Salons itinérants, portes ouvertes sur des milliers d’opportunités, les 24 h pour l’Emploi et la Formation s’installent en Bretagne fin septembre 2025. Deux étapes, Rennes puis Brest, avec un mot d’ordre simple et efficace : mettre en face-à-face des recruteurs qui embauchent et des candidats qui se projettent, sans barrière à l’entrée et avec un tempo soutenu.

Agenda 2025 et portée économique en bretagne

Deux rendez-vous jalonnent la fin septembre pour capter le flux de recrutements et d’inscriptions en formation au dernier trimestre. Rennes ouvre le bal le mardi 23 septembre 2025, puis Brest prend le relais le mardi 30 septembre 2025. L’accès est gratuit et l’inscription en ligne, facultative mais conseillée, fluidifie l’accueil et les entretiens sur place.

Le format est rodé : stands d’entreprises et d’organismes de formation, renfort d’équipes RH, sessions d’information, et entretiens courts pour décrocher une mise en relation immédiate. Cette approche direct-to-hire sert un marché régional actif, tiré par des besoins en santé, BTP, industrie, services et formations certifiantes.

Au-delà de la mise en réseau, ces salons mesurent l’allocation des compétences au plus près du terrain. Ils concentrent sur une journée des dizaines de recrutements potentiels, réduisant délais et coûts d’acquisition de talents pour les directions RH, tout en offrant aux candidats un accès immédiat aux décideurs.

Calendrier et lieux à retenir

Rennes, mardi 23 septembre 2025, 10h-17h, Couvent des Jacobins. Brest, mardi 30 septembre 2025, Brest Arena. Accès gratuit, pré-inscription recommandée pour accélérer les démarches à l’entrée et sur les stands.

Rennes le 23 septembre 2025 au couvent des jacobins

La huitième édition rennaise se tiendra au Couvent des Jacobins, site central et facilement accessible. Les organisateurs confirment une montée en puissance des prises de contact dès l’ouverture des portes, portée par l’attrait du centre-ville et par la densité de l’écosystème numérique et de services.

À la fin juillet 2025, près de 80 entreprises et organismes de formation étaient déjà confirmés. Cette granularité d’offre permet aux candidats d’alterner entre entretiens avec des employeurs, inscriptions à des parcours de montée en compétence et échanges avec des écoles spécialisées, sur un même temps resserré.

La dynamique locale joue à plein : marché de l’emploi résilient, fonctions support et IT en demande, besoin de profils soignants et techniciens dans la santé et l’industrie, ainsi que de conducteurs de travaux, chefs de chantier et spécialistes des réseaux pour le BTP. La configuration en centre de congrès soutient un parcours visiteur fluide et un taux d’entretiens à l’heure élevé (Rennes Infos Autrement, juin 2025).

Cdc habitat : besoins récurrents dans le logement social

CDC Habitat, acteur de référence du logement social et intermédiaire, mobilise chaque année des compétences techniques et supports. À Rennes, ses équipes abordent les métiers de la gestion locative, de la maintenance patrimoniale, de l’exploitation et de la relation client, avec un intérêt renouvelé pour les profils de proximité au contact des locataires.

Les candidats issus de la maintenance, de l’immobilier, des finances ou de la relation client bénéficient d’un terrain d’échanges privilégié avec les équipes RH. Les formations certifiantes dans la gestion immobilière et la maintenance multi-technique constituent des passerelles rapides.

Chu de rennes : recrutement dans les métiers soignants et supports

Le CHU de Rennes est un employeur majeur du territoire. Ses besoins couvrent des postes soignants (infirmiers, aides-soignants, manipulateurs radio) et des fonctions supports (logistique, informatique, achats, finances). Les salons facilitent des préqualifications rapides et orientent vers les modalités de concours ou de contractualisation.

Les candidats peuvent aussi explorer la formation continue et les passerelles métiers dans la santé. Les organismes présents orientent vers des cursus diplômants, des validations des acquis de l’expérience (VAE) et des formations courtes pour monter en grade.

Cap finance : gestion d’actifs et fonctions financières

Cap Finance illustre la présence de la filière finance à Rennes. Les échanges portent sur le contrôle de gestion, la comptabilité, l’audit interne, la conformité et la relation client en banque-assurance. L’attrait de ces métiers tient à la combinaison stabilité des carrières et montée en compétence réglementaire.

Les profils recherchés présentent une appétence pour l’analyse des risques, la réglementation, le reporting et la relation commerciale. Les organismes de formation présents orientent vers des certificats spécialisés et habilitations métiers.

Eiffage : chantiers, infrastructures et transitions

Dans le BTP, Eiffage confirme des besoins sur la conduite de travaux, les études de prix, la coordination de chantiers et les métiers de terrain. La demande se renforce autour des transitions énergétiques, de la rénovation et de l’optimisation des chantiers.

Les candidats issus des filières génie civil, électrique, thermique et fluides peuvent articuler leur candidature avec des modules certifiants techniques, souvent finançables via le CPF ou l’alternance, pour accélérer leur employabilité.

Arriver en début de matinée pour profiter des premiers créneaux disponibles. Préparer deux versions de CV : une détaillée pour les RH, une synthétique pour un contact direct en 90 secondes. Lister 8 à 10 stands prioritaires. Intercaler 2 stops formation entre deux stands entreprises pour couvrir, en moins de 2 heures, un spectre emploi + montée en compétences.

Brest le 30 septembre 2025 à la brest arena

À Brest, le salon s’installe à la Brest Arena, équipement calibré pour les grands rassemblements. Les allées larges et les espaces modulaires favorisent la segmentation des zones métiers et des files d’attente, avec une attention portée à la lisibilité des stands.

À la fin juillet 2025, 43 entreprises et centres de formation étaient confirmés. Les échanges couvrent l’industrie et l’économie maritime, la logistique-portuaire, les services et la formation continue. La variété des secteurs permet d’allonger le spectre des candidatures, des profils très opérationnels aux fonctions support.

La manifestation brestoise se présente comme un relais efficace de la dynamique rennaise : même format, mêmes codes, avec un accent sectoriel différent. Les organismes de formation bretons y trouvent un public intéressé par des parcours certifiants qui répondent aux besoins immédiats des employeurs.

Signal faible utile à Brest

Les recruteurs notent une meilleure disponibilité l’après-midi pour des échanges plus longs. Les candidats locaux qui privilégient la matinée peuvent se démarquer en visant les créneaux de fin de journée, propices aux entretiens approfondis.

Indicateurs chiffrés et comparaisons récentes

Le suivi des volumes d’exposants éclaire la place du salon dans le cycle de recrutement breton. À Rennes, l’édition 2023 avait atteint un pic de 90 exposants, un record cité par la presse régionale. En 2025, 80 structures confirmées à fin juillet laissent entrevoir une édition dense, tout en rappelant que ces chiffres montent souvent dans les dernières semaines (Ouest-France, 2023).

L’écart avec 2023 s’explique par des calendriers de décision internes et des besoins variables dans le BTP et la santé, deux secteurs importateurs de profils. La montée en charge est généralement progressive, avec une consolidation de la liste des stands dans la quinzaine qui précède l’ouverture.

Métriques Valeur Évolution
Rennes 2025, exposants confirmés à fin juillet 80 vs record 2023: -11,1%
Brest 2025, exposants confirmés à fin juillet 43 Série en construction
Amplitude d’ouverture (Rennes) 10h-17h 7 heures
Accès visiteurs Gratuit Stabilité
Inscription préalable Facultative Recommandée
Secteurs couverts Santé, BTP, industrie, services, formation Diversification confirmée
Édition Rennes 2021 (exposants) 50+ Trajectoire ascendante
Édition Rennes 2023 (exposants) 90 Record récent

Ce cadrage chiffré indique un haut niveau d’attractivité pérenne. À l’échelle des politiques RH, la journée permet d’absorber une part significative des besoins immédiats et d’alimenter la réserve de talents pour les postes à horizon 3 à 6 mois.

Les arbitrages budgétaires, la consolidation des plans de recrutement Q4 et l’alignement des managers expliquent les inscriptions tardives. Côté organismes de formation, la publication des calendriers et la disponibilité des places déclenchent la présence sur stand. Résultat : un effet de rattrapage courant début septembre.

Levier formation et cadre d’emploi : synergies 2025

Cette édition 2025 arrive à un moment où la formation professionnelle est au cœur de l’agenda économique. Les initiatives nationales réaffirment l’utilité du CPF, du passeport de compétences et de l’apprentissage pour sécuriser les trajectoires. Sur le terrain, ces dispositifs se traduisent par des rythmes d’entrée en formation plus fréquents et par des parcours modulaires.

Le salon sert d’interchange entre ces dispositifs et les besoins des entreprises. Les organismes de formation proposent des parcours accélérés alignés sur les postes ouverts. Les candidats peuvent repartir avec une ébauche de plan d’action : candidature, module court de remise à niveau, puis entretien final. Cette logique réduit le time-to-hire dans les métiers en tension.

Le CPF finance des formations certifiantes ou qualifiantes. Le passeport de compétences valorise des acquis issus de l’emploi, de la formation et, parfois, du bénévolat. En pratique : utiliser le passeport pour cartographier ses atouts, puis activer le CPF sur une brique ciblée, par exemple une habilitation technique ou un bloc de compétences transverse.

Sur les stands, les recruteurs encouragent l’alternance pour les juniors et la formation continue pour les profils expérimentés en reconversion. L’abondement de l’entreprise, quand il existe, peut compléter le CPF pour couvrir l’intégralité du coût d’un parcours court, conditionné à l’embauche.

Bon à savoir : valoriser le bénévolat dans une candidature

Le bénévolat, référencé et structuré, peut étayer un dossier en démontrant rigueur, gestion de projet ou relation usagers. Dans le passeport de compétences, mentionner les missions, les responsabilités et les résultats. Les recruteurs y lisent une capacité d’engagement utile pour accélérer l’intégration.

Rennes, brest et l’écosystème : pourquoi ces rendez-vous comptent

Rennes, pionnière en open data et culture numérique, attire des profils variés. Une population urbaine supérieure à 210 000 habitants constitue un vivier soutenu pour les entreprises et les écoles. Cette masse critique favorise la réussite d’un salon positionné au centre-ville et bien relié aux transports.

À Brest, l’adossement à l’économie bleue et à l’industrie de transformation confère une coloration sectorielle différente. Les PME industrielles, les ETI des services et les acteurs publics s’y croisent, avec des besoins de profils techniques, logistiques, qualité et maintenance.

En consolidant deux étapes en une semaine, les 24 h pour l’Emploi et la Formation mutualisent l’effort de sourcing des RH, tout en permettant un ciblage géographique fin. Les candidats peuvent arbitrer selon le bassin d’emploi visé, et envisager une mobilité régionale si l’offre est plus dense dans la ville voisine.

L’ADN de ces rendez-vous reste constant : accessibilité, diversité des offres et efficacité. Le format compact pousse à l’essentiel, avec des décisions de préqualification parfois prises sur le stand, et un suivi digitalisé le jour même.

Mode d’emploi pour les candidats : du cv au premier entretien

La préparation conditionne la qualité des échanges. Cibler 8 à 12 entreprises, repérer les créneaux moins saturés et emporter deux formats de CV tranchés. Un pitch de 60 secondes, concret, sur l’expérience et le projet, évite les interlocutions théoriques et laisse de la place aux questions.

Sur place, alterner stands entreprises et organismes de formation pour sécuriser un plan B. Un bloc de compétences technique ou une remise à niveau en logiciel métier peut rééquilibrer un profil et le rendre immédiatement opérationnel. Les RH apprécient les candidats qui proposent des solutions de montée en compétence rapides.

Après le salon, envoyer un message court aux recruteurs rencontrés, avec référence au stand et rappel des points forts. Joindre le CV mis à jour en mentionnant la formation envisagée si elle constitue un facteur d’accélération.

Lors d’un dépôt de CV, demander comment seront stockées les informations, la durée de conservation et la finalité. Privilégier les dépôts via les outils officiels de l’entreprise quand ils sont proposés sur le stand. Note utile : mentionner la date du salon sur le CV transmis facilite la traçabilité côté RH.

Pour les reconversions, viser des parcours modulaires de 50 à 150 heures, finançables partiellement, qui comblent une lacune précise. Ces blocs ancrés sur les besoins des recruteurs accélèrent la décision. Côté étudiants, l’alternance reste la voie royale pour assurer une entrée directe sur le marché.

Checklist express à l’entrée du salon

  1. Deux versions de CV imprimées et une version PDF prête à être envoyée.
  2. Liste de 8 à 12 stands cibles avec 2 alternatives formation.
  3. Pitch minute et 3 exemples concrets de réalisations.
  4. Agenda de suivi avec créneaux pour relances à J+2 et J+7.

Lecture économique : quelles retombées pour l’emploi local

La tenue quasi-simultanée de Rennes et Brest crée un effet de courroie entre bassins d’emploi. Les grandes structures multi-sites optimisent la présence de leurs équipes RH, tandis que les PME locales profitent d’un afflux de candidatures qu’elles toucheraient difficilement par les canaux classiques.

La confrontation directe entre offres et compétences réelles permet de réduire l’incertitude de recrutement. Elle bénéficie en particulier aux métiers opérationnels, où la disponibilité, la polyvalence et la motivation pèsent autant que le diplôme. Les organismes de formation jouent le rôle de passerelle pour rendre des candidatures immédiatement crédibles.

En arrière-plan, l’écosystème breton cultive une image de territoire d’innovations et d’industries, avec une cohésion d’acteurs publics et privés. Les entreprises y trouvent des profils ancrés et mobiles, prêts à activer la formation comme levier d’employabilité. Cette mécanique explique la résilience observée sur les volumes d’exposants, y compris lorsque les cycles économiques se tendent.

Les chiffres 2025, déjà solides à fin juillet, confirment que les salons demeurent un vecteur d’appariement efficace. Ils captent à la fois des candidats en veille active et des publics en reconversion, qui viennent clarifier leur projet et mesurer, en une journée, l’étendue des passerelles possibles.

Un rendez-vous utile pour faire bouger les lignes professionnelles

Rennes et Brest, à une semaine d’intervalle, dessinent un parcours clair pour accélérer un projet d’emploi ou de formation. Les confirmations d’exposants à l’été 2025, additionnées à l’ancrage historique du format, laissent présager des allées bien remplies et des stands en capacité d’engager des préqualifications en direct.

Le bénéfice premier pour les candidats est l’accès, en quelques heures, à des recruteurs de premier plan et à des écoles en mesure de poser des briques de compétences immédiatement valorisables. Pour les entreprises, c’est l’occasion d’accélérer un sourcing mieux ciblé et de calibrer les dispositifs de formation au plus près des postes.

En réconciliant besoins et compétences autour d’entretiens courts et d’actions de formation ciblées, les 24 h pour l’Emploi et la Formation confirment en 2025 leur rôle de catalyseur pragmatique des mobilités professionnelles en Bretagne.