Matmut initie la 7e édition de son événement running à Rouen et à Paris
Découvrez la 7e édition du 5km Matmut, promouvant la santé publique et l'activité physique à Rouen, Paris et Salon-de-Provence.

À Rouen, le Groupe Matmut élargit son terrain de jeu sportif. L’assureur mutualiste lance la 7e édition de son rendez-vous running, le « 5km Matmut #NésPourBouger », avec deux nouvelles étapes à Paris et à Salon-de-Provence. Format court, ambitions claires : promouvoir une activité physique régulière, inclusive et mesurable, tout en tissant des liens concrets avec les territoires.
Paris et Salon-de-Provence rejoignent la 7e édition : périmètre et ambition
Le « 5km Matmut #NésPourBouger » s’ouvre à deux nouvelles villes, Paris et Salon-de-Provence, qui viennent compléter un circuit déjà présent à Rouen, Reims, Vannes et Bordeaux. Cette extension conforte un format volontairement accessible : une distance unique de 5 kilomètres, qui tranche avec l’exigence des marathons et semi-marathons.
Le positionnement est assumé par la direction du groupe : réduire les barrières d’entrée à la pratique, élargir le public et accélérer la fréquence d’engagement. En 2024, plus de 10 000 coureurs ont pris part aux différentes étapes. L’édition 2025 capitalise sur ce socle et s’appuie sur de nouveaux partenariats avec les acteurs associatifs locaux, notamment dans les territoires où l’accès au sport demeure plus contraint.
La montée en puissance géographique se double d’une finalité de santé publique. Avec des ateliers dédiés et des messages pédagogiques, l’événement se présente comme un levier de prévention, au croisement des politiques publiques Sport-Santé et des engagements RSE des entreprises.
Un 5 km se court en moins de 30 à 45 minutes pour une majorité de pratiquants, ce qui limite la charge d’entraînement nécessaire et facilite l’inscription de l’effort dans un agenda professionnel et familial. Le taux de blessure associé aux longues distances est inférieur sur ce type de format, et l’engagement psychologique à la ligne de départ est plus faible, ce qui diminue le « coût d’entrée » pour les néo-coureurs.
Qui est Matmut : gouvernance mutualiste, effectifs et performances 2023-2024
Créé en 1961, le Groupe Matmut est structuré en SGAM prudentielle et conserve un ancrage fort à Rouen, où se situe son siège social. Le groupe mutualiste fédère plusieurs entités affiliées, parmi lesquelles Matmut Mutualité, Mutuelle Ociane Matmut, AMF, Mutlog et Mutlog Garanties. L’ensemble emploie environ 6 800 salariés.
Sur le plan économique, Matmut a réalisé un chiffre d’affaires de 3,2 milliards d’euros en 2023. L’exercice 2024 marque un point haut, avec un bénéfice net de 104,4 millions d’euros, plus que doublé par rapport à 2023, porté par des ajustements tarifaires et une sinistralité climatique en repli (source: Boursorama, 10 avril 2025).
Structure SGAM et périmètre d’affiliation
La structure SGAM permet à Matmut de piloter une organisation mutualiste intégrée, articulée autour de métiers complémentaires. Cet assemblage facilite la cohérence des politiques commerciales et de prévention, dont les initiatives sport-santé constituent un prolongement naturel, avec une capacité d’entraînement sur les bases d’assurés et les partenaires territoriaux.
Indicateurs clés et trajectoire récente
Au-delà des métriques, la logique est claire : lier performance économique et prévention. Dans les métiers de l’assurance, une population plus active signifie, à horizon long, une réduction potentielle du risque santé et une amélioration de l’expérience assurée. La prévention devient un actif stratégique, au même titre que la tarification et la gestion des sinistres.
Ce que change la SGAM pour des programmes sport-santé
Une SGAM mutualise les moyens, les expertises et la gouvernance. Pour des actions de prévention à l’échelle nationale, cette structure facilite la diffusion des messages, l’animation des réseaux locaux et le suivi d’indicateurs homogènes d’impact.
Santé publique et sédentarité : pourquoi un format 5 km change l’équation
Les autorités sanitaires alertent sur un déficit d’activité physique en France. Des études indiquent que près de 40 % des adultes n’atteignent pas les recommandations, favorisant l’essor des maladies chroniques. Selon un communiqué du 5 septembre 2025, la sédentarité touche particulièrement les populations urbaines, avec une hausse de 15 % des maladies chroniques liées à l’inactivité depuis 2020.
Le format 5 km répond à ces enjeux par son faible seuil d’entrée. Il réactive des publics éloignés de la pratique, sans nécessiter de plan d’entraînement long ni d’équipement spécialisé. Matmut complète cette approche par des contenus pédagogiques lors des événements : ateliers sur la santé mentale et physique, prévention des blessures, hygiène de vie.
En termes de capacité d’entraînement, la course de 5 km favorise un effet de réseau. Les participants, souvent inscrits en équipes d’entreprise ou d’associations, deviennent des relais crédibles de la promotion de l’activité physique auprès de leurs proches et collègues.
Stratégie nationale et objectifs chiffrés
Le 5 septembre 2025, le gouvernement a lancé la Stratégie Nationale Sport-Santé 2025-2030, comportant 12 mesures pour développer l’activité physique pour tous. Elle prévoit notamment l’intégration du sport dans les parcours de soins et vise 30 minutes d’activité quotidienne pour 80 % de la population d’ici 2030, alors qu’environ 25 % des Français atteindraient déjà ce seuil selon des données ministérielles appuyées par des enquêtes de l’INSEE (source: Ministère de la Santé et des Sports, 5 septembre 2025).
L’initiative de Matmut s’imbrique dans ces orientations en priorisant l’accessibilité et le volume de participants, prérequis à une amélioration significative des comportements de santé.
Repères clés de la Stratégie Sport-Santé 2025-2030
- Intégration de l’activité physique dans les parcours de soins.
- Objectif de 30 minutes quotidiennes pour 80 % des Français d’ici 2030.
- Priorité à l’inclusion et aux publics éloignés de la pratique.
Le « 5km Matmut #NésPourBouger » s’aligne sur ces axes via un format bref, réplicable et peu coûteux pour les participants.
Un programme de préparation au 5 km, pour un débutant, peut tenir en 2 à 3 sessions hebdomadaires, sur 6 à 8 semaines, combinant course lente, fractionné léger et renforcement. Cette progressivité limite la fatigue, réduit le risque de blessure et favorise la constance, un facteur clé de l’adoption d’un mode de vie actif.
RSE et Grande Cause Nationale : un levier d’engagement mesurable
Matmut a rejoint en 2024 le collectif d’entreprises partenaires de la Grande Cause Nationale dédiée à la promotion de l’activité physique et sportive. Ce cadre, soutenu par l’État, agrège désormais plus de 50 entreprises et catalyse des campagnes à portée nationale.
Dans ce sillage, Matmut a mobilisé environ 500 000 euros en 2024 pour des programmes sportifs communautaires. L’approche revendique une attention aux zones moins dotées en infrastructures, comme Salon-de-Provence, afin de limiter les inégalités d’accès à la pratique.
Le groupe suit l’impact au moyen d’indicateurs RSE : 75 % des participants ont déclaré un mieux-être à l’issue des courses 2024, d’après des sondages internes. Ces résultats s’inscrivent dans la littérature de santé publique, l’OMS estimant que l’activité physique régulière réduit significativement le risque cardiovasculaire.
Partenariats territoriaux et inclusion
L’extension 2025 s’appuie sur des conventions annoncées avec des associations sportives locales et des acteurs de l’éducation à la santé. Objectif : porter l’événement au-delà de la seule performance sportive et enclencher des parcours de pratique pérennes, via des créneaux d’essai en clubs, des sessions de marche active ou des ateliers de reprise d’activité.
Mesures d’impact et indicateurs suivis
- Taux de primo-participation et réinscription l’année suivante.
- Auto-évaluation de la forme et du bien-être à 30 jours.
- Participation à au moins une activité encadrée post-événement.
L’agrégation de ces métriques permet d’objectiver les résultats et d’orienter les investissements, ville par ville.
Ce que recouvre le statut « partenaire de la Grande Cause Nationale »
Il s’agit d’un cadre de mobilisation, reconnu par l’État, qui fédère des engagements d’entreprises au service d’un objectif d’intérêt général. Les partenaires co-portent des actions et amplifient les campagnes grâce à leurs réseaux et canaux de communication.
Le groupe combine questionnaires participants, données de fréquentation et retours des associations partenaires. Ces éléments alimentent des tableaux de bord internes, facilitant l’arbitrage budgétaire et la priorisation des territoires où l’impact social marginal est le plus fort.
Retombées économiques locales : enseignements de Bordeaux et chantiers dans les nouvelles villes
Au-delà du sport, l’événement génère des retombées directes et indirectes. À Bordeaux en 2023, les estimations locales évoquent un apport de 200 000 euros pour l’écosystème touristique et commerçant, porté par la restauration, les transports et l’hébergement. Si chaque ville possède son profil, ce type d’événement mobilise un tissu large de prestataires, des signaleurs aux producteurs locaux en passant par les producteurs d’équipements techniques.
Pour Paris et Salon-de-Provence, la stratégie annoncée repose sur la co-construction avec les associations sportives locales et les collectivités, afin d’optimiser les parcours, garantir la sécurité, et favoriser la participation des familles et des publics éloignés de la pratique.
Bordeaux 2023 : ordre de grandeur et dynamiques
- Dépenses visiteurs sur le week-end de l’épreuve.
- Revenus additionnels pour les commerces de proximité.
- Mobilisation des acteurs du sport local et du bénévolat.
La dépense totale reste proportionnelle au nombre de participants, à la qualité de l’accueil et à la densité d’offre autour du site de course. Ces enseignements inspirent la déclinaison 2025.
Paris et Salon-de-Provence : écosystèmes associatifs et création de valeur
À Paris, la masse critique de participants attendue, couplée à la visibilité médiatique, devrait renforcer l’attractivité de l’événement. À Salon-de-Provence, le maillage associatif et le positionnement sur l’accessibilité sportive permettront d’ancrer la course comme un rendez-vous de proximité, avec des effets d’entraînement dans les clubs et les établissements scolaires.
Les principaux postes incluent la location d’infrastructures, la sécurité, la logistique, la communication et les animations. Les retombées indirectes se matérialisent via la restauration, l’hébergement et les mobilités. Les marchés attribués privilégient autant que possible les opérateurs locaux.
Feuille de route 2025 : cap sur 20 000 participants et maillage territorial élargi
Pour 2025, Matmut fixe un objectif de 20 000 participants sur l’ensemble des étapes, en capitalisant sur la dynamique 2024 et l’extension à de nouveaux territoires. La course à Paris pourrait rassembler jusqu’à 5 000 coureurs, un effet de taille propice à la visibilité et aux mobilisations d’équipes d’entreprises.
La progression s’appuie sur un renforcement des partenariats, notamment avec l’Agence Nationale du Sport. La priorité porte sur la qualité de l’expérience et la fluidité opérationnelle : parcours lisibles, dispositifs de sécurité dimensionnés, bénévolat formé et animations adaptées aux familles.
Articulation avec la prévention et les soins
L’ambition 2025 consiste à mieux relier l’événement à des parcours de prévention à l’année : bilans d’activité, relais vers des activités encadrées, et contenus pédagogiques relayés par les mutuelles. L’objectif est d’ancrer l’activité physique dans la durée, au-delà d’un rendez-vous ponctuel.
Points de vigilance organisationnels pour 2025
- Sécurité et gestion des flux sur des sites urbains denses.
- Parité et inclusion des publics éloignés de la pratique.
- Qualité de service participants : signalétique, ravitaillement, animations.
- Suivi d’impact harmonisé pour comparer objectivement les villes.
Un mutualiste qui investit le terrain de la prévention
Avec la 7e édition du « 5km Matmut #NésPourBouger », l’assureur mutualiste confirme un positionnement où la prévention devient un axe d’action concret, articulé à ses résultats financiers et à ses engagements RSE. L’extension à Paris et Salon-de-Provence dessine un maillage plus fin, capable d’embarquer des publics variés et d’agir sur les comportements de santé.
Si l’enjeu 2025 est de réussir l’industrialisation du format sans perdre la qualité de l’expérience, la trajectoire demeure lisible : faire converger intérêt collectif et intérêt assurantiel, au service d’une France plus active, mieux équipée pour affronter les risques chroniques et soutenir ses dynamiques locales.
La course courte comme catalyseur d’une prévention durable : un pari assumé, désormais à grande échelle.