En janvier dernier, Lydia et Tink ont commencé l’année en grande forme après avoir bouclé des levées de fonds de 40 millions et 90 millions d’euros respectivement. Et, dans la même veine, les deux entreprises viennent de conclure un partenariat pour appuyer l’essor européen de l’application Lydia. 

Lydia et Tink : en route vers l’open banking

Si le fleuron français Lydia se rapproche de Tink, c’est pour proposer à ses utilisateurs une offre bonifiée de nouveaux services financiers. En effet, l’acteur suédois de la FinTech permettra à Lydia de bénéficier de sa plateforme d’open banking.

Mais l’open banking, c’est quoi ? C’est tout simplement la révolution qui se répand dans l’univers bancaires depuis quelques années. En réalité, il s’agit d’établir un service digital BtoB, où les entreprises seront en mesure de se connecter à une banque, en toute sécurité, pour mettre en place leur propre application et y intégrer leurs données clients.

Ainsi, Lydia et Tink vont travailler main dans la main. L’objectif : offrir une expérience optimisée au plus de 4 millions d’utilisateurs de l’application de paiement. "Dans un premier temps, les services d’agrégation de comptes et d’initiation de paiements de Tink seront intégrés à l’application [pour] améliorer la façon dont les utilisateurs connectent leurs comptes bancaires à Lydia, gèrent les bénéficiaires de virements (récupération des bénéficiaires auprès de leurs banques, ajout de nouveaux bénéficiaires depuis Lydia), et initient des paiements, le tout sans quitter l’application", a précisé Lydia.

Lydia : première application de paiement mobile en France 

Antoine Porte et Cyril Chiche ont lancé Lydia en 2013. D’abord connue pour sa fonctionnalité de remboursement entre particuliers, l’application s’est aussi rapidement démocratisée dans d’autres sphères bancaires. Aujourd’hui, Lydia permet de concentrer différents comptes bancaires sur une seule application, de faire diverses transactions, de créer des cagnottes ou encore de digitaliser et d’automatiser les paiements récurrents. 

Le modèle d’affaires de l’application repose sur un système de commission. En effet, chaque transaction effectuée auprès d’un commerçant rémunère Lydia à hauteur de 1,9%. Aujourd’hui, l’entreprise veut revendiquer bien plus que sa visée initiale d’échange entre amis. Son objectif est désormais de devenir une application “métabancaire”. Cela sera sans aucun doute facilité par le nouveau partenariat Lydia et Tink.