Une nouvelle alliance pour propulser l’immunothérapie à Nantes
Découvrez comment OSE Immunotherapeutics s'associe à Inserm Transfert et Nantes Université pour innover dans l'immunothérapie.

« Nous sommes très heureux d’engager cette nouvelle collaboration », déclare Nicolas Poirier, directeur général d’OSE Immunotherapeutics. En deux annonces rapprochées les 25 et 26 septembre 2025, la biotech nantaise cadence sa trajectoire : communication sur sa trésorerie au 30 juin et alliance avec Inserm Transfert et Nantes Université pour doper l’innovation en immunothérapie. Les investisseurs scrutent désormais l’Assemblée générale du 30 septembre.
Partenariat stratégique à Nantes : accélérateur d’immunothérapie
Officialisée le 26 septembre 2025, l’alliance entre OSE Immunotherapeutics, Inserm Transfert et Nantes Université vise à convertir des résultats académiques prometteurs en actifs cliniques et industriels. L’objectif est explicite : accélérer la mise sur le marché de thérapies de rupture en coordonnant R&D publique et développement pharmaceutique privé, dans des aires thérapeutiques où la demande médicale non satisfaite demeure élevée.
Le communiqué souligne des compétences complémentaires : OSE apporte son expérience de développement et de design d’essais, tandis que les partenaires académiques fournissent des technologies issues de la recherche publique et un accès privilégié aux équipes de laboratoires d’excellence. La dynamique de transfert de connaissances se trouve ainsi structurée dès l’amont pour maximiser la productivité de la R&D et réduire les frictions habituelles entre découverte et développement.
OSE Immunotherapeutics, Inserm Transfert et Nantes Université : périmètre et objectifs
OSE Immunotherapeutics, cotée à Paris sous le code ISIN FR0012127173 et le mnémo OSE, pilote des programmes d’immunothérapie contre le cancer et les maladies auto-immunes. Inserm Transfert intervient en valorisation et transfert de technologie pour l’INSERM, depuis la gestion de la propriété intellectuelle jusqu’aux accords de co-développement. Nantes Université renforce le continuum recherche-soin par ses pôles d’excellence en biotechnologies et la proximité avec des équipes hospitalo-universitaires.
Cette alliance se veut un catalyseur pour identifier, sécuriser et maturer des inventions issues des laboratoires, en favorisant des partenariats industriels plus rapides et mieux calibrés. La trajectoire attendue couvre la preuve de concept préclinique, la première administration chez l’humain et, pour certains assets, la montée en puissance d’essais multicentriques.
Gouvernance scientifique et transfert technologique : qui fait quoi
En pratique, l’écosystème mobilise trois leviers critiques :
- Technologies et IP académiques : identification et sécurisation des inventions, structuration de la propriété intellectuelle et accords de licence pertinents.
- Industrialisation et clinique : développement, design d’essais, critères d’évaluation, sécurité et qualité, avec un pilotage par OSE conforme aux standards internationaux.
- Circuits de financement : articulation des financements publics compétitifs, des collaborations et d’éventuelles coentreprises ou accords de co-développement.
Le dispositif met en avant un schéma d’exécution agile : une gouvernance scientifique resserrée, des jalons partagés et une feuille de route capable d’orienter rapidement les ressources vers les programmes les plus différenciants.
Bon à savoir : que couvre un accord de valorisation académique
Sans dévoiler de clauses confidentielles, un accord de valorisation académique recouvre généralement :
- Propriété intellectuelle : dépôts de brevets et gestion des droits associés aux résultats.
- Licensing : licences exclusives ou non exclusives, avec jalons et redevances potentiels.
- Transfert de savoir-faire : protocoles, lignées cellulaires, matériaux biologiques, data packages.
- Plan de maturation : objectifs, jalons technologiques, critères de go/no-go.
- Conformité : exigences éthiques, réglementaires et de traçabilité des données et échantillons.
Enjeux industriels et cliniques : de la recherche publique au lit du patient
Le défi des immunothérapies tient autant à la science qu’à l’industrialisation. Les plateformes d’anticorps monoclonaux et de vaccins thérapeutiques nécessitent des processus de production robustes, une qualité pharmaceutique irréprochable et des essais cliniques rigoureux pour démontrer efficacité et sécurité. En unissant forces académiques et industrielles, les partenaires cherchent à réduire les temps de cycle et renforcer la probabilité de succès des programmes.
Pour la France, l’enjeu dépasse une seule société. Il s’agit de consolider une chaîne de valeur nationale capable d’orchestrer découverte, développement, essais cliniques et, à terme, production sur le territoire, afin d’améliorer l’accès des patients à des traitements innovants.
Plateformes d’anticorps et vaccins thérapeutiques : effets attendus
Les plateformes développées par OSE Immunotherapeutics ciblent les réponses immunitaires adaptatives et innées, pour traiter des pathologies complexes. L’intégration d’innovations issues des laboratoires de l’INSERM et de Nantes Université peut enrichir le pipeline avec des candidats différenciants, qu’il s’agisse de nouvelles cibles, de mécanismes d’action originaux ou d’optimisations de formulation et d’administration.
- Amélioration du ciblage : anticorps plus sélectifs, stratégies de combinaison et biomarqueurs.
- Optimisation des schémas thérapeutiques : posologies, séquences et lignes de traitement.
- Transversalité : applications potentielles en oncologie, auto-immunité, transplantation.
Ce modèle partenarial vise une traction clinique plus rapide en s’appuyant sur des réseaux hospitalo-universitaires familiers des protocoles de pointe, tout en garantissant les standards de qualité requis pour le passage en phase réglementée.
En pratique, l’immunothérapie engage le système immunitaire du patient contre la maladie. Anticorps monoclonaux, vaccins thérapeutiques et modulateurs de checkpoints agissent sur des cibles spécifiques pour relancer ou orienter la réponse immunitaire. En clinique, cela implique un suivi fin des effets, l’adaptation aux profils biologiques des patients et, souvent, des combinaisons avec d’autres stratégies thérapeutiques.
Repères cliniques pour les biotechs françaises
Les étapes classiques comprennent :
- Preclinique : preuves d’efficacité et de sécurité sur modèles pertinents.
- Phase I : évaluation de la tolérance et détermination de la dose.
- Phase II : signal d’efficacité et optimisation du protocole.
- Phase III : confirmation statistique sur une population élargie.
À chaque étape, la qualité des données, la gouvernance des essais et la gestion des risques conditionnent la vitesse d’exécution et l’attractivité pour des partenaires industriels.
Gouvernance et cap stratégique : une AG décisive le 30 septembre 2025
L’Assemblée générale d’OSE Immunotherapeutics se tiendra le 30 septembre 2025, après un report annoncé par la société. Cette échéance cristallise deux orientations actionnariales quant à la stratégie 2025 et au-delà. Les débats portent sur la priorisation de la R&D, l’architecture des partenariats et la discipline d’investissement à appliquer dans un environnement de financement sélectif.
L’issue du vote pourrait infléchir la trajectoire des programmes, en particulier l’allocation des ressources entre projets de maturation avancée et initiatives d’innovation plus amont. Dans ce contexte, la direction valorise le partenariat académique comme un levier de productivité et de diversification de pipeline, sans divulguer d’objectifs chiffrés à ce stade.
Deux visions actionnariales face aux priorités de R&D
Sans entrer dans les détails de résolution, les positions en présence s’articulent généralement autour des questions suivantes :
- Focalisation versus diversification : concentrer les ressources sur quelques actifs leaders ou maintenir un portefeuille plus large pour mutualiser le risque scientifique.
- Partenariats : préférer des accords précoces pour réduire l’exposition financière ou retarder ces accords afin de capter davantage de valeur après des jalons cliniques.
- Calendrier de financement : articuler les besoins de trésorerie avec le tempo des essais et des dépôts réglementaires.
Le partenariat académique annoncé peut faciliter un deal-flow technologique plus dense et mieux maîtrisé, susceptible d’alimenter la société en candidats répondant à des critères cliniques et industriels précis.
Calendrier d’entreprise : AG reportée et communication de trésorerie
La société a publié, le 25 septembre 2025, sa position de trésorerie au 30 juin 2025, avec l’objectif d’informer les marchés avant l’AG. Les données chiffrées détaillées ne sont pas intégrées aux annonces publiques immédiates. Cette communication vient éclairer le débat actionnarial et le rythme d’exécution des projets prioritaires, dans une phase où la visibilité financière est un paramètre central pour toute biotech cotée.
Le séquencement des annonces renforce la lisibilité du couple stratégie scientifique et capacité d’exécution, deux volets que scruteront les investisseurs lors de la réunion du 30 septembre (source Boursorama, 25 et 26 septembre 2025).
AG d’une biotech cotée : repères juridiques utiles
En France, les Assemblées générales sont régies par le Code de commerce. À retenir :
- Convocation et ordre du jour : information préalable des actionnaires et publication réglementaire.
- Votes : résolutions ordinaires ou extraordinaires selon la nature des décisions.
- Communication : transparence financière et informations sur les perspectives, sous réserve des obligations de marché.
Pour les biotechs, l’AG est un moment clé de sanction de la stratégie, de la trajectoire de trésorerie et de la gouvernance des projets cliniques.
Position financière et communication aux marchés
La position de trésorerie au 30 juin 2025 a été communiquée sans chiffres détaillés à ce stade. L’initiative vise à préparer le vote des actionnaires et à clarifier la séquence financière au regard des jalons scientifiques. Le management signale ainsi une volonté de cadencer l’information et de se conformer aux attendus de place en amont d’une échéance de gouvernance sensible.
Les investisseurs se concentrent habituellement sur la visibilité de financement au regard du plan d’études cliniques, des dépenses de R&D et des options de partenariat. La nouvelle alliance avec Inserm Transfert et Nantes Université peut, à terme, favoriser des mécanismes de co-développement ou des schémas de valorisation progressifs, sans que la société n’ait annoncé de dispositif financier spécifique à ce jour.
Trésorerie au 30 juin 2025 : information préalable aux votes
Conformément aux bonnes pratiques de marché, la publication de la situation de trésorerie avant l’AG permet de cadrer les discussions stratégiques. Elle éclaire les arbitrages possibles entre intensité de R&D, phasage des études et calendrier des partenariats. En l’absence d’éléments chiffrés rendus publics dans l’immédiat, les investisseurs devront s’appuyer sur les jalons récents et la capacité du partenariat à générer des actifs de qualité.
Dans l’écosystème biotech, la gestion du cash-burn, la flexibilité des coûts et l’alignement des dépenses sur des jalons binaires sont les leviers classiques permettant de prolonger l’horizon de financement sans diluer précocement.
Ce que les investisseurs peuvent déjà lire entre les lignes
Plusieurs messages peuvent être retenus :
- Accélération pipeline : le partenariat ouvre un canal privilégié de projets issus d’une recherche académique reconnue.
- Discipline d’exécution : la communication financière en amont de l’AG signale une attention portée à la gouvernance et aux attentes du marché.
- Flexibilité stratégique : l’entreprise peut ajuster la balance entre projets internes et co-développés selon l’issue de l’AG.
Sans montant communiqué, le marché restera attentif aux prochaines publications statutaires et aux précisions que la société pourrait apporter sur la priorisation des ressources et les calendriers cliniques.
Les analystes regardent en priorité : la visibilité de trésorerie, le rythme de consommation de cash, le calendrier des jalons cliniques, la qualité du portefeuille de brevets, la profondeur des partenariats, les risques réglementaires, ainsi que les éléments de pharmacovigilance. L’évolution du cours reflète souvent l’enchaînement de ces marqueurs plutôt que des agrégats financiers classiques.
Écosystème français de la santé : alignement avec les politiques publiques
Au-delà du cas d’OSE Immunotherapeutics, cette alliance illustre la capacité du modèle public-privé français à structurer des filières d’excellence. L’INSERM se situe au cœur du transfert de technologies vers l’industrie, rôle que prolonge Inserm Transfert via la maturation de projets et la gestion des droits de propriété intellectuelle. Nantes Université apporte un écosystème académique et hospitalier propice aux essais cliniques précoces, condition décisive pour les immunothérapies.
L’articulation avec les stratégies nationales en santé et en données, notamment l’ambition de diffuser l’IA et de valoriser les données de santé dans un cadre sécurisé, conforte le positionnement de tels partenariats. Des initiatives publiques visent à accélérer la recherche et l’innovation en santé, tout en renforçant l’éthique, l’interopérabilité et la souveraineté numérique des données cliniques (Ministère de la Santé, stratégie nationale, voir sources officielles).
L’Inserm et Nantes Université : catalyseurs d’innovation
Les laboratoires affiliés à l’INSERM et à Nantes Université bénéficient d’un capital scientifique reconnu. Pour une biotech cotée, coopérer au plus près des équipes de recherche et des centres hospitalo-universitaires permet d’augmenter la pertinence des hypothèses cliniques, de faciliter l’accès à des cohortes et de co-construire des protocoles adaptés aux spécificités locales et européennes.
L’implication de ces acteurs publics favorise aussi la qualité des données collectées, essentielle pour la reproductibilité des résultats et l’obtention d’autorisations réglementaires. Le partenariat annoncé capitalise sur cette densité académique pour soutenir des trajectoires de développement ciblées.
La France promeut l’IA et les données de santé
Les politiques publiques françaises cherchent à intégrer l’IA dans la chaîne de valeur des soins, de la recherche au suivi des patients, avec une attention portée à la sécurité et à la gouvernance des données. Pour les immunothérapies, l’IA peut servir à affiner la stratification des patients, à détecter des signaux d’efficacité plus précoces et à optimiser la conception des essais. Ces orientations nationales offrent un cadre utile pour des partenariats académiques et industriels ambitieux (voir stratégie gouvernementale citée dans les sources).
Dans cette perspective, un consortium réunissant biotech, valorisation académique et université, comme celui annoncé à Nantes, s’inscrit dans un mouvement de fond visant à rendre la recherche translationnelle plus rapide et plus prédictive.
La valorisation d’une biotech dépend moins d’agrégats comptables que de jalons scientifiques crédibles, de brevets solides et d’un accès à des sites cliniques performants. Le soutien d’acteurs publics majeurs et la qualité des collaborations renforcent la confiance des partenaires pharmaceutiques et des investisseurs, conditionnant l’accès à des financements compétitifs à chaque étape.
Qui est OSE Immunotherapeutics : ancrage nantais et pipeline immuno
Basée à Nantes, OSE Immunotherapeutics se concentre sur des immunothérapies innovantes pour le traitement des cancers et des maladies auto-immunes. La société combine des plateformes d’anticorps monoclonaux et de vaccins thérapeutiques avec un savoir-faire de développement clinique. Elle pilote des essais en oncologie et en transplantation, avec une logique d’optimisation des mécanismes d’action et des signatures biologiques associées.
Le partenariat officialisé avec Inserm Transfert et Nantes Université vient compléter ce socle par des apports technologiques issus de la recherche publique. Dans un environnement concurrentiel, l’association de compétences académiques et industrielles peut améliorer la différenciation des candidats et, in fine, la valeur qui leur est attribuée lors des discussions de licensing ou de co-développement.
OSE Immunotherapeutics : stratégie et résultats
La stratégie affichée repose sur trois axes :
- Innovation ciblée : alimenter le pipeline avec des programmes différenciants sur des segments à fort besoin médical.
- Exécution clinique : structurer le design des études pour maximiser la lisibilité des résultats.
- Partenariats : sécuriser des alliances pour partager les coûts et accélérer le time-to-market.
Les déclarations d’engagement en faveur de partenariats stratégiques, réitérées dans les communications publiques, confirment un modèle ouvert. Le nouvel accord pourrait, selon les termes disponibles, faciliter des collaborations additionnelles ou ouvrir la voie à des financements selon l’avancement des programmes, sans éléments contractuels divulgués.
Trajectoire corporate : trois signaux clés à surveiller
- Issue de l’AG du 30 septembre 2025 : orientations de R&D et gouvernance financière.
- Calendrier des jalons cliniques : communication sur l’avancement des essais en cours.
- Partenariats et licences : nouveaux accords, extensions ou entrées en co-développement.
Ces signaux déterminent l’appétit des investisseurs et la capacité de l’entreprise à dérouler son plan.
Après le 30 septembre : quels signaux pour les investisseurs
La séquence ouverte par l’annonce du 26 septembre 2025 place OSE Immunotherapeutics sur un terrain de jeu lisible : un socle académique et hospitalier solide, un pipeline focalisé sur des mécanismes immunitaires différenciants et une gouvernance appelée à clarifier ses priorités. Le signal attendu est celui d’un agenda d’exécution lisible, capable d’aligner les ressources financières avec des jalons créateurs de valeur.
Le marché suivra l’issue de l’AG et la capacité à traduire le partenariat en actifs cliniques tangibles. Pour l’écosystème français, le trio OSE-Immunotherapeutics, Inserm Transfert et Nantes Université illustre un modèle de maturité qui, bien orchestré, peut accélérer la translation du laboratoire au patient. Un rendez-vous à court terme pour des investisseurs en quête de visibilité et de discipline d’exécution.
Prochaine étape : écouter ce que l’AG dira de la stratégie 2025 et mesurer, dans la foulée, la portée opérationnelle du partenariat.