Accélérer la conquête d’un marché pharmaceutique exigeant tout en sécurisant son horizon financier : voilà deux défis majeurs que GENFIT semble avoir relevés durant l’année 2024, à en juger par ses résultats annuels et ses initiatives stratégiques. Dans cet article, nous décortiquons les comptes consolidés au 31 décembre 2024 et explorons les perspectives opérationnelles pour 2025, le tout dans un format clair et accessible.

Un regard d’expert sur la dynamique globale de GENFIT

Le parcours de GENFIT en 2024 illustre une phase de transition décisive : d’une entreprise axée sur la recherche et développement (R&D) à une structure capable de générer des revenus commerciaux. Cet élan est en grande partie porté par Iqirvo®, un traitement de la cholangite biliaire primitive (PBC) lancé en collaboration avec Ipsen. En parallèle, la société a consolidé ses moyens de financement, notamment via un accord de royalty financing non dilutif de grande ampleur, et a poursuivi le déploiement ambitieux de son pipeline dans la prise en charge de l’Acute-on-Chronic Liver Failure (ACLF).

Cette progression s’accompagne d’une situation de trésorerie stable, qui place GENFIT sur une trajectoire prolongée au-delà de 2027, sous réserve des diverses conditions mentionnées (réceptions de paiements d’étape, ventes d’Iqirvo®, etc.). Les chiffres officiels montrent en effet une trésorerie de 81,8 millions d’euros au 31 décembre 2024, contre 77,8 millions d’euros un an plus tôt. Cette hausse, essentiellement liée au milestone reçu de 48,7 millions d’euros lors de la première vente d’Iqirvo® aux États-Unis, souligne la solidité financière renforcée par la cession de la dette convertible OCEANE.

La société table désormais sur un modèle hybride, combinant la poursuite d’essais cliniques dans des maladies hépatiques graves et la génération de revenus via l’exploitation commerciale de produits développés en interne puis sous-licenciés. Une telle approche se reflète dans un résultat net redevenu positif à 1,5 million d’euros en 2024, illustrant le potentiel de création de valeur de l’entreprise.

La cholangite biliaire primitive (PBC) est une maladie chronique du foie, caractérisée par une destruction progressive des canaux biliaires et pouvant conduire à une cirrhose à un stade avancé. Les symptômes incluent une fatigue intense et des démangeaisons (prurit). La principale option thérapeutique est l’acide ursodésoxycholique (UDCA), parfois associé à d’autres traitements.

Regards sur la performance globale en 2024

Le compte de résultat 2024 met en relief plusieurs évolutions majeures :

  • Produits d’exploitation : 70,9 M€, contre 38,2 M€ en 2023, soit une forte croissance liée principalement à la facturation d’un milestone de 48,7 M€ lors de la première vente commerciale d’Iqirvo® aux États-Unis, ainsi qu’à l’arrivée de redevances (royalties) sur les ventes du produit.
  • Résultat opérationnel : 3,3 M€, en nette amélioration, puisqu’il était de -26,6 M€ un an plus tôt. Cet équilibre positif découle d’une meilleure absorption des charges de R&D par les revenus désormais récurrents.
  • Résultat financier : -1,4 M€, contre -1,9 M€ en 2023, reflétant principalement les intérêts versés sur la dette et les variations de change.
  • Résultat net : 1,5 M€, après prise en compte du produit d’impôt et du résultat financier, une progression notable après une perte de 28,9 M€ l’année précédente.

La montée en puissance commerciale d’Iqirvo® a considérablement tiré les revenus, alors que la société poursuit ses investissements dans l’ACLF et d’autres pathologies hépatiques graves. Par ailleurs, l’accord de financement non dilutif avec HealthCare Royalty (HCRx) a permis de consolider l’horizon de liquidités tout en limogeant la dette convertible qui pesait auparavant sur la structure financière.

Principaux chiffres récapitulés

Indicateurs

Exercice
2023
Exercice
2024
Commentaires

Produits d’exploitation

38,2 M€

70,9 M€

Forte hausse liée notamment au milestone (48,7 M€)
et aux premières redevances sur Iqirvo®.

Résultat opérationnel

-26,6 M€ 3,3 M€

Amélioration structurelle grâce à l’apport des revenus Iqirvo®
et la maîtrise des charges.

Résultat net

-28,9 M€ 1,5 M€

Retour à la profitabilité après plusieurs années de pertes.

Trésorerie 77,8 M€ 81,8 M€

Stabilisation et renforcement grâce au milestone de 48,7 M€ en 2024.

Interprétation des ratios financiers clés

Pour donner du sens à ces agrégats, il est souvent instructif de calculer et comparer des ratios. Ci-après, nous vous proposons plusieurs indicateurs éclairants :

  • Marge d’exploitation = Résultat opérationnel / Chiffre d’affaires
  • Rentabilité nette = Résultat net / Chiffre d’affaires
  • Ratio de trésorerie = Trésorerie / Total des passifs (pour évaluer la capacité à couvrir les dettes à court ou moyen terme)

La société GENFIT publie un chiffre d’affaires (excluant les autres produits) de 67,0 M€ en 2024, auquel on peut rapporter les principaux résultats :

Marge d’exploitation = 3,3 M€ / 67,0 M€ ≈ 4,9%
Marge nette = 1,5 M€ / 67,0 M€ ≈ 2,2%

En 2023, la marge d’exploitation était négative (car le résultat opérationnel était -26,6 M€). Le redressement sur un an indique un pivot crucial vers la rentabilité.

Avec une marge d’exploitation proche de 5 % en 2024, GENFIT renforce sa capacité à générer du profit sur chaque euro de chiffre d’affaires. La marge nette, légèrement supérieure à 2 %, témoigne du fait que la société amorce une trajectoire de rentabilité pérenne, tout en restant prudente quant aux prochains exercices, qui dépendent fortement du volume de ventes d’Iqirvo® et des futurs milestones.

Éléments saillants du compte de résultat et implications

Si l’on se focalise sur la structure des charges, on remarque :

  • Frais de recherche et développement : 47,2 M€, reflétant les investissements importants dans les cinq programmes ACLF (VS-01, NTZ, SRT-015, CLM-022, VS-02-HE) et dans le cholangiocarcinome (GNS561).
  • Frais généraux et administratifs : 19,5 M€, en hausse par rapport à 2023. Cette augmentation traduit notamment l’accroissement des effectifs et des dépenses transversales liées à la nouvelle dimension commerciale de l’entreprise.
  • Frais marketing et pré-commercialisation : 0,6 M€, en légère baisse. L’essentiel des activités commerciales d’Iqirvo® est assuré par Ipsen, ce qui explique un niveau de dépense marketing réduit pour GENFIT.
  • Autres produits et charges opérationnels : -0,3 M€, sans variation majeure sur l’année en cours.

Le poids des frais de R&D reste central ; il demeure toutefois partiellement compensé par l’arrivée de revenus en provenance d’Iqirvo®. Sur le long terme, la maîtrise de ces dépenses dépendra de la capacité de GENFIT à mener des essais cliniques dans l’ACLF de manière sélective et efficace. L’entreprise s’efforce ainsi d’optimiser le design de ses études, comme on l’a vu avec les ajustements dans l’essai UNVEIL-IT® (Phase 2 sur VS-01).

Levier de croissance : focus sur Iqirvo® et l’ACLF

Deux grands piliers d’innovation se distinguent dans la stratégie de GENFIT :

  1. Iqirvo® (elafibranor), commercialisé par Ipsen, qui a reçu en 2024 trois approbations réglementaires majeures : FDA (États-Unis), Commission Européenne et MHRA (Royaume-Uni). Les ventes auraient déjà accéléré fin 2024 et début 2025 aux États-Unis, selon Ipsen, grâce à l’extension du marché et à l’arrivée de nouveaux patients.
  2. Le portefeuille ACLF, composé de cinq actifs (VS-01, NTZ/G1090N, SRT-015, CLM-022, VS-02-HE), destinés à couvrir différentes dimensions physiopathologiques de l’ACLF. Pour rappeler l’enjeu : il n’existe aujourd’hui aucun traitement approuvé pour l’ACLF, un syndrome à très forte mortalité.

Bon à savoir : qu’est-ce que l’ACLF ?

L’ACLF (Acute on-Chronic Liver Failure) est un syndrome qui survient lorsqu’un patient atteint de maladie hépatique chronique subit une décompensation sévère, conduisant à une défaillance multi-organes et à une mortalité élevée à court terme. Les pathologies sous-jacentes, la décompensation aiguë et les défaillances d’organes enchevêtrées rendent la gestion clinique très complexe.

Outre l’ACLF, GENFIT poursuit également son projet dans le cholangiocarcinome (CCA) avec GNS561 et nourrit des espoirs dans la détection des pathologies hépatiques grâce à son test NIS2+®, déjà inclus dans les recommandations cliniques européennes pour la prise en charge de la MASLD (anciennement nommée NASH).

Lecture transversale : points forts et potentiels axes d’amélioration

De prime abord, la situation financière et stratégique de GENFIT en 2024 s’avère confortée par l’émergence de revenus importants, une trésorerie en croissance et un pipeline d’innovations prometteur. Toutefois, toute activité biopharmaceutique reste exposée à des risques : délais de recrutement dans les essais cliniques, éventuelles réticences réglementaires, dépendance à des partenaires commerciaux pour la commercialisation, etc.

Parmi les points forts, on relève :

  • Une trésorerie dépassant 80 M€, assurant une visibilité à moyen-long terme.
  • L’arrivée de premières redevances sur un produit approuvé à l’international.
  • La réduction drastique de la dette grâce au rachat des OCEANEs, qui apaise la structure financière.
  • Une position de leader potentiel dans la lutte contre l’ACLF, soutenue par des collaborations scientifiques et un consortium américain (NACSELD) et européen (EF CLIF).

Parmi les points d’attention, on note :

  • Le poids élevé des dépenses de R&D, qui pourrait gonfler à mesure que les essais avancent.
  • La dépendance forte à Ipsen pour la commercialisation d’Iqirvo® dans la PBC, la fixation des prix et les négociations de remboursement.
  • L’incertitude autour de l’adoption rapide des nouveaux traitements par les prescripteurs et les systèmes de santé, tant aux États-Unis qu’en Europe.

Zoom sur la trésorerie et les perspectives de financement

Avec 81,8 M€ de trésorerie au 31 décembre 2024, GENFIT dispose d’un matelas financier significatif pour couvrir ses besoins de fonctionnement. Le passage d’un modèle purement R&D à un modèle générateur de revenus a modifié l’équation financière. Depuis mars 2025, l’entreprise bénéficie d’un accord de royalty financing avec HealthCare Royalty, lui garantissant jusqu’à 185 M€ en plusieurs tranches, moyennant un prélèvement sur les redevances futures. Cette injection de liquidités est non dilutive, ce qui signifie que le capital des actionnaires n’est pas dilué par l’émission de nouvelles actions.

En outre, le rachat à 99 % de la dette convertible a permis de soulager l’entreprise de la pression associée à une éventuelle conversion de cette dette en actions et des intérêts y afférents. Les leviers financiers ainsi actionnés étendent la visibilité de GENFIT au-delà de 2027, sous réserve de la concrétisation des ventes d’Iqirvo® et de la réalisation de certains événements-clés.

Le royalty financing est un mode de financement où un investisseur verse des fonds à une entreprise en contrepartie de redevances futures sur les ventes d’un produit ou d’un portefeuille de produits. Cet outil s’avère particulièrement adapté aux biotechs possédant des produits déjà homologués ou en passe de l’être.

Analyses et recommandations : comment renforcer la trajectoire ?

Pour pérenniser cette dynamique, plusieurs axes d’optimisation peuvent être envisagés :

  • Renforcer les synergies avec Ipsen pour accélérer l’adoption d’Iqirvo® dans de nouveaux territoires européens, en particulier là où la négociation de prix et de remboursement est cruciale (Allemagne, Royaume-Uni, France, etc.).
  • Poursuivre la mutualisation des ressources en R&D, notamment par des partenariats ou des co-développements ciblés dans l’ACLF, pour partager les risques financiers liés aux essais cliniques de Phase 2 et Phase 3.
  • Optimiser la gouvernance afin de s’adapter à une entreprise qui n’est plus strictement tournée vers la recherche, mais également vers la génération de revenus. Les récentes nominations au Conseil d’administration vont dans ce sens.
  • Améliorer la communication avec les investisseurs sur les jalons cliniques à venir (VS-01, G1090N, etc.) afin de maintenir la confiance du marché et la bonne valorisation du titre.

Par ailleurs, la perspective d’une commercialisation élargie d’Iqirvo® pourrait apporter un flux croissant de redevances. Cependant, la concrétisation de cette promesse dépendra de l’acceptation rapide par les autorités de santé nationales et de la communauté médicale. Sur le segment ACLF, les résultats cliniques attendus fin 2025 pour VS-01 (essai UNVEIL-IT®) seront particulièrement décisifs pour juger de la faisabilité de ce volet du portefeuille.

Gros plan sur la R&D et son évolution

L’année 2024 a également été riche en avancées scientifiques :

  • VS-01 (ACLF) : extension de l’essai UNVEIL-IT® aux États-Unis et ajustements de protocole pour mieux intégrer les patients en situation de décompensation multi-organes.
  • NTZ (nitazoxanide) : de nouvelles études précliniques confirment son efficacité potentielle contre la mort cellulaire liée aux toxines de l’ACLF. La formulation G1090N pourrait optimiser le dosage et la biodisponibilité chez les patients ayant une insuffisance hépatique ou rénale.
  • SRT-015 : des études précliniques renforcent son rôle prometteur dans l’insuffisance hépatique aiguë. L’étape suivante implique une amélioration de la formulation en vue d’un premier essai clinique chez l’homme d’ici 2026.
  • CLM-022 : un puissant inhibiteur de la pyroptose médiée par l’inflammasome NLRP3, censé atténuer l’inflammation aiguë. Les données in vivo sur la souris s’avèrent encourageantes et laissent espérer un déploiement chez l’homme en 2027.

En parallèle, le programme GNS561 poursuit son cours en Phase 1b/2a dans le cholangiocarcinome, avec des résultats attendus d’ici fin 2025, tandis que la nouvelle vague de diagnostics (NIS2+®) bénéficie déjà d’une reconnaissance institutionnelle.

Les défis du marché et la concurrence

Malgré ces nombreuses opportunités, GENFIT opère dans un environnement concurrentiel où d’autres biotechs et laboratoires pharmaceutiques travaillent sur des approches similaires (traitements hépatiques, drug candidates dans l’ACLF, etc.). La capacité à se différencier via les mécanismes d’action innovants (VS-01 capture de toxines, NTZ contre le stress cellulaire et l’inflammation, etc.) sera déterminante. De même, la montée en puissance de la médecine personnalisée et des outils diagnostiques avancés pourrait aider GENFIT à cibler précisément les patients à haut risque d’évoluer vers l’ACLF, améliorant ainsi la pertinence de ses essais cliniques.

Point focus : l’histoire de GENFIT

Créée il y a plus de vingt ans, GENFIT s’est d’abord fait connaître grâce à ses travaux pionniers sur les maladies métaboliques du foie (NASH). Elle est entrée en Bourse sur Euronext Paris, avant d’obtenir une double cotation au Nasdaq. Son partenariat stratégique avec Ipsen, scellé en 2021, marque un tournant vers une approche multi-axes : R&D, diagnostic et désormais revenus commerciaux.

Le rôle central de la gouvernance et de la dimension ESG

Afin d’ajuster l’entreprise à ses nouveaux enjeux, GENFIT a fait évoluer sa gouvernance en 2024 : nomination de Monsieur Éric Baclet comme Vice-président du Conseil, arrivée de Madame Katherine Kalin au Comité ESG, etc. Parallèlement, la société a maintenu un haut niveau de notation extra-financière (Médaille Or Ethifinance) et a conservé son statut “Prime” auprès d’ISS. Ces reconnaissances couronnent les efforts de GENFIT pour intégrer les considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) à sa stratégie globale.

Sur le plan opérationnel, un meilleur ancrage ESG peut faciliter l’accès à certains dispositifs de financement ou partenariats institutionnels, en plus d’améliorer la réputation de la société auprès des parties prenantes. La poursuite de cette feuille de route ESG demeure donc un vecteur de différenciation.

Leviers d’amélioration de la performance financière

Pour gagner en robustesse financière, GENFIT pourrait :

  • Améliorer la productivité de ses essais cliniques (recrutement, logistique hospitalière, collaboration avec des plateformes de recherche) afin de limiter les surcoûts et les retards éventuels.
  • Renforcer son savoir-faire réglementaire pour accélérer l’obtention d’autorisations dans chaque région cible (États-Unis, Europe, etc.).
  • Diversifier les actifs diagnostiques, à l’image de NIS2+®, pour générer des revenus complémentaires via des partenariats industriels ou des licences accordées à d’autres laboratoires.
  • Envisager des partenariats ou des accords de licence pour certains segments de l’ACLF, réduisant ainsi l’exposition aux risques cliniques et financiers.

Dans tous les cas, la hausse de la rentabilité nette passe par la maîtrise des charges d’exploitation et la réallocation efficiente du budget R&D. Les résultats de 2024 dévoilent déjà des progrès notables, mais l’enjeu sera de confirmer cette dynamique sur l’exercice 2025 et au-delà.

Perspectives pour 2025 : cap sur l’ACLF et le perfectionnement d’Iqirvo®

Pour 2025, GENFIT va poursuivre l’internationalisation d’Iqirvo® au rythme des approbations locales et viser un nouveau paiement d’étape de 26,55 M€ lié à la fixation du prix et du remboursement dans un grand pays européen. Sur le plan clinique, la société attend les résultats de Phase 2 d’UNVEIL-IT® sur VS-01 au second semestre. Le portefeuille ACLF avance également avec les premiers essais de preuve de concept pour G1090N (NTZ reformulé) et une formulation améliorée de SRT-015.

Si les études aboutissent à des données convaincantes sur l’efficacité et la tolérance, GENFIT aura la possibilité d’évoluer vers des essais cliniques de Phase 3 plus vastes, positionnant potentiellement l’entreprise en tête de course pour une autorisation de mise sur le marché dans l’ACLF. Sur un segment à très haut niveau de besoin non satisfait, une telle avancée ouvrirait la voie à des partenariats et à d’importantes retombées économiques.

Enfin, sur la question du CCA (cholangiocarcinome), GNS561 demeure en Phase 1b/2a, avec des résultats de toxicité et de tolérance préliminaires encourageants. Là aussi, la stratégie de GENFIT consistera vraisemblablement à nouer un partenariat avec un acteur établi en oncologie, pour accélérer la phase de développement avancé et la commercialisation potentielle.

Vers de nouveaux sommets d’innovation

Par sa transition vers un modèle plus complet, mêlant R&D et revenus directs, GENFIT illustre la faculté d’une biotech à franchir le cap délicat de la commercialisation. L’avenir dépendra de la confirmation des ventes d’Iqirvo® à l’international et du succès des essais cliniques ACLF, un champ thérapeutique où l’entreprise se démarque par la diversité de ses approches. Les efforts de structuration financière et de gouvernance apportent un socle solide pour soutenir ces développements futurs, tout en maintenant une politique ESG reconnue.

Tout porte à croire que GENFIT se dirige vers une phase d’épanouissement stratégique, là où l’innovation scientifique et la stabilité financière s’entrelacent au profit de la santé hépatique mondiale.