La LDLC Arena confie sa voix médiatique à l’agence Monet. Derrière cette décision se joue bien plus qu’un simple contrat de relations presse. C’est un signal adressé au marché des infrastructures culturelles et sportives, où l’attractivité économique se conjugue désormais avec influence, social media et data. Pour Monet, ce gain consolide une stratégie de montée en gamme auprès d’acteurs premium de l’événementiel.

Monet décroche un mandat clé et cible la valeur ajoutée événementielle

L’agence Monet remporte la compétition pour piloter les relations presse de la LDLC Arena, salle de référence située à Décines-Charpieu. La mission porte sur la médiatisation des annonces, la gestion des temps forts du calendrier et l’amplification des messages corporate auprès des médias nationaux et régionaux.

Ce mandat s’inscrit dans un contexte où les arenas rivalisent pour attirer artistes, compétitions et partenaires. La communication devient un levier de différenciation, non seulement pour vendre des billets, mais aussi pour structurer l’image de marque du site, sécuriser des deals de sponsoring et professionnaliser la relation avec les écosystèmes locaux.

Monet revendique une expertise intégrée en relations publiques, influence et réseaux sociaux. L’agence compte environ 120 collaborateurs et affiche un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros (Le Journal des Entreprises). Le gain de la LDLC Arena crédibilise sa capacité à gérer des actifs complexes, soumis à des exigences opérationnelles et réglementaires élevées.

Dans un marché où les budgets marketing sont de plus en plus scrutés, la victoire de Monet confirme l’appétit des opérateurs d’infrastructures pour des partenaires capables d’aligner messages, data et retombées mesurables. La salle lyonnaise devient un terrain d’expression privilégié pour valoriser cette promesse.

Ce que recouvre un marché RP pour une arena

Les contours d’un mandat efficace sur une salle polyvalente exigent des livrables concrets et une coordination multicanale.

  • Press office structuré et alimentation régulière du calendrier rédactionnel.
  • Gestion de crise et protocoles d’escalade pour la sécurité, la billetterie ou la circulation.
  • Media training des porte-parole et scriptage des prises de parole sensibles.
  • Influence et social pour amplifier les annonces et activer des communautés qualifiées.
  • Reporting normé: retombées, part de voix, earned media value, tonalité.

Qui est monet et où veut aller le groupe ceetadel

Monet s’est construit une réputation sur des secteurs exigeants, du retail à la tech en passant par le sport-spectacle. L’agence, filiale du groupe Ceetadel, se positionne comme un partenaire d’activation 360 axé sur la performance éditoriale et la mesure.

Ceetadel a été constitué en 2023 autour d’alliances opérationnelles avec des agences spécialisées, notamment Allmatik et Smartfire. L’objectif: mutualiser les expertises, industrialiser la production de contenus et fluidifier l’allocation des ressources en fonction des pics d’activité.

La stratégie revendiquée par Ceetadel: s’ancrer dans des univers où le temps réel et la qualité de l’exécution priment. Les événements live, qui concentrent une forte intensité médiatique sur des fenêtres courtes, correspondent à ce cahier des charges. Le gain de la LDLC Arena place Monet au cœur de ces opérations à forte visibilité.

Pour l’agence, l’enjeu est double. D’abord, orchestrer un récit cohérent autour d’une salle qui accueille autant des matchs de haut niveau que des concerts internationaux. Ensuite, démontrer une capacité d’impact à la hauteur des ambitions économiques de l’Arena et des attentes d’un écosystème lyonnais ultra-compétitif.

Ldlc arena: un actif structurant pour l’est lyonnais

Inaugurée le 23 novembre 2023, la LDLC Arena est rapidement devenue un point d’appui pour l’offre culturelle et sportive de la métropole. Son architecture a été pensée pour des configurations multiples, avec une capacité modulable de 6 000 à 16 000 places, ce qui permet d’ajuster l’économie d’exploitation selon la jauge et la typologie d’événement.

La salle accueille des rencontres de l’ASVEL, des shows internationaux et des productions hybrides où la technique compte autant que la programmation artistique. L’infrastructure bénéficie de dessertes routières et de connexions à l’échelle métropolitaine, facilitant la venue de publics variés et la circulation des équipes techniques.

Au-delà de la billetterie, l’Arena irrigue une chaîne de valeur locale qui associe hôtellerie, restauration, transport et prestation technique. Les flux générés lors des soirs d’événements renforcent l’activité des commerces de proximité et contribuent à la visibilité du territoire Auvergne-Rhône-Alpes.

La dimension technologique est au cœur du positionnement: acoustique optimisée, scénographie augmentée, réseaux haut débit et solutions logicielles pour l’optimisation des flux. L’enjeu est d’offrir une expérience premium, tout en garantissant la robustesse opérationnelle et la sécurité du public.

Passer de 6 000 à 16 000 places implique des reconfigurations d’assise, de signalétique et de plans d’évacuation. Chaque format nécessite des tests lumière, son et rigging avec des marges de sécurité adaptées.

La planification doit articuler montage, répétitions et démontage, en limitant les temps morts de la salle. Cette maîtrise fine du planning est décisive pour l’occupation annuelle et la performance économique.

Gouvernance: holnest renforce son empreinte autour de l’arena

En avril 2024, des discussions exclusives ont été engagées par Holnest, la holding familiale de Jean-Michel Aulas, en vue d’une reprise de l’OL Vallée Arena, aujourd’hui LDLC Arena (L’Équipe). Cette dynamique s’inscrit dans une stratégie de diversification ciblant les actifs sport-entertainment à fort potentiel.

Dans le prolongement de ces annonces, le projet industriel s’articule autour d’une exploitation dédiée et d’un pilotage renforcé de la performance commerciale. Plusieurs médias économiques ont mentionné la mise en place d’une structure d’exploitation spécifique, présentée comme Holanera, présidée par Alexandre Aulas. L’objectif affiché: industrialiser les process, sécuriser les partenariats et maximiser l’occupation de la salle.

La direction opérationnelle s’appuierait sur des profils chevronnés, notamment issus d’OL Groupe. Le nom de Xavier Pierrot, figure de l’exploitation d’infrastructures sportives à Lyon, est régulièrement cité dans la presse professionnelle pour piloter ou conseiller l’organisation opérationnelle au quotidien.

Holnest, très présent dans le sport, la tech et l’entertainment, privilégie une logique d’investisseur industriel plus que financier. L’Arena devient un pivot: elle structure des flux réguliers, porte un récit régional puissant et offre un terrain d’expérimentation pour l’innovation servicielle et la monétisation numérique.

Holnest: stratégie et allocation de capital

Le groupe présidé par Jean-Michel Aulas investit dans des actifs où la convergence sport-média-tech permet de capter plusieurs sources de revenus: droits, partenariats, hospitalités, licence de marque et data. La courbe d’expérience accumulée dans le foot professionnel a façonné des réflexes de pilotage qui s’appliquent aux salles multi-usages.

Dans ce schéma, l’Arena sert de laboratoire. Optimiser le panier moyen, fluidifier la logistique fan et accélérer la vente digitale deviennent des priorités. La discipline financière passe par la transformation d’un calendrier de location en pipeline commercial susceptible de sécuriser du cash-flow récurrent.

Alexandre aulas: impulsion tech et exploitation

Selon plusieurs portraits de presse économique parus en 2025, Alexandre Aulas pousse une orientation résolument data-centric. Cela se traduit par des investissements ciblés dans l’expérience spectateur, l’analytics de fréquentation et l’automatisation des campagnes marketing. L’ambition déclarée: rendre l’Arena plus lisible et plus rentable pour les ayants droit et les promoteurs.

Cette impulsion vise aussi à renforcer le dialogue avec les communautés locales. Les exploitants d’arena doivent concilier intérêts économiques, impératifs de mobilité et attentes citoyennes. Une gouvernance claire, lisible et techniquement armée permet de donner des gages à l’ensemble des parties prenantes.

Points de droit à surveiller: contrats et responsabilités

Plusieurs clauses structurent la valeur d’une arena et la sécurité juridique de son exploitation.

  • Naming: conditions de reconduction, usages de marque, exclusivités sectorielles.
  • Baux et conventions d’occupation: répartition des charges, périodes de blocage, pénalités.
  • Assurances et responsabilité: événements majeurs, annulations, grèves, force majeure.
  • Sécurité et sûreté: conformité ERP, agents SSIAP, dispositifs post-crise.
  • RGPD et data marketing: consentement, CRM, interconnexions avec des plateformes tierces.

Retombées économiques: effets d’entraînement sur l’écosystème lyonnais

Une arena active concentre une activité économique diffuse, qui irrigue hôtellerie, restauration et services de déplacement. Le panier moyen par spectateur varie selon l’affiche et le type d’événement, mais l’impact combiné de la billetterie et des consommations annexes constitue un moteur pour les commerces de proximité.

À l’échelle territoriale, l’enjeu porte aussi sur l’image et l’attractivité. La venue d’artistes internationaux ou l’accueil de compétitions de haut niveau positionnent la métropole sur des circuits de tournée et de diffusion. Cela alimente un cercle vertueux: notoriété accrue, capacité à attirer des événements premium, retombées pour toute la filière.

Pour les pouvoirs publics, un tel équipement suppose un dialogue constant sur la mobilité et la sécurité. Des plans de circulation et de transport, alliés à des mécanismes d’information en temps réel, réduisent l’empreinte négative des soirs d’événements sujets à congestion.

Sur le plan macro, un site performant crée des emplois directs et indirects, souvent en contrats flexibles adaptés aux pics d’activité. Cette malléabilité peut être une force, à condition de sécuriser la qualité de l’emploi, la formation et la prévention des risques.

Évaluer l’impact d’une arena implique de distinguer les dépenses de substitution des dépenses additionnelles. L’essentiel est d’identifier ce qui n’aurait pas eu lieu sans l’événement.

Les indicateurs combinent fréquentation, panier moyen, taux d’hôtellerie, recettes annexes et emplois. Les modèles considèrent aussi le rayon d’attraction: plus il est large, plus la probabilité d’impact net augmente.

Calendrier d’événements et équation économique: occupation, panier moyen, sponsoring

Maximiser la valeur d’une arena revient à orchestrer un équilibre entre diversité de l’offre et optimisation des marges. Des objectifs d’occupation visée autour de 80 à 90 pour cent des capacités sur l’année sont souvent cités par les exploitants comme seuil d’excellence, selon la typologie de programmation et la taille du marché.

La clé est d’alterner entre événements générateurs de gros volumes de billetterie et formats à forte valeur d’hospitalité. Les leviers incluent la tarification dynamique, l’upsell de services premium, le merchandising contextualisé et des expériences immersives qui augmentent le panier moyen.

Pour la LDLC Arena, le mandat RP confié à Monet doit soutenir cette équation économique. La communication structure la demande, sécurise la crédibilité internationale du site et alimente un flux régulier de contenus qui tiennent les communautés en haleine entre deux temps forts.

Asvel: ancrage sportif et récurrence de fréquentation

La présence de l’ASVEL offre un socle de récurrence. Elle ancre la salle dans un rythme sportif qui génère des rendez-vous réguliers, sur lesquels l’Arena peut capitaliser pour lisser l’utilisation des équipements et optimiser les process d’accueil.

Cette récurrence facilite la mise en place de logiques de fidélisation et de CRM. Elle sert aussi de laboratoire pour tester des innovations: files d’attente virtuelles, cashless, parcours visiteurs optimisés, contenus vidéo en temps réel. Les apprentissages sont transposables à des concerts et spectacles.

Monétisation et pilotage: ce que change un dispositif rp intégrant l’influence et la data

Le mandat remporté par Monet ne se limite pas à des communiqués et à du media relations classique. L’agence revendique une intégration avec l’influence, le social et l’analyse des données. Cela permet de clore la boucle entre prise de parole, engagement des communautés et conversion en ventes.

Concrètement, la coordination RP-influence peut accroître la traction sur des fenêtres de vente courtes, comme l’ouverture d’une billetterie ou une date supplémentaire d’un artiste. Elle contribue aussi à mieux hiérarchiser les messages: annonce d’événement, activation partenaire, mise en avant des innovations d’expérience spectateur.

Le pilotage par la data rapproche la communication des impératifs financiers. Des dashboards transverses, agrégés à partir des retombées médias, de l’engagement social et des courbes de vente, éclairent les décisions marketing. Le reporting devient un outil de gouvernance économique, pas seulement un livre de comptes des parutions.

Indicateurs à suivre en 2025-2026

Pour évaluer la pertinence de la stratégie LDLC Arena x Monet, plusieurs métriques s’imposent.

  1. Taux d’occupation par typologie d’événement et par saison.
  2. Panier moyen billetterie et hospitalités, et taux d’upsell.
  3. Part de voix et tonalité des retombées sur les temps forts.
  4. Délai de remplissage après annonce et cadence de ventes.
  5. Récurrence des partenaires et valeur cumulée des activations.

Risques et garde-fous: sécurité, logistique et gouvernance responsable

La sophistication croissante des shows et la densification des calendriers multiplient les risques opérationnels. Les enjeux de sécurité priment: ressources SSIAP, pilotage des flux, plan Vigipirate. Les obligations réglementaires imposent une vigilance constante et un dialogue documenté avec les autorités.

La logistique constitue un second pivot: coordination des prestataires, accessibilité PMR, dispositifs anti-goulots. Chaque événement mobilise une chaîne d’acteurs dont la synchronisation conditionne la satisfaction client, la perception de la marque et la maîtrise des coûts.

La gouvernance doit enfin arbitrer vite et bien. Un comité de direction aligné sur des indicateurs partagés, des procédures éprouvées de gestion des incidents et une culture du retour d’expérience font la différence. À ce titre, l’apport d’un partenaire RP rompu aux situations de crise contribue à la résilience globale.

Avant l’ouverture des portes: vérification technique, briefing sécurité, test billettique et paiement.

En exploitation: monitoring des flux, ajustement de la signalétique, coordination avec les forces de l’ordre si nécessaire.

Après l’événement: plan de sortie, nettoyage, remisage, reporting technique et client, analyse des incidents et axes d’amélioration.

Ce que la nomination de monet dit du marché français de la communication

Le gain de la LDLC Arena illustre la transformation du marché RP en France. Les clients attendent des architectes d’influence capables d’agréger médias earned, owned et paid, de travailler au contact des directions financières et de traduire chaque action en indicateurs business.

La sophistication exigée pousse à la consolidation: rassemblement d’expertises sous des groupes opérationnels, développeurs internes, studios de production, cellules data. La promesse n’est plus seulement de faire parler une marque, mais de contribuer, par le récit, à l’atteinte des objectifs d’occupation, de revenu par siège et de fidélisation.

Pour les arenas, ce virage est stratégique. Un dispositif RP-influence-social adossé à des compétences d’analytics contribue à arbitrer mieux les budgets marketing, à calibrer la pression publicitaire, et à synchroniser communication et disponibilités logistiques. C’est une condition pour capter des événements premium dans un environnement européen compétitif.

Capteurs d’attention: l’art de raconter une salle au-delà des chiffres

Une arena ne vend pas seulement des places, elle construit des rendez-vous. Raconter la LDLC Arena, c’est tisser des arcs narratifs entre athlètes, artistes, partenaires et spectateurs. C’est aussi expliquer ses choix techniques, ses engagements environnementaux, sa manière d’accueillir des publics variés en toute sécurité.

Sur ce terrain, un partenaire RP solide fait la différence. Il irrigue l’ensemble des canaux avec une cohérence éditoriale, anticipe les angles médiatiques et assure la continuité entre l’instantanéité du live et la mémoire longue des contenus. Cette continuité dessine une valeur durable, bien au-delà d’un soir d’événement.

Un agenda maîtrisé, des ambitions assumées

La LDLC Arena accélère: programmation diversifiée, exploitation industrialisée, gouvernance resserrée. Avec Monet aux commandes des relations presse, la salle se dote d’un bras armé éditorial calibré pour un marché où la compétition se joue autant sur scène qu’en dehors.

Reste à convertir l’intention en résultats, sur des indicateurs tangibles: occupation, panier moyen, satisfaction client, retombées médias utiles. La trajectoire se dessinera dans les prochains mois, au rythme des annonces, des concerts complets et des matchs à guichets fermés.

En misant sur un tandem exploitation-communication solidement outillé, la LDLC Arena confirme sa volonté de conjuguer puissance économique, rigueur opérationnelle et récit attractif au service du territoire.