Hexalean franchit un nouveau cap en absorbant Guyot Jacquand
L’expansion d’Hexalean prend une autre dimension grâce au rachat de Guyot Jacquand, un atout majeur pour la filière métal et la réindustrialisation durable.

Dynamiser l’industrie du métal tout en préservant l’environnement est au cœur d’une nouvelle opération majeure : le groupe Hexalean vient de reprendre la société Guyot Jacquand. D’après l’annonce, cette transaction renforce l’offre industrielle d’Hexalean et consolide sa politique d’innovation durable, au service d’une filière métallurgique de plus en plus responsable.
Une synergie industrielle pour gagner en compétitivité
Porté par la volonté de fédérer les expertises en découpe, emboutissage, profilage et assemblage, Hexalean ajoute une pièce maîtresse à son écosystème en intégrant Guyot Jacquand. Dans le secteur de la transformation du métal, la complémentarité des savoir-faire est un facteur clé de réussite : elle permet de réduire les délais de fabrication, de mutualiser les outils de production et d’innover davantage.
Aujourd’hui, la croissance d’une entreprise ne se limite plus à l’augmentation de son chiffre d’affaires : elle est indissociable d’une amélioration continue des procédés industriels. Avec l’appui de Guyot Jacquand, Hexalean accélère cette logique d’excellence opérationnelle en intégrant des compétences techniques poussées, acquises sur plus de soixante ans d’expérience.
Cette union apparaît d’autant plus stratégique que la filière métallurgique est confrontée à des enjeux de compétitivité mondiaux. Optimiser les coûts, proposer des produits à haute valeur ajoutée et se positionner sur des marchés de niche (par exemple la fabrication de pièces métalliques complexes) sont devenus des défis incontournables. Grâce à l’expertise de Guyot Jacquand, Hexalean ambitionne de répondre plus efficacement à ces défis, notamment sur le plan de la précision industrielle et de la fiabilité des approvisionnements.
L’emboutissage est un procédé qui consiste à transformer une feuille de métal (généralement en bobine) en une forme précise, à l’aide d’une presse dotée d’une matrice spécifique. Cette technique exige une grande maîtrise pour assurer un rendu sans défaut et une résistance mécanique optimale.
Au-delà de l’aspect technique, ce rachat reflète une ligne directrice claire : réunir au sein d’un même groupe tous les maillons d’une chaîne métallurgique, de la conception des pièces jusqu’à leur assemblage final. C’est une manière pour Hexalean de se poser en interlocuteur unique auprès de ses clients, garantissant une meilleure traçabilité et un gain de productivité apprécié dans des secteurs comme l’automobile, la construction ou encore la robotique.
En France, la transformation du métal occupe une place prépondérante dans l’économie industrielle. Le marché reste néanmoins très concurrentiel, souvent dominé par des groupes internationaux. L’expansion d’Hexalean, qui prévoit d’atteindre 45 millions d’euros de chiffre d’affaires consolidé d’ici la fin 2025, illustre une réaffirmation de la force industrielle nationale. En se focalisant sur la qualité, la fiabilité et la proximité, le groupe entend convaincre de nouveaux clients, y compris à l’export (où il souhaite porter son activité à plus de 20 %).
Le poids croissant de la responsabilité sociétale
Loin d’être un simple label, la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est devenue un catalyseur de compétitivité. Dans le contexte économique actuel, la rentabilité à court terme ne suffit plus : les partenaires et clients exigent aujourd’hui de la transparence sur l’impact environnemental et social des activités. C’est dans cette logique que Guyot Jacquand, labellisée Ecovadis Gold, apporte à Hexalean un réel gage de confiance.
Le groupe acquéreur n’est pas en reste. Hexalean investit déjà chaque année plus de 3 % de son chiffre d’affaires dans la modernisation de ses sites industriels, tous implantés en France. Cette politique d’investissement s’accompagne d’un engagement fort en faveur de la réduction de l’empreinte carbone : amélioration de l’isolation thermique des unités de production, développement de machines moins énergivores, etc.
Le cumul des deux démarches — celle de Guyot Jacquand et celle d’Hexalean — renforce un programme ambitieux : promouvoir une transition écologique dans le milieu métallurgique. Concrètement, cela se traduit par l’adoption de process plus propres, le recours à des matières premières alternatives et l’usage raisonné des ressources (eau, énergie, gaz). Par ailleurs, l’obtention d’un label reconnu facilite l’accès à certains marchés (publics ou privés) qui intègrent la RSE comme critère de sélection.
Ecovadis est une plateforme indépendante qui évalue les pratiques RSE dans plusieurs domaines : environnement, conditions de travail, éthique des affaires et achats responsables. Le niveau Gold place Guyot Jacquand parmi les entreprises jugées exemplaires, avec un score global supérieur à la majorité des entreprises évaluées.
Le rapprochement Hexalean–Guyot Jacquand souligne à la fois une ambition économique (développement d’un pôle industriel de référence) et un engagement social (maintien et développement des emplois). La question de la responsabilité envers les collaborateurs constitue un axe prioritaire : former régulièrement le personnel aux nouveaux procédés, leur garantir de bonnes conditions de travail et favoriser l’égalité des chances.
Au-delà des déclarations d’intention, les deux entités ont déjà concrétisé plusieurs initiatives. Par exemple, un système de collecte et de tri des chutes métalliques plus performant a été mis en place. Une large part de ces résidus est ensuite valorisée dans d’autres industries ou recyclée localement, réduisant la quantité de déchets ultimes. Hexalean, s’appuyant sur l’expertise RSE de Guyot Jacquand, prévoit d’étendre ces pratiques à l’ensemble de ses sites français.
Focus sur la trajectoire de Guyot Jacquand
Créée il y a plus de six décennies, Guyot Jacquand a construit sa réputation sur une excellence opérationnelle dans la découpe et l’emboutissage de pièces métalliques. Depuis ses débuts, la société s’est adaptée aux mutations technologiques pour maintenir un niveau de compétitivité élevé. Sa force historique : une connaissance fine du travail du métal et une relation privilégiée avec des clients exigeants, en quête de solutions techniques innovantes.
La particularité de Guyot Jacquand tient également à sa capacité à innover dans le profilage, une méthode de mise en forme progressive du métal qui réduit les risques de déformation. Associée à une maîtrise de l’assemblage, cette expertise permet de fournir des pièces prêtes à être intégrées directement dans les chaînes de production des clients.
L’entreprise a placé la RSE au cœur de ses processus, ce qui lui a valu de décrocher la certification Ecovadis Gold. Avant son rachat, Guyot Jacquand avait initié plusieurs projets concrets d’éco-conception, limitant la quantité de matières premières nécessaires et réduisant la consommation énergétique. Sur le plan social, elle a déployé une politique RH valorisant la montée en compétences des salariés par la formation continue et la prévention des risques.
Chez Hexalean, la volonté est désormais de préserver l’identité de cette société centenaire tout en exploitant les synergies. La complémentarité s’opère principalement dans la dimension industrielle et commerciale : en combinant deux portefeuilles clients, le groupe élargit son spectre de secteurs d’activité couverts (aéronautique, agroéquipement, mobilier urbain, etc.). Guyot Jacquand conserve toutefois son positionnement d’expert, soutenu par les moyens financiers d’Hexalean et une mutualisation des ressources techniques (ingénieurs, laboratoires de tests, unités de production).
Bon à savoir : l’art du profilage
Le profilage se distingue d’autres techniques par sa précision extrême. Le métal est formé progressivement à travers plusieurs rouleaux ou outillages qui épousent un dessin préétabli. Cette méthode minimise les chutes, réduit le risque de microfissures et garantit une meilleure cohérence dimensionnelle sur de grandes séries.
En France, la pérennité de ce type d’acteur industriel tient souvent à l’adaptabilité aux marchés émergents. Guyot Jacquand a su anticiper les évolutions, notamment en diversifiant ses matériaux (aluminium, aciers spéciaux, inox, etc.). Pour Hexalean, c’est l’assurance de disposer d’un savoir-faire élargi, qui répond aux enjeux d’innovation et de développement de la gamme de produits.
Hexalean : un moteur de réindustrialisation
Historiquement, l’Hexagone a vu une part importante de son industrie métallurgique se délocaliser au fil des décennies. Ces choix d’externalisation ont parfois conduit à des fragilités dans la chaîne d’approvisionnement. Avec cette acquisition, Hexalean affirme une volonté inverse : rapprocher les capacités de production du territoire national et y pérenniser les emplois.
Le pari est double : d’une part, renforcer la compétitivité de la production « made in France » en misant sur la qualité et l’innovation ; d’autre part, réduire l’impact environnemental grâce à une logistique moins gourmande en transports internationaux. Les bénéfices socioéconomiques sont significatifs : développement local, maintien d’un tissu de PME autour des sites industriels, transmission du savoir-faire aux nouvelles générations.
En parallèle, Hexalean vise la conquête de marchés à l’export. L’entreprise compte déjà plusieurs clients à l’étranger et ambitionne d’augmenter la part internationale de son activité à plus de 20 % dans les prochaines années. Pour cela, elle mise sur la carte de la haute technicité, proposant des pièces métalliques répondant à des cahiers des charges complexes. L’intégration de Guyot Jacquand, avec sa maîtrise de l’emboutissage et du profilage, constituera un argument supplémentaire pour percer sur des segments de niche où la rigueur est primordiale.
La Responsabilité Sociétale des Entreprises recouvre plusieurs dimensions : écologie (réduction de l’impact environnemental), social (conditions de travail, inclusion) et économique (relation éthique avec les partenaires). Les entreprises engagées en RSE considèrent leur performance de façon globale, en y intégrant le bien-être des salariés et la préservation des ressources naturelles.
Pour donner une impulsion plus forte, Hexalean continue de déployer des programmes de recherche industrielle, soutenant l’émergence de technologies de pointe. Le groupe investit chaque année plus de 3 % de son chiffre d’affaires dans la modernisation de ses chaînes de production. Qu’il s’agisse de la robotique, de la conception assistée par ordinateur ou de l’automatisation, ces investissements assurent un niveau de compétitivité suffisant pour rivaliser avec des acteurs mondiaux.
Une vision durable : de l’éco-conception aux déchets revalorisés
Simplifier la logistique, limiter les émissions de gaz à effet de serre et valoriser les déchets : telles sont les priorités d’Hexalean pour sceller sa place d’acteur industriel engagé. Cette volonté a trouvé un écho parfait chez Guyot Jacquand, qui avait déjà enclenché des projets concrets de décarbonation et de recyclage.
L’industrie métallurgique, souvent pointée du doigt pour ses émissions, tend à évoluer vers une production plus propre. Cela implique de nouveaux schémas d’approvisionnement, avec un recours renforcé aux matériaux recyclés ou à faible empreinte carbone. En outre, le groupe mise sur la coopération régionale : collaborer avec des partenaires de proximité pour boucler la boucle du recyclage. Les déchets métalliques issus de la découpe peuvent être récupérés par des sites spécialisés, refondus ou réutilisés dans d’autres secteurs manufacturiers.
Sur ce sujet, Guyot Jacquand fait figure de référence grâce à son système de tri poussé, capable de séparer différents alliages métalliques et de les envoyer directement dans des filières adaptées. Hexalean entend dupliquer ces bonnes pratiques au sein de ses autres sites. Une approche globale qui va de l’achat de la matière première jusqu’au traitement final des rebuts, en passant par un contrôle qualité plus pointu.
S’agissant de l’éco-conception, l’entreprise envisage également d’approfondir sa collaboration avec des centres de recherche et des universités afin d’introduire des matériaux ou des traitements de surface moins impactants. La logique industrielle évolue ainsi d’un modèle linéaire (extraire, fabriquer, jeter) vers un modèle circulaire (réduire, réutiliser, recycler). Les responsables RSE d’Hexalean estiment que ce positionnement, soutenu par la labellisation Ecovadis Gold, pourrait ouvrir la voie à de nouveaux partenariats et consolider la réputation du groupe sur la scène internationale.
Bon à savoir : de l’économie circulaire au circuit court
L’économie circulaire, dans le secteur métallique, consiste à maximiser la durée de vie des matières premières en les réutilisant autant que possible. Les circuits courts vont encore plus loin en privilégiant la proximité géographique entre fournisseurs, fabricants et clients, réduisant ainsi la pollution liée au transport.
Ce virage vers des modes de production responsables témoigne aussi de la volonté d’Hexalean de préserver l’emploi local. En favorisant l’achat de matières premières transformées en France et en confiant certaines étapes de la production à des sous-traitants régionaux, le groupe contribue à stabiliser l’économie locale. Une démarche d’autant plus cruciale à une époque où la souveraineté industrielle est régulièrement remise sur le devant de la scène.
Cap sur l’innovation et la montée en compétences
Dans un monde où l’innovation industrielle évolue à un rythme accéléré, Hexalean et Guyot Jacquand misent sur la formation et l’acquisition de nouveaux talents. Les métiers du métal se transforment, sous l’effet notamment de l’automatisation : autrefois manuelles, certaines opérations deviennent semi-automatiques ou robotisées. La clé du succès réside alors dans la capacité des équipes à s’adapter à ces nouvelles technologies.
Hexalean, déjà reconnu pour son savoir-faire technique, souhaite pousser plus loin cette logique en tissant des liens avec des écoles spécialisées dans la métallurgie et la mécanique. L’objectif est de créer un vivier de compétences, formé aux enjeux de la transformation numérique. Robots collaboratifs, logiciels de simulation avancée, impression 3D métal : autant de domaines qui nécessitent une expertise approfondie.
La montée en compétences n’est pas qu’une question technique : elle touche aussi la gestion de projet, la communication avec les clients et la prise en compte des impératifs de RSE. Guyot Jacquand a déjà montré une certaine agilité dans l’apprentissage continu. En rejoignant Hexalean, cette dynamique devrait gagner en ampleur. Des plans de carrière individualisés, la participation à des séminaires professionnels, et la mise en place d’échanges inter-sites pourraient transformer le groupe en véritable pépinière d’experts du métal.
Afin de dynamiser sa capacité à innover, Hexalean prévoit également de renforcer son département de recherche et développement. Les projets pourraient porter sur la conception de nouveaux alliages plus légers et plus résistants, la limitation des pertes de matière lors de l’emboutissage ou encore l’utilisation de capteurs intelligents pour optimiser la production en temps réel. Ainsi, l’alliance avec Guyot Jacquand ne se réduit pas à un simple regroupement d’usines : elle crée une synergie de compétences destinée à ouvrir la voie à de futurs succès industriels.
Cette stratégie de montée en gamme est corrélée à la volonté du groupe de se positionner sur des marchés demandant un niveau technique supérieur. Des segments comme l’aéronautique, l’énergie verte (éolien, solaire), ou encore la mobilité électrique exigent une fiabilité exemplaire des composants métalliques. Les équipes d’Hexalean et de Guyot Jacquand se préparent ainsi à relever ces défis technologiques, dans le respect des normes internationales et avec un fort ancrage français.
Des retombées multiples pour la filière française
En intégrant Guyot Jacquand, Hexalean consolide la filière métal autour d’un pôle unifié. Cette opération laisse entrevoir de nombreux effets positifs. D’abord, elle fournit une plus grande visibilité aux clients nationaux et internationaux, rassurés de trouver sous un même toit une gamme étendue de services : découpe, emboutissage, profilage et assemblage. Cela devrait stimuler la demande, tout en assurant un accompagnement de bout en bout.
Ensuite, l’ancrage territorial se voit renforcé. Dans un secteur où la délocalisation reste un risque, le fait d’investir en France est un gage de confiance pour les pouvoirs publics et les collectivités locales. Les retombées économiques se ressentent tant dans la création d’emplois que dans le dynamisme des prestataires régionaux (transport, maintenance industrielle, services numériques, etc.). Sur le plan social, le maintien des compétences en local aide à structurer un réseau de professionnels expérimentés, indispensables à l’écosystème.
Par ailleurs, le secteur bancaire et les investisseurs institutionnels affichent souvent un intérêt grandissant pour les entreprises qui conjuguent performance financière et principes de développement durable. Grâce au label Ecovadis Gold de Guyot Jacquand et aux efforts d’Hexalean, le financement de nouveaux projets pourrait s’en trouver facilité. Innover dans la métallurgie implique parfois l’achat d’équipements coûteux (presse d’emboutissage, robotique avancée, logiciels), et un soutien financier solide est crucial pour maintenir le rythme de modernisation.
Enfin, l’effet d’entraînement sur d’autres entreprises n’est pas à négliger. La réussite d’Hexalean et de Guyot Jacquand pourrait inciter d’autres PME de la filière à se structurer, se rapprocher ou mutualiser leurs ressources. À l’échelle du pays, cette émulation globale se traduit par une réindustrialisation progressive et une plus grande compétitivité de la fabrication hexagonale.
Bon à savoir : réindustrialisation en France
La réindustrialisation repose sur la capacité des entreprises à se moderniser, à innover et à former un écosystème territorial solide (incluant fournisseurs, universités, centres de recherche). L’objectif principal est de développer la souveraineté industrielle, en réduisant la dépendance vis-à-vis de fournisseurs étrangers.
Dans le cas présent, la vision d’Hexalean prouve que l’industrie peut se concilier avec des valeurs écologiques et sociales. Le marché ne cesse d’évoluer : des consommateurs et donneurs d’ordre plus attentifs à la traçabilité, à la durabilité et à l’éthique de production. En unissant ses forces, le groupe entend donc cultiver la confiance de ses partenaires et anticiper les nouveaux défis de la filière métal.
Un tournant décisif pour la métallurgie française : l’alliance qui redéfinit la donne
Après avoir passé en revue les détails de l’acquisition et ses implications, il apparaît clairement que l’alliance Hexalean–Guyot Jacquand est plus qu’une simple extension de périmètre. Elle illustre un mouvement de fond dans l’industrie française : la recherche d’une forte complémentarité technique, articulée autour de valeurs de durabilité et d’engagement social.
La solidité financière d’Hexalean, couplée à l’expertise historique de Guyot Jacquand, crée une entité industrielle de premier plan capable de rivaliser avec des concurrents internationaux. Les perspectives de croissance soutenue d’ici 2025 — avec un chiffre d’affaires visé à 45 millions d’euros et 250 collaborateurs — se trouvent d’autant plus crédibles que l’innovation et la responsabilité sociétale demeurent au cœur de la stratégie.
Dans un environnement économique où chaque acteur doit faire la preuve de sa résilience, ce regroupement présente un modèle d’efficacité : un savoir-faire industriel éprouvé, des pratiques exemplaires en matière de RSE et une gestion optimisée des ressources. Les impacts sur l’emploi, le développement territorial et la compétitivité hexagonale confirment que cette démarche bénéficie non seulement aux deux entités, mais à l’ensemble de la filière.
Des questions subsistent, bien sûr. Comment pérenniser cet élan dans un contexte international en mutation ? Comment consolider les investissements en R&D et convaincre de nouveaux marchés à l’export ? Les réponses viendront sans doute des choix stratégiques que prendra le groupe dans les prochains mois, notamment autour de la formation, de la digitalisation et du respect des normes environnementales les plus exigeantes.
Pour l’heure, Hexalean envoie un signal positif : le métal français veut retrouver ses lettres de noblesse et se donner les moyens de croître de manière concurrentielle et responsable. Les retombées pourraient bien servir de référence pour d’autres industriels souhaitant faire rimer compétitivité, ancrage local et préservation de la planète.
Cette acquisition témoigne d’une nouvelle ère pour la métallurgie française, alliant créativité, compétitivité et valeurs sociétales au cœur des unités de production.