Blissim se sépare de Birchbox et renaît de ses cendres
Blissim, anciennement connue sous le nom de Birchbox, garde son ADN et voit le jour grâce à son équipe fondatrice afin de conquérir le marché français.
En fin d’année 2012, Birchbox s’était procuré JolieBox, une jeune start-up française qui avait rapidement séduit le groupe américain. Bien que la fusion de ces deux entités apparaissait comme une évidence, l’opération en a voulu autrement…
Malgré un concept principal en commun, basé sur l'envoi mensuel de box composées de produits cosmétiques, Birchbox s’est rendu à l’évidence quant aux spécificités des consommateurs. « Nous nous sommes néanmoins rendu compte que les consommateurs ont des habitudes divergentes dans chaque pays », explique Quentin Reygrobellet, co-fondateur et directeur général de Blissim. « Les clientes françaises apprécient largement la vente sur abonnement, ce qui n’est pas forcément le cas dans les autres pays. »
En décembre 2019, les deux entreprises ont pris la décision de se séparer. Suite à cette décision, la jeune pousse bénéficiait de dix-huit mois pour se trouver une nouvelle identité. Finalement, neuf mois auront suffi à la direction, composée d’une partie de l’équipe fondatrice, pour faire voir le jour à Blissim.
« Nous tenions à garder un B stylisé comme initiale, en gage de continuité. Bliss signifie rayonner en anglais et traduit notre ambition internationale. Enfin, nous aimions l’idée qu’un double i contraint la personne qui prononce notre nom à esquisser un sourire », affirme le directeur général.
Blissim revient de plus belle
C’est en réaffirmant son appartenance à l’écosystème hexagonal de la beauté que Blissim arrive dans vos boîtes aux lettres depuis ce 1er octobre. Avec plus de 300 marques partenaires, dont certaines exclusivités, et 230 000 abonné·e·s, Blissim se positionne comme « le premier e-commerçant français sur le créneau des abonnements ».
« Nous avons enregistré une forte poussée depuis le début de l’année, avec 150 000 souscriptions en quelques mois seulement », explique Quentin Reygrobellet, qui souligne que le chiffre d’affaires est réparti entre la vente directe sur le site de l’entreprise (à hauteur de 40 %) et le système d’abonnement (60 %).
Sereine vis-à-vis de son évolution, la jeune pousse compte se lancer sur le marché allemand dès janvier 2021.