temps, le chiffre d’affaires cumulé des firmes en cessation de paiement reste proche de 33,1 milliards d’euros, en légère baisse sur un an (-3 %) mais toujours à un niveau préoccupant. Cette redistribution du risque vers les structures plus imposantes suggère une contagion généralisée du phénomène, où aucun segment de marché ne paraît épargné.

Le passif fournisseur regroupe toutes les dettes envers les fournisseurs. Lorsque de grandes entités se retrouvent défaillantes, elles peuvent entraîner dans leur chute un réseau d’entreprises plus modestes. Cette vulnérabilité en cascade conduit parfois à un effet domino, d’où le rôle clé des solutions d’assurance-crédit.

Allianz Trade, par sa position de leader mondial, insiste sur le fait que la vigilance doit être renforcée en cette phase où plusieurs risques systémiques se superposent. Les 200 experts consacrés à l’analyse du risque crédit, présents dans 23 délégations régionales, ont pour mission de mesurer la soutenabilité des partenaires de leurs clients, afin d’éviter toute défaillance en chaîne.

Hoffman & Fils : diversification trop tardive

Parmi les entreprises de taille significative qui ont fait faillite en 2025, on retrouve l’exemple fictif de Hoffman & Fils, acteur dans la métallurgie. Après plusieurs mois de recul de son principal marché, elle a entamé une diversification dans les services associés (maintenance industrielle) mais celle-ci est intervenue trop tard. Le poids des dettes liées aux acquisitions de nouveaux équipements, conjugué au recul des commandes, a provoqué la mise en redressement judiciaire, avant une liquidation faute de repreneur.

L’histoire de cette société souligne à quel point la transformation stratégique, réalisée dans la précipitation, peut s’avérer insuffisante si la trésorerie est déjà sous tension. Elle met également en lumière la difficulté pour des entreprises de taille intermédiaire à résister à un retournement sectoriel rapide, surtout lorsque les appuis financiers publics se retirent.

Les chiffres clés en un coup d’œil

Pour mieux illustrer l’état de la situation, voici un tableau comparatif synthétisant quelques données pertinentes sur la période récente :

Métriques Valeur T2 2025 Évolution sur 1 an
Total de défaillances (12 mois glissants) 67 000 +3,5 %
Défaillances T2 2025 17 085 +3,5 % vs T2 2024
Passif fournisseurs cumulé 6,6 Md€ +5 %
Chiffre d’affaires cumulé 33,1 Md€ -3 %

Les chiffres sur le passif fournisseurs et le chiffre d’affaires cumulé suggèrent que, malgré une normalisation apparente, la résilience des entreprises demeure précaire. Les conséquences d’une cessation de paiement pour des firmes plus importantes peuvent produire un choc d’ampleur dans toute la chaîne de valeur.

Transports Mimo : stratégie et résultats

Transports Mimo, PME solidement implantée sur le marché du fret routier, a connu une expansion rapide en 2022 et 2023. Cependant, la hausse des coûts du carburant y a généré un surcoût difficile à compenser. Avec la baisse de la demande due à la guerre commerciale et la concurrence tarifaire acharnée, leur résultat opérationnel a plongé de 30 % en un an, menant à un redressement judiciaire en mai 2025. Ce cas illustre parfaitement la vulnérabilité d’un secteur affecté par la montée des prix de l’énergie combinée aux pressions internationales.

Procédures collectives : de la sauvegarde à la liquidation

Le droit français prévoit plusieurs voies de résolution pour les entreprises en difficulté. Au cours du deuxième trimestre 2025, on constate une forte prévalence des liquidations judiciaires (69 %), techniquement plus simples, mais souvent fatales pour l’entreprise. Les redressements judiciaires, en augmentation de 12 %, sont décisifs pour tenter de préserver l’outil économique, mais n’aboutissent pas toujours à un plan de continuation viable.

Quant à la sauvegarde, elle reste inférieure à 400 cas trimestriels, représentant moins de 3 % des procédures. Peu utilisée, cette option pourrait néanmoins séduire des dirigeants qui souhaitent anticiper les difficultés et solliciter un réaménagement du passif avant l’état de cessation de paiement. Néanmoins, faute de sensibilisation et par crainte de dévoiler des tensions financières, de nombreuses entreprises n’y recourent pas.

Différence entre redressement et liquidation

Le redressement judiciaire vise à permettre la poursuite de l’activité et la préservation des emplois, tandis que la liquidation entraîne l’arrêt complet de l’activité, la vente des actifs et la distribution aux créanciers. Dans un contexte de relance fragile, de nombreuses entreprises ne parviennent plus à honorer leurs dettes, aboutissant souvent à la liquidation.

Outre ces procédures, des outils de prévention (type mandat ad hoc ou conciliation) sont également à disposition. Ils permettent d’intervenir en amont pour négocier avec les créanciers et préserver l’entreprise. Pourtant, s’engager dans la conciliation requiert une transparence financière et un accompagnement technique que les dirigeants n’ont pas toujours le temps ou les moyens de mobiliser.

Facteurs de risque multiformes et incertitudes géopolitiques

Les défaillances d’entreprises ne résultent pas seulement de problèmes de gestion interne. Elles se nourrissent aussi d’éléments externes qui peuvent perturber considérablement la solvabilité. On peut citer :

  1. L’augmentation du coût de l’énergie: aggravant la balance financière des entreprises industrielles comme de certains services énergivores.
  2. La remontée des taux directeurs: rendant plus onéreux le financement de la dette et limitant l’accès à la trésorerie.
  3. L’instabilité géopolitique: qui se traduit par des guerres commerciales, des sanctions économiques ou des hausses de droits de douane.

La combinaison de ces facteurs mine progressivement la rentabilité, tout en comprimant les marges bénéficiaires. Certaines PME attaquées sur plusieurs fronts n’hésitent d’ailleurs plus à solliciter des restructurations profondes, voire à se rapprocher d’autres acteurs pour mutualiser les coûts. Mais, sans accompagnement adéquat, le risque de défaillance demeure élevé.

Les Ateliers du Littoral : cap sur l’international compromis

Autre illustration : Les Ateliers du Littoral, une PME spécialisée dans la fabrication de meubles en bois, qui escomptait se développer à l’international au second semestre 2025. La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine a entraîné un coût supplémentaire sur certaines matières premières importées, et les droits de douane à l’export ont dissuadé les acheteurs étrangers. Le plan d’expansion est tombé à l’eau, obligeant l’entreprise à repenser sa stratégie pour échapper au dépôt de bilan. Cet exemple montre l’enchevêtrement grandissant, entre tensions mondiales et santé de TPE-PME locales.

L’exposition internationale devient un handicap si elle n’est pas couverte par des garanties solides ou un pilotage fin du cash-flow. À l’inverse, des entreprises focalisées sur un marché intérieur résilient, comme la distribution alimentaire ou la santé, semblent mieux absorber les chocs externes.

Quelles parades pour préserver la stabilité financière?

S’agissant du niveau élevé de défaillances, la prévention se révèle essentielle. Les entreprises sont encouragées à :

  • Suivre de près l’évolution des capacités de remboursement et des ratios d’endettement.
  • Miser sur des réserves de trésorerie suffisantes pour encaisser les délais de paiement rallongés.
  • Développer des stratégies de diversification géographique ou sectorielle afin de répartir les risques.
  • Mettre en place de bonnes pratiques de gouvernance, garantissant une réactivité face aux imprévus.

Dans ce cadre, l’assurance-crédit joue un rôle déterminant. Elle sécurise les créances commerciales et parfois même les transactions à l’export. Au-delà de l’indemnisation, l’assureur-crédit remplit une fonction de veille, en alertant les entreprises lorsqu’un de leurs partenaires se trouve en situation délicate.

Avec plus de 200 analystes et experts, répartis dans plus de 20 délégations en France, Allianz Trade (Euler Hermes) offre un suivi en continu de la solvabilité des entreprises. Cette expertise se révèle cruciale pour éviter l’effet domino où la faillite de l’un se répercute en cascade sur d’autres.

En parallèle, les pouvoirs publics continuent de promouvoir la médiation du crédit afin d’aider les sociétés à renégocier leurs dettes bancaires. Toutefois, l’efficacité de ces mécanismes dépend souvent de la rapidité à solliciter l’aide extérieure et de la transparence financière de la direction sur ses difficultés.

Nouvelle dynamique post-2021 : des fondamentaux fragiles

Malgré une reprise partielle de l’activité économique après la crise sanitaire, la France n’a pas retrouvé un équilibre pérenne. Les mesures d’urgence avaient artificiellement repoussé la vague de défaillances. Or, face aux défis persistants (stress économique, obligations de remboursement, coûts variables en hausse), le palier historique du nombre de faillites a été franchi dès 2024, entraînant un recalibrage sévère.

Du côté des TPE, la réouverture partielle des activités n’a pas toujours suffi à restaurer la rentabilité. Certaines travaillent à faible marge, subissent un poids de charges fixes conséquent et peinent à répercuter la hausse de leurs frais sur les prix de vente. En parallèle, la digitalisation forcée a accentué la concurrence, avec un rapport de force souvent défavorable aux plus petites entités.

Chez les grands groupes, la dette accumulateur de liquidités en 2020-2021 pendant la crise Covid doit aujourd’hui être remboursée. Dans un contexte de remontée des taux, ces charges financières alourdissent le compte de résultat. L’idée entretenue pendant la crise d’un “quoi qu’il en coûte” est donc révolue, créant un retour marqué à des conditions de financement plus strictes et plus coûteuses.

Sur le long terme, des initiatives visant à améliorer la solidité des entreprises françaises (accès facilité aux financements, dispositifs d’accompagnement, programmes d’investissement) pourraient atténuer la pression. Encore faudra-t-il que la croissance économique soutienne cette dynamique, ce qui demeure incertain face à la conjoncture internationale.

Point de vue légal et défis futurs

Juridiquement, la France continue d’enrichir son cadre des procédures collectives, cherchant un équilibre entre la protection des créanciers et le maintien de l’activité économique. Toutefois, des acteurs économiques redoutent une complexification du droit, susceptible de freiner la réactivité des entrepreneurs en difficulté.

Du côté des réformes, plusieurs pistes sont envisagées :

  1. Renforcer l’information et l’accompagnement des TPE pour recourir plus précocement aux procédures préventives.
  2. Offrir une plus grande souplesse dans l’extension de la sauvegarde aux groupes, afin de traiter globalement les difficultés de sociétés affiliées.
  3. Mieux protéger les créanciers essentiels, en particulier les fournisseurs stratégiques ainsi que les salariés.

Les autorités cherchent également à endiguer les défaillances en cascade en encourageant la négociation amiable, tout en veillant à débusquer les fraudes. Ainsi, la lutte contre le détournement frauduleux d’actifs ou les montages abusifs lors de passages en procédure figure au programme des juridictions commerciales.

Une vigilance légale renforcée

La crise a mis en évidence des comportements à risque, comme la sous-déclaration de passifs ou l’absence de constitution de réserves obligatoires. Les tribunaux veillent à traquer ces pratiques, afin de préserver l’écosystème et d’éviter que certaines entreprises ne profitent des procédures pour échapper à leurs responsabilités.

Regard technique sur la sinistralité persistante

Malgré un moindre emballement récent, la persistance d’une sinistralité supérieure à 65 000 défaillances annuelles se révèle préoccupante. Les entreprises fragiles subissent un cumul d’aléas : conjoncture moins porteuse, contraintes légales croissantes, pressions concurrentielles globalisées. La dynamique inflationniste, en plus de réduire le pouvoir d’achat des consommateurs, renchérit le coût des approvisionnements.

On assiste en conséquence à une sensible dégradation du ratio de couverture de la dette. Les établissements de crédit deviennent également plus sélectifs, exigeant parfois des garanties accrues ou des taux de prêt majorés. De leur côté, les entreprises tardent à répercuter ces surcoûts sur leurs prix de vente, dans un marché déjà concurrentiel.

Le bulletin de santé économique se trouve alors dans un état délicat, où l’on aplatit la courbe des défaillances sans réellement la faire plonger. Certains individus voient dans ce phénomène un “nouveau normal” : un socle élevé de défaillances, résultat d’activités structurellement peu rentables ou trop endettées, qui ne peuvent plus échapper au couperet du marché.

Un horizon prudent pour les entreprises françaises

La multiplication des risques met en lumière l’importance de la prévention. De l’analyse de solvabilité de chaque partenaire à l’investissement dans l’innovation pour consolider des avantages compétitifs, tout indique que la résilience d’une entreprise est un ensemble cohérent de paramètres à surveiller de près.

Dans cette bataille, la combinaison assurance-crédit, accompagnement public et bonne gestion interne forme un rempart contre l’effondrement. Les acteurs institutionnels tels qu’Allianz Trade jouent un rôle clé en fournissant un appui technique, et en avertissant sur les points de rupture potentiels. Les entreprises restent néanmoins les premières responsables de leur structure financière, et doivent prendre la mesure d’une exposition désormais mondiale, dans un contexte oscillant entre guerres économiques et pressions inflationnistes.

Cet article illustre la ténacité d’un climat économique sous tension, où 2025 semble marquer à la fois la confirmation d’un haut niveau de défaillances et l’exigence d’une gestion des risques de plus en plus exigeante.