La start-up Recommerce, spécialiste des smartphones reconditionnés vient d’annoncer le rachat de deux autres entreprises pour améliorer le controle des produits et continuer son internationalisation.

Le monde de la seconde main en plein expansion

Le marché ne cesse d’évoluer dans l’univers des produits d’occasion et du reconditionné. En 2020, les ventes de produits reconditionnés représentaient en volume 2,6 millions d’unités ; un chiffre en hausse de 20 % par rapport à l’année précédente. La seconde main ne séduit plus seulement les particuliers ; les entreprises y trouvent aussi leur compte. Elles peuvent dans un sens redonner de la valeur à du matériel dont elles ne faisaient plus usage. Et de l’autre côté, elles peuvent aussi s’équiper en maîtrisant leur budget et en agissant pour l’environnement.

C’est dans cette dynamique que Recommerce, entreprise spécialisée dans le reconditionnement et la vente de téléphones portables vient d’annoncer le rachat de deux autres entreprises. C’est la première opération de ce genre pour l’entreprise qui fait pourtant partie des leaders du marché avec 90 millions de chiffre d’affaires réalisés l’an dernier.

Rachat de Deal Certify pour améliorer le contrôle des téléphones

Le premier rachat annoncé par l’entreprise est celui de la start-up Deal Certify. Son cœur d’activité ? Développer un savoir-faire propre aux tests mobiles. Ceci permet aux consommateurs comme aux professionnels de réaliser des tests pour vérifier de manière automatisée l’état des téléphones qu’ils achètent.

Ce système permettrait de faire tomber une barrière importante lors de l’achat de produits reconditionnés : le manque de garantie sur les smartphones de seconde main. En effet, c’est un des freins à l’achat fréquemment cité par les clients au moment de se décider sur la transaction.

Rachat de Fenix.eco

Recommerce a également annoncé le rachat de la start-up roumaine Fenix.eco. Ce rachat devrait permettre au spécialiste du reconditionnement de conquérir l’Europe de l’Est. Recommerce a en effet décidé de garder les locaux de Fenix.eco, situés à Bucarest. La société espère ainsi réaliser plus de 10 millions d'euros de chiffre d’affaires sur la zone Europe de l’Est d’ici à trois ans.

Cette opération vient donc compléter la stratégie d’expansion menée par la société depuis deux ans. Déjà implantée en Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Suisse, elle compte ainsi intensifier son internationalisation. De fait, parmi ses prochains objectifs, la start-up annonce vouloir couvrir l’ensemble des pays européens d’ici décembre 2022.