Strasbourg s’apprête à accueillir un marathon d’idées très concret. Du 7 au 9 novembre 2025, l’Aquathon organisé par le pôle de compétitivité Aquanova réunira étudiants, ingénieurs, chercheurs, collectivités et entreprises pour concevoir des solutions opérationnelles à la crise de l’eau. Un format court, une ambition claire et une promesse assumée : accélérer des projets capables de passer rapidement du prototype au terrain.

Aquathon 2025 à strasbourg : dates, format et résultats attendus

Programmée sur 48 heures, la deuxième édition de l’Aquathon se tiendra dans les locaux de la Région Grand Est à Strasbourg. L’objectif est simple et exigeant : transformer des idées en démonstrateurs en un temps limité, sous la conduite de mentors venus du monde académique et de l’entreprise.

La thématique 2025 est posée : l’adaptation au changement climatique avec une focale sur la gestion durable de l’eau. Les participants seront invités à monter des équipes pluridisciplinaires pour traiter des sujets de terrain comme les tensions sur la ressource, les épisodes d’inondation, ou l’amélioration de la qualité de l’eau. L’ensemble est conçu comme un hackathon collaboratif où l’on teste, mesure et argumente, avant un passage final devant un jury.

Le format consolide une première édition organisée en 2021 par Hydreos, devenu depuis Aquanova. L’esprit reste identique : faire émerger des solutions prêtes à l’industrialisation et compatibles avec des soutiens publics ou privés.

La session 2025 parie sur une animation resserrée, des livrables calibrés et des critères d’évaluation lisibles : valeur d’usage, faisabilité technique, modèle économique, impact mesurable. Les organisateurs positionnent clairement l’événement comme un déclencheur de projets et non comme un concours d’idées.

Les inscriptions sont ouvertes sur le site d’Aquanova. La participation est gratuite et accessible au plus grand nombre de profils dès lors que l’apport est réel.

Les candidatures sont possibles en solo ou en équipe. Une date limite d’inscription autour de fin octobre 2025 est évoquée dans les communications récentes et reste à confirmer, signe que l’événement vise une large mobilisation de talents (Le Journal des Entreprises, 21 août 2025).

À retenir pour préparer sa participation

Objectif concevoir en 48 heures un prototype ou un concept robuste capable d’être testé rapidement sur le terrain.

Profils recherchés ingénierie, data, hydrologie, exploitation, achats, juristes, étudiants, collectivités, citoyens engagés.

Livrables attendus pitch final argumenté, modélisation simplifiée, ébauche de plan de financement, éléments de mesure d’impact.

Clés d’évaluation preuve de besoin, maturité technique, robustesse réglementaire, coûts d’exploitation et de déploiement.

Signaux hydrologiques et qualité de l’eau : le grand est sous pression

Le territoire est en première ligne face au changement climatique. Le ministère de la Transition écologique souligne la baisse des débits des rivières dans l’Est de la France sur la dernière décennie et demie, avec des épisodes de sécheresse plus intenses. Dans le Grand Est, la diminution des précipitations est observée dans les séries récentes, ce qui fragilise le rechargement des nappes et allonge les périodes d’étiage.

La qualité de l’eau est également sous surveillance. Début 2025, des analyses ont mis en évidence la présence de polluants éternels de type PFAS, dont l’acide trifluoroacétique, dans des villes comme Strasbourg et Mulhouse.

Une enquête a par ailleurs identifié 18 installations classées en Alsace dont les rejets incluent des PFAS, illustrant la part significative de la région dans le paysage national testé. Ces constats alimentent la demande de solutions robustes de traitement et de traçabilité applicables à court terme (L’Alsace, 23 janvier 2025 et 2 avril 2025).

Les impacts économiques sont tangibles. Les crues de 2024 ont occasionné des dommages chiffrés à l’échelle régionale, pesant sur les infrastructures, l’agriculture et des zones d’activités.

Parallèlement, les dépenses liées à l’eau progressent en France, portées par la mise à niveau des réseaux, le traitement des micropolluants et la prévention des risques. La Région Grand Est a, pour sa part, validé des leviers d’investissement ciblés sur l’eau dans le cadre de sa stratégie climat.

Métriques Valeur Évolution
Dates de l’Aquathon 7 à 9 novembre 2025 Nouvelle édition
Lieu Région Grand Est, Strasbourg Confirmé
Durée 48 heures Non applicable
Débits des rivières dans l’Est -10 à -20 % (2010-2024) Baisse
Précipitations Grand Est -5 % (2010-2024) Baisse
Sites industriels PFAS en Alsace 18 installations classées Identification accrue
Investissement national gestion de l’eau 2023 4,5 Md€ +12 % annuel
Dommages d’inondations Grand Est 2024 200 M€ Événementiel
Plan climat régional eau 50 M€ alloués Objectif -15 % conso d’ici 2030
Fonds régional innovation hydrique 2025 10 M€ Nouveau guichet
Emplois du secteur de l’eau dans le Grand Est 15 000 Base estimée
Aquathon 2021 100 participants, 15 projets 3 startups financées

PFAS et eau potable : ce que cela implique pour les projets

Les composés perfluorés se dégradent très lentement. Les solutions attendues sont à la fois industrielles et territoriales traitement tertiaire avancé, bouclage des flux, substitution en process, contrôle à la source et traçabilité des rejets.

Pour un projet soumis à ces enjeux, la preuve de concept doit intégrer performances mesurables, coûts d’exploitation, scénarios de maintenance et articulation réglementaire avec l’exploitant du service d’eau.

Aquanova, ex hydreos : le pôle qui organise la filière et accélère les projets

Labellisé par l’État depuis 2005, le pôle aujourd’hui nommé Aquanova fédère plus de 150 membres sur la thématique eau et environnement, en lien étroit avec les établissements d’enseignement supérieur du Grand Est et des opérateurs industriels. L’écosystème couvre l’ensemble de la filière, de la R&D de laboratoire au déploiement sur réseau, en passant par la fabrication d’équipements et les services numériques.

L’activité du pôle s’est structurée autour de projets collaboratifs et de rendez-vous techniques. La page agenda de la filière mentionne ainsi une journée technique consacrée aux dépôts et biofilms à Nancy à l’automne 2025, signe de la continuité d’animation entre conférences scientifiques et projets de terrain. L’Aquathon s’inscrit dans cette même logique de passage à l’échelle, avec une gouvernance orientée vers la diffusion de l’innovation et la création de valeur pour les adhérents.

Les membres affichent une force de frappe économique significative, avec un chiffre d’affaires cumulé estimé à 2 milliards d’euros en 2024 sur leurs activités pertinentes. Cette assise donne au pôle une capacité à sécuriser des cofinancements et à accompagner des partenariats de transfert depuis les laboratoires jusqu’aux collectivités et opérateurs.

Université de strasbourg : expertise mobilisée

Parmi les partenaires académiques cités par Aquanova figure l’Université de Strasbourg. L’apport de laboratoires issus de la chimie, de la biologie et de l’hydrologie renforce la crédibilité des prototypes. Dans le cadre d’un hackathon, cet adossement permet de fiabiliser la méthode mesures, protocoles d’essais, bibliographie et verrous à lever à moyen terme.

Veolia et les industriels de l’eau : passage à l’échelle

Côté entreprise, des opérateurs et équipementiers membres, comme Veolia, apportent un retour d’expérience essentiel sur les coûts d’exploitation, les contraintes de service et les conditions de déploiement. Les projets lauréats gagnent ainsi en crédibilité, grâce à une lecture industrielle dès la phase de conception.

Un pôle labellisé agrège entreprises, laboratoires publics et privés, et territoires. Sa mission est de faire émerger des projets collaboratifs à impact économique et technologique.

Il accompagne le montage, sécurise des cofinancements, et suit la maturation vers le marché. Les bénéfices attendus pour les membres sont un accès privilégié aux partenaires, une veille stratégique et une visibilité accrue auprès des financeurs.

Enjeux industriels : de la donnée aux usages, où se créent les marchés

Les besoins du Grand Est dessinent une chaîne de valeur lisible. D’un côté, des données hydrologiques et de qualité à collecter et traiter.

De l’autre, des usages concrets à sécuriser production d’eau potable, assainissement, énergie, agriculture, industrie. Entre les deux, des solutions matérielles et logicielles capables de réduire les pertes, de piloter les flux et de contrôler les polluants émergents.

Quatre familles de solutions tirent particulièrement leur épingle du jeu. D’abord la réutilisation des eaux usées traitées sur des usages compatibles.

Ensuite les technologies de monitoring capteurs, jumeaux numériques, algorithmes de détection d’anomalies. Troisièmement, la gestion du ruissellement et des crues ouvrages verts, bassins, solutions fondées sur la nature. Enfin, le traitement avancé des micropolluants adsorbants spécifiques, membranes, procédés d’oxydation.

Sur ces briques, le Grand Est dispose d’atouts industriels et scientifiques. L’Aquathon joue un rôle d’agglomération de compétences en rapprochant des mondes qui ne se parlent pas toujours au quotidien. Les projets gagnants sont ceux qui combinent rigueur scientifique, économie de moyens et adéquation aux contraintes d’exploitation des services d’eau ou des lignes de production.

Hydreos devenu aquanova : retour d’expérience 2021

La première édition strasbourgeoise, organisée fin 2021 lorsqu’Aquanova portait encore le nom d’Hydreos, a réuni environ 100 participants pour 15 projets présentés au jury. Trois équipes ont ensuite été soutenues jusqu’à la création de startups avec l’appui de la Région Grand Est. Cet historique donne un signal précieux aux candidats 2025 la filière est en capacité d’accueillir et de financer des solutions crédibles.

Où se gagne un hackathon sectoriel

Problème réel ancré dans un service, une filière ou un territoire. L’utilisateur final doit être partie prenante dès le départ.

Prototype sobre mieux vaut un démonstrateur simple mais mesuré qu’un concept trop ambitieux non testable.

Économie d’exploitation chiffrer l’OPEX et prévoir la maintenance. L’acheteur regarde le coût total de possession.

Réglementation vérifications sanitaires, ICPE, marchés publics il faut cadrer le chemin réglementaire dès le pitch.

Cadre réglementaire et financement : sécuriser la trajectoire des lauréats

Les porteurs de projets devront se positionner dans un cadre réglementaire exigeant. La qualité de l’eau et la sécurité sanitaire restent des impératifs non négociables, qu’il s’agisse de production d’eau potable, de réutilisation d’eaux usées traitées ou de rejets industriels. Les solutions devront documenter leur conformité et préciser les procédures d’autorisation lorsque nécessaire, en lien avec les autorités compétentes.

Sur le financement, les organisateurs mettent l’accent sur la capacité d’attractivité des projets. La Région Grand Est a annoncé un fonds d’innovation hydrique de 10 millions d’euros en 2025, en complément d’un plan climat adopté en 2024 dotant la thématique eau de 50 millions d’euros. Les équipes solides peuvent aussi convaincre des investisseurs privés, notamment si l’usage industriel est clair, avec des économies identifiables et un retour sur investissement crédible.

Au niveau national, la montée des investissements pour l’eau se traduit par une demande forte de solutions prêtes, capables d’être intégrées dans des programmes de modernisation des réseaux, de traitement, ou de protection contre les aléas. Les principaux donneurs d’ordre publics et privés attendent une trajectoire d’industrialisation courte, documentée par des indicateurs d’efficacité et des calendriers de déploiement réalistes.

Traitement et potabilisation garanties sanitaires, conformité aux normes en vigueur, qualification des performances sur banc d’essai.

Détection et data statut des données, hébergement et cybersécurité, interopérabilité avec les systèmes de l’exploitant.

Réutilisation d’eaux usées exigences sanitaires spécifiques à l’usage, autorisations préalables, maîtrise des responsabilités.

Rejets industriels seuils réglementaires, traçabilité, modalités de contrôle, documentation ICPE.

Retombées économiques : emplois, filière régionale et effet levier européen

L’Aquathon ne se limite pas à un exercice d’innovation. Les résultats visés sont économiques. Dans le Grand Est, la filière eau représente environ 15 000 emplois sur un socle industriel et de services. La dynamique d’innovations bas carbone et la lutte contre les micropolluants créent des marchés de renouvellement pour les procédés, les capteurs, l’instrumentation et les solutions logicielles.

Au niveau européen, la transition écologique bénéficie d’un effet de levier financier important à horizon 2030, qui irrigue les territoires. Les collectivités et opérateurs cherchent des solutions éprouvées, validées par des démonstrateurs en conditions réelles. Les lauréats capables de fournir des preuves d’efficacité sur des sites pilotes peuvent se positionner très rapidement sur des marchés d’amorçage, avant des déploiements à plus grande échelle.

Pour les PME, la création de valeur se joue à deux niveaux. D’une part, la capacité à proposer des briques techniques différenciantes dans une logique de co-traitance avec des opérateurs.

D’autre part, la maîtrise des coûts récurrents d’une solution, décisive pour convaincre le maître d’ouvrage. Les projets issus de l’Aquathon qui clarifient ces aspects dès la phase hackathon entreront plus vite en phase commerciale.

Modèles économiques possibles pour les solutions eau

La chaîne de valeur eau autorise plusieurs modèles. Le modèle CAPEX + maintenance reste dominant pour les équipements.

Les offres as a service émergent pour la donnée et le pilotage, avec des abonnements indexés sur des indicateurs d’usage. Des accords performance-based se développent, alignant facturation et résultats mesurés. Les projets issus de l’Aquathon gagneront à documenter précisément leur modèle dès le pitch final.

Chiffres structurants à avoir en tête

4,5 Md€ dépensés en France pour la gestion de l’eau en 2023, en hausse de 12 %, selon l’INSEE.

200 M€ de dommages d’inondations estimés en 2024 dans le Grand Est, rappelant la nécessité d’outils de prévention.

50 M€ fléchés par la Région sur l’eau via son plan climat adopté en 2024, plus un fonds hydrique de 10 M€ annoncé en 2025.

Qualité de l’eau et pollution émergente : quels défis techniques pour les équipes

Les polluants persistants, dont les PFAS, imposent des réponses technologiques spécifiques. Les procédés de filtration ou d’adsorption doivent combiner efficacité et soutenabilité des coûts d’exploitation. De leur côté, les opérateurs attendent des solutions fiables et maintenables, avec des consommables tracés, des procédures de remplacement et un contrôle des concentrats.

Dans le domaine de la détection, l’équation se déplace vers le terrain capteurs plus sensibles, limites de quantification abaissées et algorithmes de correction. Mais l’intérêt se mesure aussi à la chaîne logicielle acquisition, traitement, visualisation, alerting. Les équipes devront penser la cybersécurité, l’interopérabilité avec les SCADA, et la conformité aux pratiques d’exploitation des réseaux.

La réutilisation des eaux usées traitées gagnera aussi l’attention du jury. Les projets robustes tiennent compte de la variabilité de la qualité d’eau, de l’adéquation des usages et des modalités de contrôle. La clé réside dans une ingénierie d’ensemble dimensionnement, capteurs, garanties de performances, stockage, gouvernance des responsabilités et contrat d’exploitation.

PFAS famille de composés fluorés très persistants, utilisés dans l’industrie. Problématique dans l’eau du fait de leur rémanence.

TFA acide trifluoroacétique, sous-produit de dégradation de certains composés fluorés. Traceur de pollution émergente.

Sécheresse hydrologique déficit prolongé des débits dans les cours d’eau, lié au manque de recharge des nappes et à des précipitations réduites.

Étiage niveau minimum d’un cours d’eau observé sur une période donnée, généralement en fin d’été.

Gouvernance et évaluation : comment l’aquathon structure la décision

Le format hackathon impose une gouvernance claire et des critères d’évaluation explicites. L’animation par Aquanova met l’accent sur la pluridisciplinarité ingénierie, science des données, chimie de l’eau, exploitation, droit, économie. L’assemblage de ces compétences détermine la qualité du livrable final et sa maturité.

Les équipes performantes articulent leur proposition autour de cinq points. D’abord, un problème bien délimité et documenté. Ensuite, un prototype présentable en conditions courtes. Troisièmement, une preuve d’économie OPEX ou CAPEX par rapport aux solutions existantes. Quatrièmement, une lisibilité réglementaire. Enfin, une trajectoire de mise à l’échelle via des sites pilotes réels.

À l’échelle de la filière, ce format a un mérite supplémentaire. Il aligne les attentes des acheteurs, des financeurs et des scientifiques autour d’un même bilan mi-temps faisabilité technique, réglementation, économie d’exploitation. Cet alignement est souvent la condition la plus difficile pour les innovations dans l’eau, compte tenu de la multitude d’acteurs et de l’obligation de résultat sanitaire.

Indicateurs à suivre après le hackathon

Le suivi post-événement est décisif. Les organisateurs et partenaires regarderont des indicateurs concrets nombre d’équipes poursuivies, budgets mobilisés, sites pilotes ouverts, délais d’obtention d’autorisations et passage en production. Ce sont ces jalons qui permettront d’ancrer l’Aquathon dans le paysage économique régional sur la durée.

Les retours d’expérience 2021 montrent qu’un nombre restreint de projets peut aboutir à des entreprises financées, à condition de verrouiller très tôt l’usage cible, l’opérateur pilote et les contraintes d’exploitation. Le terrain devient alors le principal juge de paix, bien plus que les présentations.

Inscriptions et logistique : comment rejoindre l’événement

L’inscription se fait en ligne via la plateforme d’Aquanova. Les candidats individuels sont intégrés à des équipes, tandis que les groupes constitués peuvent arriver avec une idée déjà cadrée.

Le déroulé type comprend une session d’idéation, du prototypage, un accompagnement méthodologique et un jury final. Les organisateurs recommandent de se présenter avec des données ou cas d’usage, pour accélérer la phase d’expérimentation.

Le hackathon se déroulera dans les locaux de la Région Grand Est à Strasbourg. Le site offre des espaces pour les ateliers, les pitchs et des zones de test. Les échanges avec des représentants de collectivités, de laboratoires et d’entreprises sont prévus afin de maximiser les chances d’adéquation usage-solution. La participation est gratuite, ce qui renforce la diversité des profils attendus.

Une clôture des inscriptions est annoncée pour fin octobre 2025 sous réserve de confirmations ultérieures. Les porteurs sérieux ont intérêt à anticiper leur dossier et à consolider une trame de business model et de conformité réglementaire. Plus un projet arrive préparé, plus il peut consacrer le temps du hackathon à ce qui compte tests et preuves.

Avant poser le problème, réunir les données, identifier l’usage pilote. Clarifier qui décide et à quel coût.

Pendant viser un résultat simple et mesurable. Rédiger le plan de tests et les indicateurs d’impact.

Après sécuriser un lieu d’expérimentation, un budget et un calendrier. Documenter réglementation et propriété intellectuelle.

Cap vers novembre : un rendez-vous d’innovation à forte valeur pour la filière

À quelques semaines de l’échéance, l’Aquathon s’annonce comme un rendez-vous stratégique pour l’écosystème de l’eau dans le Grand Est. Le contexte hydrologique, les sujets de qualité d’eau et la montée des investissements publics et privés créent une fenêtre d’opportunité rare. Un dispositif de ce type fournit le cadre d’alignement qui manquait souvent entre scientifiques, industriels et décideurs locaux.

La région a déjà densifié son agenda technique à l’automne, et la tenue de l’Aquathon dans les locaux de la collectivité envoie un signal de soutien politique aux solutions éprouvées et déployables. Les porteurs qui sauront produire des preuves d’efficacité et une trajectoire claire du pilote au marché y trouveront un tremplin concret vers la mise en œuvre sur site. L’innovation utile s’y mesurera à la rapidité d’exécution, à la vérité des coûts et à la capacité d’embarquer les acteurs opérationnels.