Quels enjeux pour la Rencontre des Entrepreneurs à Roland-Garros ?
Découvrez les détails de la Rencontre des Entrepreneurs de France 2025, un événement clé pour les dirigeants à Roland-Garros à Paris.

Roland-Garros s’apprête à accueillir, fin août 2025, le rendez-vous phare des dirigeants d’entreprise. La Rencontre des Entrepreneurs de France promet une édition plus confortable et plus dense, avec des espaces repensés pour fluidifier les échanges. Pour le Medef Grand Est, cette étape nationale est une rampe de lancement stratégique, au croisement des enjeux économiques, financiers et juridiques qui structurent la compétitivité des territoires.
Roland-garros devient la scène de la ref25, avec une montée en gamme assumée
Les 27 et 28 août 2025, la 7e édition de la Rencontre des Entrepreneurs de France investira le stade Roland-Garros à Paris. Ce choix, déjà officialisé par l’organisation patronale, marque un tournant logistique : assises plus confortables, circulation améliorée, et espaces thématiques élargis pour des échanges plus ciblés.
En regroupant dirigeants, responsables politiques, investisseurs et experts, la REF25 s’installe comme un baromètre du climat des affaires. L’événement assume une ambition claire : produire des débats concrets sur la fiscalité, la transition écologique, la souveraineté technologique et la formation professionnelle, dans un contexte où la prévisibilité réglementaire et l’accès au financement restent des sujets sensibles.
Le format repensé répond à une attente récurrente : permettre aux décideurs de nouer des contacts utiles et d’identifier rapidement des leviers opérationnels. Le cadre de Roland-Garros, emblématique, sert ce double objectif d’audience élargie et de confort d’usage.
REF25 à Roland-Garros : les points à retenir
Dates : mercredi 27 et jeudi 28 août 2025. Lieu : Paris, stade Roland-Garros. Format : conférences plénières, tables rondes thématiques, Village des adhérents, espaces de networking élargis. Orientations : fiscalité des PME, financement, transition écologique, souveraineté technologique, compétences.
Medef grand est en ordre de marche : un stand fédérateur et des objectifs concrets
Le Medef Grand Est jouera un rôle actif au cœur du Village des adhérents avec un stand commun. Objectif : rassembler les entreprises de la région autour de sujets très opérationnels : financement des projets industriels, appui à l’export, attractivité des compétences, réponse aux appels à projets d’innovation.
Cette présence s’appuie sur un double soutien : la force de frappe nationale du réseau patronal et l’appui institutionnel de la Région Grand Est. Au niveau national, le Medef fédère plus de 170 000 entreprises adhérentes, un socle qui pèse dans le dialogue économique et social. Au niveau régional, l’organisation s’affirme comme un relais puissant des attentes des ETI, PME et startups.
- Priorités affichées : défense de la compétitivité fiscale, lisibilité des aides publiques, accélération de l’innovation, accompagnement RH sur les métiers en tension.
- Outils : rendez-vous B2B sur le stand, orientations vers les dispositifs publics, passerelles financières pour des projets transfrontaliers, visibilité renforcée pour les entreprises de croissance.
- Résultats attendus : feuille de route régionale post-REF25, groupes de travail thématiques et agenda de suivi à l’automne 2025.
Qui est le medef grand est ?
Relais régional du Mouvement des entreprises de France, le Medef Grand Est accompagne un tissu entrepreneurial multiforme : industrie automobile et sous-traitance, agroalimentaire, santé, matériaux, numérique et mobilité. Il se positionne comme un porte-voix sur la fiscalité, la simplification administrative et l’accès aux compétences, avec la volonté d’aligner l’action économique sur les trajectoires industrielles à long terme de la région.
Au-delà du plaidoyer, l’organisation fédère des initiatives collectives : mutualisation de stands sur des salons, missions à l’international, et mise en réseau avec des investisseurs. L’ancrage transfrontalier du Grand Est, atout comparatif, est pleinement exploité.
Banque internationale à luxembourg : stratégie et apports transfrontaliers
Partenaire clé de cette présence, la Banque Internationale à Luxembourg, fondée en 1856, opère en France via ses entités et s’est affirmée comme un acteur du financement transfrontalier. Avec plus de 40 milliards d’euros d’actifs, la BIL intervient sur des solutions de crédit, d’investissement et de gestion de trésorerie adaptées aux structures de croissance, notamment celles exposées à des flux entre France, Luxembourg, Belgique et Allemagne.
Cette articulation Banque–Région–Réseau patronal répond à une réalité opérationnelle : de nombreuses PME du Grand Est structurent leurs chaînes de valeur à l’échelle européenne et ont besoin de guichets qui comprennent les contraintes fiscales, douanières et réglementaires des marchés voisins. La REF25 sert ici de hub de mise en relation avec, à la clé, des financements plus fluides.
La mutualisation permet de regrouper des offres financières, juridiques et RH sur un même espace. Les dirigeants gagnent du temps pour comparer les solutions de crédit, identifier des aides régionales, ou planifier des recrutements sur des métiers en tension. En sortie d’événement, un calendrier de suivi structure les décisions pour éviter l’effet vitrine sans impact opérationnel.
Capteurs économiques du grand est : tendances 2024-2025 décodées
Le Grand Est, 57 441 km² pour environ 5,5 millions d’habitants, consolide sa place dans l’économie nationale. Son PIB dépasse 160 milliards d’euros en 2023, tiré par des filières industrielles denses, un agrégat agroalimentaire solide, et un numérique en progression. La région conserve un taux de chômage contenu : 7,2 % en 2024, une lecture compatible avec la résilience industrielle et l’essor des services à haute valeur ajoutée.
Les signaux du marché du travail sont favorables : plus de 20 000 emplois nets créés en 2024 selon les bilans régionaux. Les efforts de formation et d’apprentissage, conjugués aux besoins des filières automobiles, pharmaceutiques et logistiques, soutiennent ces créations. La Banque de France anticipe une croissance de l’activité autour de +1,5 % en 2025, avec une réindustrialisation qui se concrétise par des investissements en modernisation et en décarbonation.
Sur le plan énergétique, les industriels poursuivent les plans d’économie et d’électrification. Le déploiement de PPA, la rénovation des process et l’automatisation ciblée dans les ateliers gagnent du terrain. Les contraintes de chaînes d’approvisionnement demeurent, mais se normalisent, permettant d’absorber des carnets de commandes plus prévisibles.
Le croisement entre économie réelle et finance d’entreprise devient un thème majeur : arbitrages capex, calculs de retour sur investissement en contexte de taux plus élevés, et optimisation des plans de financement public et privé. La REF25, en réunissant décideurs et banquiers, doit déboucher sur des solutions concrètes pour accélérer les projets régionaux.
Deux constats dominent : la stabilisation des marchés a permis aux entreprises de réactiver leurs plans d’investissement, tandis que l’emploi se renforce dans les bassins industriels et logistiques. La contrainte reste la capacité à recruter et à former sur des métiers techniques, et à financer la transformation écologique sans fragiliser les marges.
(INSEE, recensement 2023)
Repères macro du Grand Est à surveiller
- Industrie : l’automobile et ses sous-traitants structurent l’amont.
- Agroalimentaire : levier d’export et de valeur ajoutée locale.
- Numérique : progression double chiffre attendue d’ici 2030, sous réserve d’un accès stable aux compétences et aux financements.
Innovation et french tech : capter les financements et sécuriser la montée en échelle
La dynamique de l’innovation s’appuie sur des dispositifs ciblés. Le programme French Tech 2030 accompagne 100 startups sur des axes stratégiques, adossés au plan d’investissement national. Un budget mobilisé d’environ 1 milliard d’euros sur cinq ans renforce l’effet de levier pour des projets industriels, environnementaux ou numériques de rupture.
Le Grand Est bénéficie d’un positionnement particulier : proximité de marchés européens, coûts immobiliers relativement maîtrisés, écosystèmes universitaires actifs et maillage d’incubateurs. La montée en puissance des pépites régionales, visibles dans la sélection French Tech Next40/120, illustre ce mouvement. La promotion publiée en juin 2025 met en lumière des scale-ups qui combinent traction commerciale, financement structuré et stratégie de gouvernance adaptée à l’hyper-croissance.
French tech 2030 : leviers et contraintes
Les entreprises sélectionnées gagnent en visibilité, en accompagnement inter-administrations et en accès aux dispositifs de financement. En contrepartie, la discipline financière et la gouvernance doivent se muscler : comités indépendants, reportings ESG, propriété intellectuelle sécurisée et conformité export.
La marche critique reste le passage de la R&D à l’industrialisation. Les décisions d’implantation se jouent sur des critères tangibles : disponibilités foncières, raccordements énergétiques, proximité des bassins d’emplois, et soutien régional à la formation. Les retours de terrain montrent que l’alignement entre finance privée et aides publiques est décisif pour accélérer.
(Mission French Tech, 2023)
Startups du grand est : passage à l’échelle et gouvernance
Pour réussir la phase scale-up, les dirigeants opèrent des arbitrages structurants : recrutement de profils seniors, architecture d’un comité stratégique avec des indépendants, formalisation de la gestion des risques et du contrôle interne. Les cycles de levée de fonds sont désormais plus exigeants, avec une granularité fine sur les indicateurs de marge, de récurrence et de cash conversion.
L’accès à des lignes de crédit flexibles, au-delà des tours en capital, devient un complément utile. Les banques actives sur l’axe transfrontalier proposent des financements ponts, des affacturages ciblés et des solutions de couverture de change, pertinents pour des sociétés qui vendent en zone euro élargie ou en franc suisse.
Paris la défense : vitrine et terrain de prospection
La présence de Paris La Défense à la REF25 doit être lue comme un signal de marché : les territoires cherchent à attirer des sièges, des centres R&D et des hubs commerciaux. La compétition entre écosystèmes s’intensifie. Pour les entreprises du Grand Est, la stratégie consiste à capter cette visibilité nationale tout en maximisant les retombées locales : sites industriels modernisés, centres techniques spécialisés, et ancrage supply chain.
Next40/120 regroupe 160 scale-ups selon des critères de traction : croissance du chiffre d’affaires, levées de fonds, créations d’emplois, et capacité à investir dans la R&D. L’inclusion ne garantit pas le succès, mais matérialise un socle de crédibilité utile auprès des financeurs, des grands comptes et des partenaires publics.
Dialogue public-privé : fiscalité, compétences et réindustrialisation au centre des échanges
La REF25 n’est pas une foire. C’est un espace de travail. Les débats attendus portent sur des points concrets : le calibrage des baisses de charges pour les PME, la stabilité des dispositifs d’amortissement accéléré, la simplification des normes environnementales sans renoncer aux objectifs de neutralité, et la montée en gamme des compétences techniques.
Les précédentes éditions ont inspiré des propositions appliquées aux PME, notamment en matière de fiscalité et de formation. Le contexte 2025 pousse à clarifier les trajectoires : comment financer la décarbonation industrielle, sécuriser des approvisionnements stratégiques et développer des chaînes de valeur européennes robustes.
- Fiscalité : visibilité pluriannuelle, neutralité technologique des aides, stabilité des dispositifs pour encourager l’investissement productif.
- Compétences : articulation des parcours entre lycées pro, CFA, reconversion de salariés, et besoins des filières automobiles, énergétiques et biologiques.
- Réglementation : réduction des délais administratifs, guichet unique pour l’implantation de sites, lisibilité des critères ESG.
- Export : accompagnement vers l’Allemagne, le Luxembourg, la Belgique et la Suisse, avec des outils de financement adaptés aux flux transfrontaliers.
Franck leroy : priorités régionales et coopération
Le mercredi 27 août, le stand du Medef Grand Est accueillera Franck Leroy, président de la Région Grand Est depuis janvier 2023. Il a rappelé l’enjeu d’une vision longue : préparer le territoire pour les 20 à 30 prochaines années, avec un pacte d’actions entre acteurs publics et privés. Sa visite vise des échanges directs avec les dirigeants, sur des sujets d’implantation, d’innovation et de compétences.
L’alignement Région–Medef–banques a une dimension très pragmatique : accélérer le temps de la décision. Les entreprises attendent des réponses rapides sur le foncier industriel, les raccordements, les aides mobilisables et la formation. La REF25 doit servir de point d’appui pour verrouiller des trajectoires de projets dès la rentrée.
Aides économiques régionales : cadre à connaître
La Région Grand Est gère un budget annuel d’environ 3,5 milliards d’euros. Une part significative va au développement économique : accompagnement à l’investissement, innovation, export et formation. Les dispositifs sont conditionnés à des critères d’éligibilité précis : taille d’entreprise, ancrage territorial, impact emploi, sobriété énergétique, et calendrier d’exécution du projet.
Plan d’action pour les entreprises présentes : tirer parti de la ref25
Pour les adhérents du Medef Grand Est, l’enjeu est de transformer une présence de principe en résultats tangibles. Le stand commun est un accélérateur : il concentre partenaires financiers, relais institutionnels et retours d’expérience d’entreprises. L’orientation vers les bons dispositifs et l’alignement des calendriers de financement sont au cœur du dispositif.
Les entreprises peuvent optimiser leur participation avec une grille de préparation simple : objectifs chiffrés, priorités de rencontres, éléments de langage uniformisés, et rétroplanning des arbitrages internes. La REF25 offre un terrain riche pour structurer des partenariats, enclencher des financements et sécuriser des feuilles de route RH.
- Définir des cibles de rendez-vous : financeurs, donneurs d’ordre, partenaires techniques, organismes de formation.
- Arriver avec des dossiers synthétiques : capex, besoins RH, jalons de mise en service, éléments ESG structurants.
- Prévoir un suivi post-événement : points de relance, réunions techniques, et parcours de financement séquencé.
Réseau entreprendre : relais de terrain
Les coopérations récentes entre le Medef et des réseaux comme Réseau Entreprendre jouent pleinement leur rôle : mentorat, structuration du plan d’affaires, et connexion aux financeurs. Ce maillage d’accompagnement apporte une discipline utile pour sécuriser les temps forts post-REF25 : due diligences, contractualisation et déploiement opérationnel.
Avant l’événement : fixer 3 objectifs mesurables, préparer un one-pager financier et un calendrier de décision. Pendant la REF25 : caler des créneaux fermes et obtenir des livrables datés. Après l’événement : réunion de validation interne sous 10 jours, puis double relance sous 30 jours avec jalons financier, juridique et RH.
Gouvernance financière et juridique : sécuriser la trajectoire des projets
Au-delà des annonces, la robustesse des projets repose sur une gouvernance claire. Trois chantiers s’imposent : sécuriser la propriété intellectuelle et les contrats clés, fiabiliser les équilibres financiers à l’heure de taux plus élevés, et aligner les obligations ESG sur la stratégie opérationnelle. Les banques et investisseurs exigent de plus en plus de données auditées et de KPIs rationnels.
Sur la fiscalité, l’enjeu n’est pas seulement le taux facial. Les entreprises scrutent la stabilité des régimes d’amortissement, la prévisibilité des crédits d’impôt, et la fluidité du remboursement des créances fiscales. L’insécurité normative est coûteuse : un calendrier d’exécution perturbé augmente les coûts, pèse sur le BFR et retarde le point mort.
Les projets de décarbonation ajoutent une couche de complexité. Les obligations de reporting et la recherche de financements verts nécessitent des ressources dédiées. Structurer un plan de conformité simplifie les échanges avec les contreparties financières, rassure les assureurs-crédit, et accélère les due diligences.
- Contrats d’approvisionnement : clauses d’indexation maîtrisées, pénalités encadrées, arbitrage stock vs flux.
- Investissements : capex phasés, scénarios de taux, montages de dette diversifiés pour protéger la trésorerie.
- ESG : indicateurs hiérarchisés, données vérifiables, feuille de route intégrée à la gouvernance.
Financements transfrontaliers : une spécificité du grand est à activer
Le Grand Est se distingue par des échanges quotidiens avec le Luxembourg, l’Allemagne, la Belgique et la Suisse. Cette proximité est un atout structurant : elle ouvre des options de financement, d’implantation et d’accession aux marchés. Elle impose aussi d’être rigoureux sur la conformité fiscale et les règles de commerce intra-UE.
Les acteurs financiers spécialisés, dont la BIL, facilitent la construction de paniers de financement adaptés : lignes de crédit, affacturage multi-devise, couvertures de change et solutions d’investissement pour consolider la structure du capital. La REF25 constitue un moment privilégié pour assembler ces briques techniques au service des plans de croissance.
Dans ce cadre, la coordination Région–Réseau patronal–financeurs réduit le temps entre annonce et exécution. Les entreprises peuvent ainsi accélérer l’industrialisation, la montée en cadence et l’ouverture de nouveaux marchés.
Feuille de route opérationnelle pendant les 48 heures de la ref25
Les deux jours se prêtent à une organisation par séquences. L’objectif est d’orchestrer des rendez-vous qui s’enchaînent sans perte d’informations. Chaque séquence doit déboucher sur un livrable daté : lettre d’intention, mise en relation technique, pré-qualification d’aides, ou cadrage d’une due diligence.
- Matinées : plénières et tables rondes pour capter les signaux politiques et réglementaires, et ajuster les priorités de la journée.
- Milieu de journée : rendez-vous financiers et institutionnels sur le stand commun, validation des critères d’éligibilité et des jalons.
- Après-midi : sessions bilatérales techniques, visites d’espaces thématiques et consolidation documentaire.
La fin de chaque journée doit fournir un relevé de décisions et un agenda de suivi. Les équipes peuvent s’appuyer sur les relais du Medef Grand Est pour structurer un rétroplanning : points de passage, personnes responsables, documents à produire, et calendrier de validation interne.
Gestion des risques : volatilité des coûts et sécurisation des délais
Dans un environnement de marges sous pression, la gestion des risques devient une fonction pivot. Deux risques dominent : la volatilité des coûts d’intrants et la dérive des délais. Ces deux facteurs affectent la capacité à tenir un business plan et à respecter les conditions financières d’un prêt ou d’un investissement.
Les entreprises renforcent leurs arbitrages : contrats d’énergie à plus long terme, couverture sur les achats sensibles, et diversification des fournisseurs. Les tableaux de bord intègrent désormais des alertes sur les lead times et les seuils de coûts, pour déclencher des mesures correctives plus tôt.
La REF25 peut accélérer la maturité de ces pratiques : retours d’expérience entre pairs, contacts avec des assureurs-crédit, et partage de méthodologies simples pour opérationnaliser la gestion des risques sans alourdir les structures.
Rôle de l’événement dans la décision publique : des débats aux pistes d’action
La Rencontre des Entrepreneurs de France n’est pas un organe décisionnel, mais son effet d’entraînement sur l’agenda public est réel. Le poids des fédérations et des retours de terrain influence la formulation de mesures, qu’il s’agisse d’ajustements fiscaux ciblés ou de simplifications réglementaires.
En 2025, la conjonction de sujets lourds — souveraineté technologique, transition écologique, emploi — oblige à trouver des compromis pragmatiques. A l’échelle du Grand Est, la recherche d’équilibres tiendra à la coordination entre collectivités, réseaux patronaux et financeurs, pour délivrer des résultats mesurables : emplois créés, investissement engagé, productivité améliorée.
Le budget régional, levier d’activation des projets économiques
La Région Grand Est, présidée par Franck Leroy, gère un budget annuel d’environ 3,5 milliards d’euros. Une part significative est dédiée au développement économique : modernisation des outils de production, innovation, international et formation. L’objectif est d’augmenter l’effet multiplicateur sur l’investissement privé et la création d’emplois.
Les entreprises trouvent à la REF25 un guichet de décryptage : quelles lignes d’aide, quels calendriers, quels engagements. La transparence des critères d’éligibilité et la simplicité de la procédure sont déterminantes pour un passage rapide de la décision à l’exécution.
Cap sur les talents : articulation formation et besoins métiers
La tension sur les métiers techniques est un frein identifié : maintenance, robotique, data, changement d’échelle industrielle. Les dispositifs régionaux et nationaux se renforcent : apprentissage, reconversion, et partenariats entreprises–établissements. La REF25 sert de scène pour ajuster l’offre à la demande et signer des engagements mutuels.
L’efficacité se mesure à l’aune de trois indicateurs : taux de remplissage des promotions, taux d’insertion à six mois, et stabilisation dans l’emploi. Pour les dirigeants, investir dans la formation conserve un meilleur coût global que subir une pénurie chronique qui ralentit les cadences et fait dériver les délais.
Que chercher sur le stand du medef grand est : trois résultats concrets
Les équipes régionales annoncent un stand conçu pour être opérationnel. Trois résultats sont visés : un parcours de financement structuré, un agenda RH sur les métiers critiques, et des mises en relation commerciales ciblées sur des filières clés.
- Financement : qualification des besoins, orientations vers des prêts, fonds propres ou dispositifs mixtes, et pré-calendrier de due diligence.
- Compétences : cartographie des métiers, identification des organismes partenaires, et menu d’actions à court terme.
- Business : rencontres avec des donneurs d’ordre et exposition aux réseaux transfrontaliers.
Pour la suite, le Medef Grand Est prévoit des points d’étape au dernier trimestre 2025 afin d’évaluer les avancées et d’ajuster les appuis. Le suivi différencie les besoins des PME de ceux des ETI pour mieux coller aux réalités des terrains.
Un paysage d’innovation plus lisible et mieux financé
Grâce aux dispositifs nationaux et aux partenariats financiers, les trajectoires d’innovation gagnent en lisibilité. La combinaison aides publiques–capitaux privés–crédits bancaires offre une palette d’options pour chaque maturité de projet. L’essentiel est de garder un fil conducteur : une gouvernance financière et juridique solide pour traverser les cycles.
Les acteurs du Grand Est disposent d’un écosystème propice : marché du travail transfrontalier, université et recherche, et coûts d’implantation compétitifs. Les dirigeants devront néanmoins veiller à préserver l’équilibre entre croissance, rentabilité et exigences ESG de plus en plus structurantes dans les appels d’offres.
Etapes clés à ne pas manquer pendant la ref25
La valeur d’un salon se mesure à ce qui se décide pendant et se confirme après. Le Village des adhérents concentre les points de passage : c’est là que s’agrègent financements, accompagnements et relations commerciales.
- Conférences sur la transition écologique et la souveraineté technologique : capter les signaux d’orientation publique.
- Passage sur le stand du Medef Grand Est : cadrer son projet et obtenir des mises en relation.
- Rencontre avec des acteurs à Paris La Défense : détecter des opérations partenariales.
En 48 heures, l’objectif est de rendre visible un plan qui tienne la route : faisabilité, moyens, calendrier et indicateurs. Les entreprises les plus performantes sont celles qui ressortent avec des décisions datées et des interlocuteurs identifiés.
Cap vers une ref25 utile aux territoires
La REF25, en s’installant à Roland-Garros, confirme sa vocation : clarifier les décisions qui comptent pour l’investissement, l’emploi et la transformation des entreprises. Le Medef Grand Est, soutenu par la Région et ses partenaires financiers, entend capitaliser sur cette vitrine nationale pour verrouiller des avancées concrètes et mesurables.
L’enjeu n’est pas la communication, mais l’exécution. En misant sur des trajectoires crédibles, des financements bien calibrés et une ingénierie RH alignée, les entreprises du Grand Est peuvent transformer cette séquence en accélérateur durable. Au bout du compte, la réussite de la REF25 se jugera à l’aune des projets qui démarrent, des emplois qui se créent et de la capacité collective à tenir le cap d’une croissance compétitive et responsable.