Monoprix s’allie à une start-up afin de concevoir un chariot connecté
Monoprix décide de s’associer à une start-up française pour tester un chariot connecté, un dispositif pour faciliter le service de livraison à domicile.
Monoprix décide de s’associer à une start-up française pour tester un chariot connecté. C’est un dispositif qui sera proposé pour faciliter le service de livraison à domicile.
C’est le fruit d’une collaboration entre l’équipe Innovation de la marque et la start-up Knap. L’inauguration de ce produit innovant aura lieu dans le point de vente de Paris Montparnasse le 9 septembre prochain.
Mode de fonctionnement
Le chariot a été conçu pour être associé à une caisse libre-service.
Réservation du créneau horaire de livraison
Pour utiliser le dispositif, il faut télécharger l’application « Monoprix et moi ». Ensuite, il faudra saisir dès la première utilisation son email et son mot de passe sur la tablette qui est intégrée au chariot. Puis, pour les prochaines utilisations, seul le numéro de téléphone et un code seront demandés.
Comme le chariot est dédié pour le moment à la livraison à domicile, le consommateur choisit son créneau de livraison à travers la tablette intégrée ; « ce qui lui permet de s’organiser dans ses achats », souligne la responsable de l’enseigne.
Par la suite, le chariot permettra de faire ses courses et de scanner ses produits.
Contrôle du contenu chariot connecté
En effet, la tablette sert également à contrôler les produits et à les scanner. Elle a été pensée comme un véritable écran de contrôle. De plus, le chariot peut contenir jusqu’à environ 170 litres.
Le client doit, dans un second temps, poser les articles dans le bac. Des caméras sont utilisées pour analyser les mouvements de mains et identifier les éventuels gestes suspects. Le prix est indiqué et on peut visualiser les promotions relatives. D’autres informations sur les produits peuvent être apparentes.
Pour toute erreur, l’utilisateur a tout de même la possibilité de forcer le système à accepter l’article. Monoprix part du principe qu’il peut y avoir des bugs informatiques. Par ailleurs, une alerte sera envoyée à l’équipe lorsque le chariot est récupéré pour mettre en place la livraison. Pour tous scans ou mouvements suspects, il y aura un contrôle supplémentaire.
Paiement et rechargement
Pour le paiement, on finalise la transaction sur son téléphone à nouveau via l’application. Tous les articles scannés seront dans l’icone panier. Enfin, quand le paiement est effectué, le client peut se diriger vers l’espace de dépôt qu’on surnomme « lâcher de chariot ». Celui-ci sera par la suite envoyé dans un tunnel réfrigéré.
Il faut savoir que l’équipement se range comme un chariot classique. Par son empilage, il se connecte et permet ainsi son rechargement. C’est un dispositif qui dispose d’une autonomie de 10h.
« Nous espérons que 5% des livraisons à domicile utiliseront ce service, Il faut être réaliste, ce sont les clients plutôt technophiles qui vont dans un premier temps l’utiliser » souligne Maguelone Paré.
En temps normal, le consommateur ne s’occupe ni de scanner ses articles ni de payer puisqu’il pouvait le faire plus tard lors de la réception de sa commande. Selon la directrice concepts et innovations, « le client est gagnant car il peut tout de suite choisir son créneau de livraison, il voit en temps réel ses dépenses via la tablette et toutes ses informations sont déjà enregistrées ».
Vidéo de démonstration :