ZestMeUp et Supermood unissent leurs forces pour révolutionner l’engagement collaborateur
La fusion ZestMeUp-Supermood crée un leader européen. Découvrez comment cette alliance révolutionne l’engagement collaborateur et la performance en entreprise

La récente fusion entre ZestMeUp et Supermood fait grand bruit dans l’écosystème français de la management tech. Pour découvrir l’annonce officielle, consultez la source disponible sur le site de ZestMeUp. Cette alliance, qui concerne plus de 400 clients et près de 3 millions de collaborateurs sondés, promet de remodeler en profondeur le secteur de l’engagement salarié en Europe, avec un accent mis sur l’intelligence artificielle et l’expérience humaine.
Un mouvement audacieux vers une nouvelle vision du management
Les entreprises, de toutes tailles, se tournent aujourd’hui vers des solutions capables de mesurer et stimuler l’implication des salariés. Dans ce contexte, la fusion entre ZestMeUp et Supermood incarne une stratégie ambitieuse : créer un leader européen de l’écoute et de la performance collaborateur. Au-delà du simple rapprochement de deux acteurs, il s’agit d’une initiative qui vise à bouleverser des pratiques jugées trop rigides ou peu valorisantes pour les collaborateurs, en concevant une plateforme unifiée, pilotée par la data.
Si l’on en croit les chiffres communiqués par la nouvelle entité, cette opération d’ampleur s’appuie sur une base solide : plus de 400 entreprises clientes, quelque 1 000 projets réalisés, et un total estimé à 3 millions d’employés interrogés via leurs sondages et baromètres internes. Le défi majeur ? Se positionner en tant que référence dans l’accompagnement des organisations souhaitant moderniser leurs pratiques managériales tout en offrant une meilleure expérience à leurs collaborateurs.
Du point de vue financier, la dynamique semble déjà bien enclenchée. L’objectif déclaré est de poursuivre la croissance de l’ARR (+50%) et de maintenir un taux d’EBITDA de +10% d’ici la fin de 2025. Avec une stratégie de consolidation plus large, la barre des 10 millions d’euros d’ARR devrait être dépassée à moyen terme, avant d’envisager de nouvelles acquisitions d’ici 2026. Au vu de l’essor des solutions SaaS dans le domaine RH, ces projections laissent présager un développement très rapide pour le nouvel ensemble.
Alors que la transformation numérique et l’automatisation touchent presque tous les pans de l’économie, cette fusion apparaît comme un mouvement novateur, conjuguant management tech, intelligence artificielle et gestion des talents. Cette synergie est d’autant plus intéressante qu’elle offre une alternative « made in France » à un marché souvent dominé par de grands groupes internationaux, surtout dans le domaine de l’engagement collaborateur.
Les deux dirigeants, Christophe Bergeon (CEO de ZestMeUp) et Kevin Bourgeois (fondateur de Supermood), mettent en avant la volonté de créer une plateforme où la simplicité d’utilisation et la transparence priment. Dans un cadre professionnel où l’agilité est le maître-mot, leur pari repose sur une approche centrée sur l’expérience humaine et consolidée par des données fiables, issues des retours réguliers des collaborateurs.
Retour sur le parcours de ZestMeUp et Supermood
Avant de s’engager dans cette fusion, ZestMeUp et Supermood possédaient chacun une trajectoire unique. ZestMeUp, souvent abrégé en « Zest », s’est forgé une réputation en développant des outils dédiés au suivi de la performance collective, à la reconnaissance et à la motivation au sein des équipes. Quant à Supermood, son travail reconnu auprès de clients comme Fnac-Darty, BPCE ou Boulanger lui a permis de bâtir une solide expertise dans le domaine des baromètres RH et de la mesure de l’engagement.
Depuis leur création, ces deux entités ont privilégié une approche centrée sur l’écoute régulière des salariés. ZestMeUp, notamment, souhaitait réconcilier les ressources humaines et les managers avec les nouveaux défis du digital, en imaginant des solutions ergonomiques pour recueillir du feedback en temps réel. Supermood, de son côté, a très tôt investi dans les analyses prédictives pour évaluer l’impact de l’engagement sur la productivité et la rétention des talents.
Ces parcours parallèles se sont finalement rejoints pour donner naissance à une véritable suite « Management Tech ». L’intégration de Bloomin par ZestMeUp en décembre 2023 a servi de test grandeur nature : elle a prouvé la capacité de la société à absorber de nouveaux savoir-faire et à s’unifier sans perdre en efficacité. Désormais, l’alliance avec Supermood marque un tournant stratégique encore plus conséquent, plaçant l’innovation au cœur d’un projet d’ampleur européenne.
Le nouveau groupe se revendique ainsi comme le « champion continental de l’engagement et de la performance ». L’ambition affichée consiste à rassembler le meilleur des deux mondes : l’aisance de Supermood dans le déploiement de solutions pour de grands comptes, et la spécialisation de ZestMeUp dans la Management Tech Suite couvrant l’ensemble du cycle de vie collaborateur, du recrutement à l’évaluation continue.
Au fil des ans, les deux acteurs ont su convaincre différents investisseurs de renom comme Reflexion Capital, Go Capital, Citizen Capital ou Educapital. Ce soutien financier apparaît aujourd’hui comme un avantage concurrentiel majeur : il ouvre la voie à des partenariats stratégiques et à des opérations de croissance externe en Europe, vecteurs d’une expansion encore plus rapide.
L’ARR correspond au revenu récurrent annuel généré par un contrat ou un abonnement de type SaaS. Il s’agit d’un indicateur essentiel pour évaluer la pérennité d’une entreprise qui propose des solutions par abonnement, car il reflète la fidélité de la clientèle et la stabilité des flux financiers.
Pour autant, l’histoire de cette fusion ne se limite pas à un simple mouvement financier. Elle traduit aussi la volonté de répondre à des attentes fortes : faciliter la gestion des talents, individualiser le parcours collaborateur, et créer un climat de confiance entre managers et équipiers. Les équipes conjuguées de ZestMeUp et Supermood totalisent maintenant plus de 50 talents, formant une « Super Équipe » prête à relever le défi d’une expansion au-delà des frontières.
La dimension internationale : un axe de développement capital
Dans la compétition qui se joue aujourd’hui autour de l’épanouissement au travail, la France occupe déjà une place de choix en Europe. Toutefois, l’objectif déclaré du nouveau groupe est de viser l’échelle continentale, voire mondiale. En se positionnant comme « champion européen de l’engagement et de la performance », ZestMeUp et Supermood entendent dépasser le cadre hexagonal pour conquérir de nouveaux marchés, à commencer par ceux des pays voisins.
L’Europe de l’Ouest, notamment l’Allemagne et le Benelux, figure parmi les premières cibles. D’un point de vue culturel, la transition numérique des RH y est bien avancée, et les entreprises y sont réceptives aux approches novatrices. Les fondateurs espèrent donc que les solutions rassemblées sous une même bannière sauront se démarquer par leur capacité à fédérer les collaborateurs autour d’objectifs partagés.
Avec un taux de 37% d’employés français qui se déclarent réellement motivés par leur travail selon la récente étude BaromEX, la marge de progression demeure conséquente. À l’échelle européenne, ce constat est légèrement plus nuancé, mais les problématiques restent similaires : comment s’assurer que les équipes se sentent écoutées et disposent d’outils pour mesurer leur évolution ? Comment concilier la performance et le bien-être ? Ce sont justement ces questions centrales que la nouvelle entité souhaite aborder, en s’appuyant sur l’analyse de données et l’IA.
Les premières initiatives à l’international s’articuleraient autour de partenariats locaux et d’une traduction des solutions logicielles en plusieurs langues afin de répondre à des réalités culturelles variées. L’expérience acquise en France, auprès de multiples secteurs d’activité (banque, distribution, services, etc.), constitue un socle solide pour s’implanter dans d’autres pays. Cette faculté à s’adapter, combinée à des perspectives de croissance financière prometteuses, devrait permettre au groupe de se développer rapidement au-delà de l’Hexagone.
Bon à savoir sur les ETI
Les Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) sont souvent considérées comme un chaînon essentiel de l’économie française et européenne. Elles comptent entre 250 et 4 999 salariés et réalisent un chiffre d’affaires n’excédant pas 1,5 milliard d’euros. Elles représentent un vivier d’emplois majeur et sont un terrain fertile pour l’innovation, notamment dans le domaine de la RH Tech.
La nouvelle entité se prépare également à étoffer son offre à destination des grandes entreprises déjà partenaires. L’objectif : fournir une gamme complète d’outils (enquêtes d’opinion, suivi de la performance, coaching managérial, etc.) et ainsi ancrer définitivement l’écoute en tant que pratique managériale au cœur des organisations, des start-up jusqu’aux plus grands groupes cotés.
L’intelligence artificielle au service du dialogue social
Parmi les innovations phares mises en avant, on retrouve la volonté d’exploiter l’intelligence artificielle pour analyser finement les retours collaborateurs. Dans un univers professionnel où la quantité d’informations peut rapidement devenir un frein, l’IA est un levier essentiel pour prioriser les sujets à forte valeur ajoutée. Elle aide ainsi les dirigeants et les RH à cibler les démarches d’amélioration là où elles auront le plus d’impact.
La fusion prévoit le développement d’une plateforme data-driven intégrant des algorithmes prédictifs capables de détecter les signaux faibles, tels que le désengagement progressif ou la hausse du stress. L’idée est de fournir des indicateurs clairs et exploitables, permettant aux managers d’agir en temps voulu, plutôt que de subir a posteriori les conséquences de la démobilisation.
En parallèle, l’IA serait utilisée pour renforcer la personnalisation des retours. Plutôt que de proposer des questionnaires généralistes, la nouvelle offre ambitionne de personnaliser les enquêtes en fonction de la situation vécue par le collaborateur (changement de poste, arrivée dans l’entreprise, projet important, etc.). De cette manière, chaque employé pourrait se sentir véritablement écouté et valorisé.
La “performance prédictive” consiste à anticiper, grâce à des algorithmes, les évolutions d’un collaborateur ou d’une équipe. On utilise notamment des indicateurs comme le taux de participation aux sondages, la fréquence des feedbacks positifs, ou encore la fluctuation du sentiment d’appartenance. Les managers peuvent ainsi agir en amont pour maintenir ou améliorer les performances.
Cette orientation technologique suscite toutefois des interrogations sur l’éthique et la transparence. Le groupe s’efforce de rassurer : l’utilisation de l’IA se fera sous le sceau de l’anonymat, avec une gestion rigoureuse des données personnelles. L’enjeu est de taille : il s’agit de préserver la confiance des salariés, condition indispensable pour que la solution puisse déployer tous ses atouts.
Au-delà de l’aspect purement technique, l’IA est donc présentée comme un vecteur d’amélioration continue, dont le but ultime est de favoriser un meilleur dialogue social, bien plus que de contrôler ou de standardiser. Dans un environnement économique concurrentiel, ce positionnement mise sur l’humain comme premier levier de compétitivité.
Une perspective financière et économique solide
Comme mentionné précédemment, le groupe, déjà rentable, anticipe une accélération de sa croissance grâce à la fusion. Les prévisions financières sont plus qu’encourageantes : +50% de l’ARR d’ici à la fin 2025 et un taux d’EBITDA de +10%. Ce double levier illustre la volonté de générer des bénéfices substantiels tout en continuant à investir dans l’innovation.
Avec l’expérience de Bloomin absorbée en fin d’année 2023, ZestMeUp a déjà démontré sa capacité à opérer des opérations de consolidation réussies. Cette nouvelle étape permet donc de consolider davantage sa position sur un marché en pleine effervescence, tout en accélérant son passage à une échelle supérieure. En effet, le cap des 10 millions d’euros d’ARR se rapproche, et le groupe ambitionne d’y parvenir rapidement, avant d’envisager de nouvelles acquisitions stratégiques dès 2026.
Sur le plan macroéconomique, la digitalisation de la fonction RH connaît une expansion soutenue. Les solutions SaaS de type management tech répondent à un besoin grandissant d’accompagnement managérial, de suivi personnalisé et de pilotage en temps réel des ressources humaines. Les entreprises, tant les PME que les grands groupes, cherchent à optimiser le potentiel de leurs équipes pour rester compétitives dans un contexte global souvent marqué par l’incertitude.
Au sein de ce marché florissant, le nouvel ensemble ZestMeUp-Supermood peut se targuer d’être déjà rentable, un atout considérable pour attirer de futurs partenaires financiers ou industriels. Cette solidité financière offre aussi une crédibilité non négligeable auprès de clients potentiels, qui y voient une structure capable de les accompagner dans la durée, sans risque de fragilités économiques sous-jacentes.
De plus, le fait que des fonds d’investissement (Reflexion Capital, Go Capital, Citizen Capital, Educapital) soient au rendez-vous démontre une confiance dans la capacité de ce nouvel acteur à se développer de manière pérenne. Dans un secteur où la concurrence internationale est rude, disposer d’un solide soutien financier peut faire la différence pour imposer une vision « à la française » de l’engagement collaborateur, centrée sur l’écoute et le respect de chaque employé.
Les retombées sur le marché français de l’engagement
En France, le sujet de l’engagement au travail est devenu incontournable. Les chiffres avancés par la dernière étude BaromEX font état d’un sérieux défi : seuls 37% des salariés se disent réellement motivés par leur travail, pointant ainsi un manque d’adhésion et d’enthousiasme au sein des organisations. L’impact sur la performance globale est pourtant sans équivoque : un collaborateur engagé peut contribuer à 21% de productivité supplémentaire.
La fusion ZestMeUp-Supermood apporte, à ce titre, une solution concrète à un besoin pressant : accompagner les entreprises dans la création d’une culture managériale plus ouverte, plus orientée sur le feedback, et plus valorisante pour le salarié. Cette culture de l’engagement, autrefois perçue comme un simple atout “nice to have”, devient progressivement un élément essentiel de la stratégie de compétitivité.
La notion de Management Tech
La “Management Tech” regroupe l’ensemble des solutions numériques visant à optimiser les pratiques managériales : outils de feedback, applications de coaching, baromètres internes, etc. Elle se distingue de la HR Tech générale par un focus sur les managers et les processus d’équipe au quotidien.
Le nouvel ensemble cherche également à éduquer le marché sur les bénéfices d’un management plus transparent. Les retours d’expérience et les enquêtes collaboratives aident à prendre des décisions éclairées, tout en réduisant les tensions entre la direction et le terrain. Pour les salariés, cela se traduit par une meilleure reconnaissance, un sentiment d’appartenance renforcé et, in fine, un meilleur alignement avec la vision de l’entreprise.
Il convient de souligner que cette fusion pourrait bien accélérer la mutation des pratiques RH en France, en imposant un standard de solutions centrées sur l’écoute continue et l’analyse prédictive. Les PME, souvent moins équipées que les grands comptes, pourraient aussi bénéficier d’outils plus accessibles, d’autant que la solution unifiée veut s’adresser à un vaste éventail d’organisations.
Au-delà de l’écosystème français, l’ambition européenne du groupe pourrait rejaillir positivement sur l’ensemble des acteurs de la RH Tech hexagonale. Un succès confirmé de l’alliance ZestMeUp-Supermood validerait la pertinence du « savoir-faire français » en matière d’engagement, et encouragerait d’autres start-up à se positionner sur ce segment. Cela participerait à renforcer l’influence de la France comme terre d’innovation dans l’univers de la management tech.
Dans un monde où les barrières à l’entrée se réduisent, cette nouvelle entité se voit comme un accélérateur de tendances, capable d’unir des solutions complémentaires et de fédérer autour d’une vision commune : remettre l’humain au centre du processus de création de valeur.
Une redéfinition du rôle des managers
La fusion des deux entreprises repose également sur la conviction que le manager du futur doit incarner un rôle de facilitateur et de coach. Dans de nombreux secteurs, le modèle pyramidal traditionnel laisse progressivement place à une organisation plus horizontale, où la confiance et la responsabilisation sont valorisées.
Cette approche remet en question la finalité des évaluations annuelles classiques, jugées souvent peu utiles et trop tardives. Désormais, il s’agit d’instaurer un dialogue continu : la remontée d’informations est plus fréquente et les actions correctives, plus rapides. Les plateformes issues de la fusion ZestMeUp-Supermood proposeront ainsi un suivi en temps réel des objectifs, combiné à un feedback simplifié pour faciliter l’échange.
Certaines grandes entreprises hexagonales, à l’image de Fnac-Darty ou BPCE, ont déjà expérimenté ces nouvelles méthodes. Les résultats obtenus attestent de l’impact positif sur la dynamique interne et la satisfaction client. De plus en plus, les managers se sentent moins seuls dans la gestion quotidienne, car ils disposent d’outils leur permettant de mesurer l’humeur collective, de repérer les signaux d’alerte et d’y répondre rapidement.
Il consiste à proposer régulièrement aux collaborateurs de partager leur ressenti, que ce soit via des questionnaires courts ou des réunions éclair. Les avantages incluent une meilleure adaptation en temps réel et une réactivité accrue en cas de dysfonctionnement ou de baisse de moral.
Pour autant, ce modèle nécessite une véritable accompagnement managérial. Proposer des plateformes et des sondages ne suffit pas si le management n’évolue pas. La formation des managers à la lecture et à l’interprétation des données est donc primordiale pour assurer que l’outil soit utilisé à bon escient et pour faire émerger des décisions pertinentes.
À terme, cette transformation pourrait repenser en profondeur la culture d’entreprise française, largement marquée par une tradition hiérarchique. La fusion de ces deux acteurs majeurs va probablement contribuer à diffuser les bonnes pratiques, en démontrant que l’épanouissement des salariés n’est pas une simple mode, mais une stratégie durable pour optimiser la performance collective.
Quelles opportunités qui se dessinent ?
L’annonce officielle de la fusion souligne à quel point la gestion des talents et le pilotage de la performance sont devenus des thématiques centrales pour les entreprises françaises. Si le nouveau groupe se présente comme un « champion européen », il devra néanmoins composer avec une concurrence mondiale de plus en plus active, provenant aussi bien d’Amérique du Nord que d’Asie.
Le premier défi sera probablement de maintenir la qualité du service tout en poursuivant l’expansion. Dans un domaine où l’expérience utilisateur est cruciale, chaque nouveau pays et chaque nouveau client exigent une personnalisation soigneuse et une adaptation culturelle. Les dirigeants ont déjà anticipé ces enjeux, tablant sur l’expertise accumulée pour proposer une plateforme modulaire et flexible.
Un second défi réside dans la collecte et l’analyse des données sensibles. Les règles de conformité (RGPD en Europe, par exemple) imposent des garde-fous stricts en matière de protection des informations personnelles. La nouvelle entité devra donc continuer à s’aligner sur les réglementations en vigueur, sous peine de perdre la confiance des clients et des salariés.
Par ailleurs, l’intégration des équipes ZestMeUp et Supermood nécessite une attention particulière pour préserver la cohérence interne. La « Super Équipe » de 50 talents reste à structurer et à faire monter en compétences. Gérer des expertises complémentaires, des cultures de travail différentes et des processus multiples demande un pilotage rigoureux. Pourtant, cette phase de transition réussie est déterminante pour que la fusion tienne toutes ses promesses.
Malgré ces défis, les opportunités sont nombreuses. Le contexte actuel est favorable à l’essor de solutions de management tech : l’émergence du télétravail, la recherche d’un meilleur équilibre vie professionnelle/vie personnelle et la concurrence féroce sur le marché du recrutement incitent les entreprises à s’équiper. Si la fusion se concrétise comme prévu, ZestMeUp-Supermood devrait bénéficier d’un élan considérable pour asseoir son leadership.
Enfin, le marché des fusions-acquisitions dans la RH Tech reste dynamique en France. En se positionnant comme un consolidateur, la nouvelle structure pourrait attirer d’autres start-up désireuses de rejoindre une plateforme reconnue, accélérant ainsi le mouvement de concentration. L’année 2026 sera particulièrement scrutée pour évaluer la capacité du groupe à intégrer d’autres pépites.
Une nouvelle étape vers l’humain augmenté
Qu’on parle de management digital, d’engagement collaborateur ou de performance collective, la fusion entre ZestMeUp et Supermood symbolise une évolution majeure du paysage RH en France. En créant un interlocuteur unique capable de couvrir tout le parcours collaborateur — des premiers sondages d’intégration à l’évaluation continue — les deux sociétés font le pari d’un futur où la qualité de vie au travail nourrit directement la productivité.
On note également la volonté du groupe de défendre une certaine éthique. Comme le souligne Kevin Bourgeois, fondateur de Supermood, la « taille critique » obtenue grâce à cette fusion confère aux acteurs français une force de frappe inédite face à la concurrence internationale. Le défi est de maintenir un modèle respectueux des individus, tout en jouant dans la cour des grands. Cet équilibre, déjà perceptible dans la culture managériale promue, pourrait constituer un avantage compétitif durable.
Au final, l’histoire ne fait sans doute que commencer. Les prochains mois seront déterminants pour mesurer la rapidité de l’intégration et la capacité du nouveau groupe à déployer ses outils à grande échelle. La réussite de l’entreprise passera par la qualité de l’écoute déployée en interne comme en externe, ainsi que par la solidité des partenariats noués avec les grands comptes et les ETI. Si la promesse est tenue, la France gagnera un leader de la management tech, prêt à rayonner dans toute l’Europe.
Alors que les organisations prennent conscience de l’impact majeur de l’engagement sur leurs résultats, ce rapprochement ZestMeUp-Supermood illustre une tendance de fond : mettre la donnée et l’intelligence artificielle au service de l’humain, plutôt que l’inverse. C’est bien cette philosophie qui semble guider la nouvelle entité dans sa conquête du marché européen et dans sa quête d’une croissance rentable.
En définitive, cette fusion invite chaque entreprise à envisager l’engagement collaborateur comme un levier stratégique de premier plan, et non comme un simple indicateur RH, ouvrant ainsi la voie à un management réinventé et plus respectueux du potentiel humain.