Avec l’ambition de donner un second souffle à des zones industrielles laissées à l’abandon, Corsica Sole vient d’annoncer la création de deux vastes centrales solaires en s’appuyant sur un financement d’ampleur obtenu auprès de SG. Cette initiative promet de conforter la transition énergétique française tout en faisant renaître des sites industriels obsolètes, d’ici l’été 2025.

Transformer l’existant : une démarche visionnaire

Reconquérir des terrains industriels à l’abandon pour en faire des sites de production d’énergie renouvelable : voilà l’idée clé mise en pratique par Corsica Sole. Au lieu de défricher des zones naturelles, l’entreprise redonne vie à des friches industrielles où l’activité a cessé depuis longtemps. C’est le cas des deux projets prévus à Pithiviers (Loiret) et à Cirey-sur-Vezouze (Meurthe-et-Moselle). Chacun de ces territoires héberge des emprises industrielles inexploitées qui, grâce à cette reconversion verte, seront désormais au cœur de la production solaire.

Au total, 18 MWc de puissance installée permettront de générer environ 21 GWh d’électricité par an, quantité suffisante pour couvrir la consommation domestique (avec chauffage) de près de 12 000 personnes. C’est une avancée non négligeable pour les acteurs locaux, qui y voient non seulement une solution à la déprise industrielle, mais aussi la matérialisation d’un projet d’avenir. L’empreinte carbone s’en trouve positivement impactée : environ 6 488 tonnes de CO₂ seront évitées chaque année, selon les estimations communiquées par l’entreprise.

Si la tendance est aujourd’hui à la conversion énergétique accélérée, toutes les entreprises ne se positionnent pas de manière aussi résolue sur la réhabilitation de sites déjà existants. Or, la multiplication de projets solaires sur des terrains industriels désaffectés permet d’optimiser l’occupation du foncier et d’éviter l’artificialisation d’espaces naturels. Face à la hausse constante de la demande en électricité verte, ce modèle de transition contribue à préserver la biodiversité et à redynamiser des bassins de vie en quête de nouveaux projets économiques.

Les friches industrielles désignent des espaces anciennement dédiés à des activités de production ou de stockage, aujourd’hui délaissés. Leur réhabilitation permet d’éviter l’expansion urbaine sur des zones naturelles. Sur le plan légal en France, des démarches spécifiques de dépollution et de diagnostic sont souvent obligatoires avant tout nouvel aménagement.

Si l’on se penche plus en détail sur la logique économique, l’investissement dans de tels projets requiert des montants significatifs, notamment pour assainir certains sols et y installer des panneaux photovoltaïques. C’est précisément dans ce contexte que SG a joué un rôle déterminant, en accordant un financement qui rend possible la réalisation de ces infrastructures. L’effet levier bancaire est donc capital pour transformer ces espaces, trop souvent considérés comme inexploitables.

L’essor des énergies renouvelables en France : repères et évolution

Depuis plusieurs années, la France s’inscrit dans une dynamique de croissance des énergies renouvelables, soutenue tant par des politiques publiques (loi de transition énergétique, programmation pluriannuelle de l’énergie) que par la volonté d’acteurs privés. L’objectif : conjuguer réduction des émissions de gaz à effet de serre et montée en puissance d’un mix énergétique plus équilibré.

Les nouvelles centrales solaires, comme celles que pilote Corsica Sole, s’inscrivent dans ce mouvement d’ensemble. En 2022, la production photovoltaïque française a poursuivi sa progression pour atteindre une part significative dans la production totale d’énergie. L’enjeu, à plus long terme, est d’élargir encore cette part afin de s’aligner sur les ambitieux objectifs européens de neutralité carbone d’ici 2050.

Les projets de ce type profitent d’un environnement réglementaire évolutif : simplifications administratives pour l’implantation de panneaux solaires, incitations fiscales dans certaines régions, et appels d’offres nationaux pour encourager la création de capacités renouvelables. Néanmoins, l’acceptabilité locale et la qualité des partenariats entre entreprises et territoires restent des paramètres déterminants du succès de chaque projet.

Bon à savoir : appels d’offres CRE

En France, la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) organise régulièrement des appels d’offres afin de soutenir et d’encourager l’installation de nouvelles unités de production d’énergie renouvelable. Les projets de centrales solaires, qu’elles soient au sol ou sur toitures, doivent candidater pour décrocher un tarif d’achat garanti sur une durée déterminée, permettant une meilleure visibilité financière pour les investisseurs.

Au vu des ambitions gouvernementales, la réussite des projets comme ceux de Pithiviers et Cirey-sur-Vezouze constitue un signe encourageant pour l’ensemble de la filière. L’idée d’allier à la fois retour sur investissement, revitalisation de territoires oubliés et engagement environnemental fort est au cœur de la nouvelle stratégie énergétique nationale. Dans ce schéma, le soutien bancaire apparaît comme un catalyseur essentiel.

Le rôle clé de SG dans le financement du projet

SG, la nouvelle marque de la banque de détail du groupe Société Générale en France depuis janvier 2023, s’est imposée comme un partenaire de référence pour le montage de ces centrales solaires. L’opération, sous forme de dette senior, traduit la confiance des milieux financiers dans le modèle économique de Corsica Sole et dans la solidité des perspectives de rentabilité du secteur photovoltaïque.

Cette banque, qui s’appuie sur un réseau territorial étoffé (environ 1450 agences et plusieurs enseignes régionales), démontre ici son savoir-faire en matière de financement de projets EnR (énergies renouvelables). Selon les informations communiquées, SG est intervenue en qualité d’Arrangeur, d’Agent, d’Agent des Sûretés de Prêteur et de Banque de Couverture. Ces termes, qui peuvent sembler techniques, soulignent une prise en charge globale de l’opération, depuis la structuration financière jusqu’à la gestion des garanties, en passant par la supervision des flux monétaires.

La dette senior désigne un emprunt bénéficiant de priorités de remboursement par rapport à d’autres dettes éventuelles de l’emprunteur. En cas de difficultés financières, les créanciers seniors sont remboursés avant les créanciers subordonnés. Ce statut plus protecteur incite souvent les banques à consentir des taux plus attractifs, si le projet présente un profil de risque maîtrisé.

Au regard des enjeux de décarbonation, la finance verte est de plus en plus plébiscitée. SG, comme d’autres établissements bancaires, a affiché depuis plusieurs années une volonté d’orienter ses capitaux vers des projets respectueux de l’environnement. Les partenaires publics et privés attendent des solutions d’ingénierie financière qui assurent la pérennité des installations d’énergies renouvelables. Le cas des deux sites de Pithiviers et Cirey-sur-Vezouze illustre bien ce rôle déterminant des institutions financières dans le succès d’initiatives concrètes pour la transition énergétique.

L’apport stratégique de Monte Cristo Advisory

Afin de sécuriser et de fluidifier le montage de cette opération, Corsica Sole a également fait appel à Monte Cristo Advisory, un cabinet spécialisé dans l’accompagnement de la transition énergétique et la mobilité électrique. Les fondateurs de Monte Cristo Advisory possèdent plus de 30 années d’expertise cumulée dans le financement d’infrastructures, ce qui leur confère une compétence solide pour orchestrer les discussions entre développeurs de projets et financeurs.

Les projets solaires sont parfois complexes en raison d’aléas réglementaires (obtention des permis, conformité environnementale), de contraintes techniques (rentabilité du stockage d’énergie, raccordement au réseau) et de variables économiques (prix de vente de l’électricité, évolution des taux d’intérêt). Dans ce contexte, le rôle d’un conseil financier s’avère crucial : il s’agit de bâtir une structure de financement adaptée, capable de rassurer tant les organismes prêteurs que les acteurs industriels.

Monte Cristo Advisory a ainsi orchestré le dialogue entre SG et Corsica Sole en apportant son savoir-faire en modélisation financière et en négociation. Son intervention a déjà été saluée lors de précédentes collaborations fructueuses. Ici, l’enjeu était de s’assurer que les conditions de financement reflètent la spécificité de ces projets bâtis sur des friches industrielles, et de mettre en place des dispositifs de sécurisation face aux incertitudes sur le long terme.

Bon à savoir : innovation financière

Dans les projets d’énergies renouvelables, l’innovation financière peut prendre plusieurs formes : titrisation des contrats d’achat, facilités de crédits conditionnées à des critères ESG (Environnement, Social, Gouvernance), partenariats public-privé, etc. Le but est de favoriser la mobilisation de capitaux importants tout en maintenant un contrôle précis des risques.

Le soutien de structures expertes comme Monte Cristo Advisory témoigne d’une professionnalisation accrue du secteur. L’idée consiste à simplifier la complexité administrative et économique, afin d’accélérer la mise en œuvre de projets sobres en carbone et résolument tournés vers l’avenir. À terme, les collectivités, les usines et les particuliers devraient pouvoir compter sur une source d’énergie plus stable et locale, renforçant du même coup la souveraineté énergétique de la France.

Le calendrier prévisionnel : cap sur l’été 2025

Selon les informations officielles, la mise en service des deux centrales solaires est programmée pour l’été 2025. D’ici là, de nombreuses étapes restent à franchir : finalisation des travaux de terrassement sur les friches, installation et raccordement des panneaux, optimisation du système de stockage si nécessaire, puis la phase de tests pour garantir la conformité de l’installation. Les retards peuvent survenir, notamment sur des sites industriels où des études environnementales complémentaires sont parfois exigées.

Malgré tout, l’enthousiasme semble au rendez-vous, tant du côté de Corsica Sole que de ses partenaires. Les collectivités locales sont, elles aussi, en première ligne : elles travaillent souvent en étroite collaboration avec l’entreprise pour fluidifier l’ensemble des procédures et anticiper les besoins logistiques. Les élus locaux espèrent que ces projets contribueront à la fois à la réduction des émissions de CO₂ et à la relance de l’attractivité économique du territoire.

Une fois opérationnelles, les centrales devront être exploitées de manière continue pendant une période de 20 à 30 ans, avec un entretien régulier et la supervision du rendement des panneaux. Passé ce laps de temps, plusieurs possibilités s’offrent alors aux exploitants : le prolongement de l’exploitation, le renouvellement des équipements ou, le cas échéant, un démantèlement responsable de la structure. Ce dernier point est souvent pris en compte dès la phase de conception et de financement.

Qui est Corsica Sole ?

Corsica Sole est un producteur indépendant d’énergie 100 % renouvelable, spécialisé principalement dans l’énergie solaire et reconnu comme un pionnier du stockage d’électricité en Europe. L’entreprise est née en 2009, se focalisant d’abord sur les zones insulaires (comme la Corse) qui ont longtemps souffert d’un mix énergétique carboné et de surcoûts liés à la gestion du réseau.

Aujourd’hui, la société revendique plus de 125 MWc de centrales photovoltaïques et plus de 160 MWh de centrales avec stockage d’énergie en exploitation. Son objectif de croissance est ambitieux : un portefeuille de projets solaires supérieur à 3 GW. En parallèle, Corsica Sole mène des travaux de recherche dans le domaine de l’hydrogène renouvelable. Son expertise multiforme (développement, construction, financement, exploitation) lui permet de maîtriser toute la chaîne de valeur.

Le stockage d’énergie, un enjeu prioritaire

Le stockage est crucial pour pallier l’intermittence du solaire. Les batteries lithium-ion haute performance, par exemple, permettent de maintenir un approvisionnement stable et d’éviter les pertes liées aux pics de production. Il s’agit d’une technologie stratégique pour garantir la fiabilité du réseau, en particulier dans les zones insulaires ou isolées.

Pour Corsica Sole, la reconversion des friches industrielles en centrales solaires s’inscrit dans une logique plus large de valorisation de terrains inexploités. Cette démarche promeut une stratégie de croissance soutenable, adaptée aux impératifs climatiques et économiques de la France d’aujourd’hui. Ainsi, au-delà du simple déploiement de panneaux solaires, l’entreprise cherche à créer un écosystème vertueux, associant production d’énergie propre, contribution à la souveraineté énergétique et retombées positives pour les acteurs locaux.

SG : un réseau bancaire de proximité au service de la transition

SG se présente, depuis le 1er janvier 2023, comme la banque de détail française du groupe Société Générale. Par ce changement d’identité, l’établissement consolide un réseau fort de 11 régions, près de 1450 agences, et diverses expertises sectorielles pour répondre aux besoins de chaque typologie de clientèle. Cette organisation régionale favorise un ancrage local propice à la réalisation d’opérations comme celles de Corsica Sole.

Les conseillers SG, répartis dans des centres d’affaires dédiés, accompagnent aussi bien les grandes entreprises que les PME, professionnels et particuliers. La banque met en avant une volonté d’agilité décisionnelle, privilégiant une relation de proximité et des circuits de validation internes moins lourds. Dans le cadre des projets EnR, cette approche favorise une réactivité accrue, indispensable quand il s’agit de profiter d’une fenêtre d’opportunité réglementaire ou de répondre aux appels d’offres de la CRE.

De plus, SG insiste sur ses solutions numériques et la dématérialisation de nombreux services (souscription en ligne, signature électronique des contrats), un atout non négligeable pour accélérer la mise en place des financements. L’autre volet mis en avant par la banque concerne l’évaluation des critères ESG. Les projets solaires de Corsica Sole cochent de fait plusieurs cases : réduction des émissions de CO₂, gestion raisonnée du territoire, et partenariat durable avec les acteurs publics et privés.

Dans le secteur immobilier, un conseiller spécialisé est souvent mobilisé pour évaluer les montages juridiques et fiscaux adéquats (SCPI, SCI, location meublée, etc.). De la même façon, pour l’énergie, il existe des conseillers finançant exclusivement les infrastructures vertes, ce qui permet d’obtenir un accompagnement ciblé et des propositions financières sur mesure.

En soutenant ce type d’opération d’envergure, la banque souhaite démontrer son engagement dans la lutte contre le changement climatique et renforcer son positionnement sur des financements responsables. À l’avenir, si le secteur des énergies renouvelables continue d’évoluer favorablement en France, SG pourrait multiplier les interventions de ce type, confortant sa place d’acteur bancaire clé de la transition énergétique.

Les bénéfices environnementaux et sociaux des projets solaires

Une fois achevés, les deux chantiers de Pithiviers et Cirey-sur-Vezouze auront un impact tangible sur leur environnement. Sur le plan écologique, la production de 21 GWh d’électricité bas carbone par an fera reculer la dépendance aux énergies fossiles et réduira la pression sur les réseaux de transport. L’économie de 6 488 tonnes de CO₂ par an illustre le rôle des énergies solaires dans l’atteinte des objectifs climatiques.

En outre, en redonnant vie à des friches industrielles, Corsica Sole contribue à la réhabilitation d’espaces souvent dégradés, ce qui peut avoir un effet d’entraînement positif : développement d’autres projets annexes dans la région, création d’emplois directs et indirects (pour la maintenance, le gardiennage, l’ingénierie…), et amélioration du paysage local. Les riverains, généralement consultés en amont, peuvent même bénéficier d’aménagements spécifiques (chemins de promenade, espaces verts, insertion paysagère).

Sur le volet social, la transition vers les énergies propres peut encourager la création de formations professionnelles spécialisées (installation et entretien des panneaux, gestion du stockage, etc.). À mesure que la filière se développe, elle appelle de nouveaux besoins en compétences, lesquels peuvent être satisfaits par des organismes locaux (lycées techniques, centres de formation continue). L’énergie solaire devient ainsi un levier de dynamisation de l’emploi et de réindustrialisation, en accord avec les priorités gouvernementales visant à soutenir la relance économique dans les territoires.

Bon à savoir : friches industrielles et fiscalité locale

Pour encourager la revalorisation des anciens sites industriels, certaines collectivités moduleraient à l’avenir la fiscalité locale, offrant éventuellement des exonérations partielles de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) ou des aides à la dépollution. L’objectif est d’accélérer la reconversion de ces espaces tout en garantissant une bonne acceptabilité auprès des habitants.

L’aboutissement de ces centrales solaires est donc porteur d’espoir pour de nombreux élus et citoyens. On voit de plus en plus de municipalités rechercher des opérateurs capables de transformer des terrains abandonnés en outils de production durable. Corsica Sole entend répondre à ces besoins en s’appuyant sur un réseau de partenaires fiables et sur une expertise technique éprouvée depuis plus d’une décennie.

Les perspectives réglementaires pour 2030

D’ici à 2030, la France s’est fixé des caps importants pour verdir son mix énergétique. Les récents débats parlementaires autour de la loi d’accélération des énergies renouvelables attestent de la volonté politique de soutenir davantage les installations solaires, éoliennes et hydroélectriques. Dans ce contexte, la conversion des friches industrielles gagne en popularité, car elle limite l’artificialisation de nouvelles surfaces et bénéficie souvent du soutien du public.

À mesure que les coûts de production photovoltaïque continuent de baisser, l’attractivité du solaire s’accroît. Les industriels y voient un moyen d’alimenter leurs propres chaînes de production à moindre coût, tandis que les collectivités y trouvent un levier pour réduire la précarité énergétique et favoriser l’autoconsommation à l’échelle locale. En outre, le déploiement progressif de compteurs intelligents en France facilite la gestion de l’énergie injectée sur le réseau.

Un autre point à souligner : la France et l’Union européenne travaillent sur des critères de plus en plus exigeants en matière de durabilité. Les centrales solaires construites sur des friches présentent un atout majeur en termes de respect de la biodiversité, ce qui leur confère un avantage compétitif pour se conformer aux futurs standards environnementaux. Dans ce cadre, le financement d’infrastructures vertes reste un élément central de la feuille de route énergétique.

L’innovation comme catalyseur de changement

L’avenir de la filière solaire ne se limite pas à la simple pose de panneaux. Il englobe désormais une dynamique de recherche et de développement autour de l’hydrogène vert, du stockage massif et de l’intelligence artificielle appliquée à la gestion du réseau électrique. Corsica Sole, par exemple, investit dans des solutions qui permettront de maximiser l’énergie produite à partir de ses différentes centrales, et d’en assurer une distribution flexible.

Dans les années à venir, la compétitivité du solaire reposera aussi sur la capacité à intégrer des technologies de suivi du soleil (trackers), à améliorer le rendement des modules (cellules à haute efficacité) et à optimiser la maintenance (drones d’inspection, logiciels de supervision en temps réel). Cette convergence entre innovation technologique et investissements financiers ciblés peut donner un coup d’accélérateur à la transition énergétique.

Par ailleurs, la filière doit relever certains défis majeurs, parmi lesquels : la disponibilité de matières premières pour les panneaux (silicium, métaux rares), la gestion de la fin de vie des équipements (recyclage), et le respect des impératifs de compétitivité face à des importations à bas coût. Les acteurs les plus dynamiques, comme Corsica Sole, cherchent à anticiper ces problématiques afin de pérenniser leurs activités et de contribuer à un développement harmonieux de la filière.

Ouvrir de nouvelles pistes pour la transition énergétique

Le financement de Corsica Sole par SG en vue de transformer des friches industrielles en centrales solaires démontre la convergence d’intérêts entre le secteur bancaire, l’économie locale et les politiques publiques. Les deux sites, attendus pour l’été 2025, représentent un exemple concret de ce que la coopération peut apporter en termes de retombées économiques, environnementales et sociétales.

Si les objectifs de réduction d’émissions à l’échelle française et européenne sont ambitieux, ils restent accessibles grâce à des dispositifs de plus en plus innovants. L’expérience de Monte Cristo Advisory dans ce montage financier illustre la capacité des experts à rapprocher des visions différentes (celle d’une banque cherchant un rendement maîtrisé, et celle d’un producteur d’énergie dont le principal défi est de tenir ses promesses en termes de performance et de délais).

À l’avenir, la réussite de ces projets incitera probablement d’autres entreprises à s’aventurer sur des terrains industriels délaissés. De même, l’acceptation de la société civile pour de tels aménagements pourrait s’affirmer, dès lors qu’il s’agit de revitaliser un patrimoine dégradé et de fournir une électricité bas carbone à grande échelle. Au-delà des panneaux solaires, c’est tout un écosystème d’innovations (batteries, hydrogène renouvelable, solutions numériques de gestion énergétique) qui pourrait se développer.

Cette initiative illustre parfaitement comment la réhabilitation de friches, soutenue par des financements structurés et portée par des entreprises ambitieuses, ouvre la voie à un futur énergétique plus durable et responsable.