AXA France s’allie à Shares pour transformer l’épargne salariale
AXA France et Shares s’unissent pour une solution d’épargne salariale innovante, offrant simplicité et performance pour entreprises et salariés en France.

AXA France, premier assureur de l’Hexagone, poursuit sa stratégie d’ouverture vers la French Tech en misant sur une nouvelle plateforme d’épargne. De son côté, la fintech Shares entend bouleverser la gestion de l’épargne salariale et retraite en misant sur des innovations technologiques de pointe. Ensemble, ils ambitionnent de simplifier le paysage de l’épargne collective pour les salariés et les entreprises.
Une collaboration audacieuse au service de l’épargne des Français
AXA France, entité phare du Groupe AXA dirigée par Guillaume Borie, s’est associé à la fintech Shares pour renforcer ses dispositifs d’épargne salariale et de retraite. L’objectif avoué : proposer une expérience en ligne plus intuitive, adaptée aux nouveaux usages et conforme aux récentes évolutions réglementaires françaises, dont la loi Partage de la valeur.
Dans le domaine de l’épargne salariale, la transparence et la simplicité constituent deux enjeux cruciaux. Les salariés, régulièrement confrontés à des outils de gestion complexes, souhaitent désormais accéder à des portails plus fluides, enrichis de fonctionnalités claires et modernes. En parallèle, les entreprises aspirent à un accompagnement sur-mesure qui les aide à optimiser leurs avantages sociaux. C’est dans ce contexte que se positionne le partenariat entre AXA France et Shares.
Le choix de Shares n’est pas anodin. La jeune pousse française, créée en 2021, bénéficie d’une réputation de fintech innovante. Son développement rapide et sa volonté de démocratiser l’investissement en font un partenaire de choix pour AXA France, soucieuse de faire converger ses activités historiques vers des services numériques plus performants. Les deux entités entendent ainsi créer une véritable passerelle entre la tradition de l’assurance et la flexibilité des nouvelles technologies.
La nouvelle plateforme : vers une expérience digitale repensée
Avec la refonte totale des espaces digitaux, AXA France et Shares misent sur une interface de gestion capable de répondre aux besoins hétérogènes des utilisateurs. De la consultation de son plan d’épargne salariale jusqu’à la simulation de son épargne retraite, la plateforme ambitionne de couvrir l’ensemble des parcours clients. Cette nouvelle approche devrait permettre de gérer tant les comptes-titres ordinaires (CTO) que les plans d’épargne en actions (PEA), sans oublier les formules de retraite complémentaire ou de prévoyance.
Des améliorations techniques majeures sont prévues, comme une synchronisation en temps réel des comptes et l’accès à des tableaux de bord personnalisés. Au-delà de l’aspect purement fonctionnel, la plateforme veut également offrir une expérience utilisateur fluide et didactique, tenant compte des attentes des salariés, des gestionnaires RH et des dirigeants. Les éléments de design, l’ergonomie et la présentation des informations se veulent nettement plus intuitifs que les solutions traditionnelles.
Entrée en vigueur pour encourager une meilleure répartition des profits, la loi Partage de la valeur renforce la transparence et la participation des salariés aux résultats de l’entreprise. Cette nouvelle dynamique impose aux employeurs de respecter certaines obligations de redistribution, notamment via les dispositifs d’épargne salariale et de primes exceptionnelles.
Cette évolution législative explique en partie le timing de la collaboration AXA France – Shares. Les deux structures entendent profiter de ce contexte porteur pour accélérer l’adoption de dispositifs financiers modernisés, où l’interface numérique joue un rôle clé pour garantir l’accessibilité et la compréhension des plans d’épargne.
La stratégie d’innovation d’AXA France : s’ouvrir à la French Tech
En octobre 2024, AXA s’est engagée, aux côtés de sept autres grandes entreprises françaises, à investir 685 millions d’euros dans l’écosystème de la French Tech d’ici mi-2026. Cette initiative, souvent baptisée « Je choisis la French Tech », symbolise l’orientation volontaire de la compagnie d’assurance vers des solutions émergentes. À travers ce programme, AXA cherche à renforcer ses capacités d’innovation en collaborant étroitement avec des start-up à fort potentiel.
L’intérêt stratégique de cette démarche est multiple. D’abord, AXA souhaite s’appuyer sur la créativité et la réactivité des jeunes pousses pour réinventer ses services. Ensuite, cette approche lui permet de rester compétitive dans un marché de l’assurance en pleine mutation, marqué par l’essor de la finance dématérialisée. Enfin, en soutenant activement la French Tech, AXA valorise l’écosystème français et agit en faveur de l’attractivité économique nationale. Cette stratégie vient compléter son plan d’action plus global, visant la digitalisation des offres d’assurance et de gestion patrimoniale.
Bon à savoir : l’initiative « Je choisis la French Tech »
Dévoilée à l’automne 2024, cette initiative réunit huit groupes tricolores autour d’un objectif commun : dynamiser l’innovation française. Les entreprises participantes se sont engagées à injecter 685 millions d’euros dans les start-up hexagonales, afin de développer des solutions high-tech répondant aux grands enjeux sectoriels et sociétaux.
D’autres collaborations, notamment dans le domaine de la e-santé ou de la cybersécurité, sont déjà en préparation. C’est dans ce cadre plus large que s’inscrit le partenariat AXA France – Shares. Les investissements d’AXA dans des fonds dédiés aux start-up les plus matures démontrent la cohérence d’une vision stratégique globale : renforcer les liens entre l’assurance traditionnelle et les innovations numériques pour anticiper les mutations à venir.
Shares : l’essor d’une fintech française pleine d’ambitions
Née en 2021, Shares est une fintech qui a connu une croissance fulgurante grâce à sa volonté de rendre l’investissement plus accessible. Son offre comprend des solutions de gestion d’actions et de fonds, permettant aux épargnants de piloter leurs avoirs selon différentes modalités (CTA, PEA, solutions d’épargne collective, etc.). Outre cette large gamme de produits, la société se distingue par son application mobile ergonomique et ses fonctionnalités sociales, encourageant l’échange d’informations entre utilisateurs.
Ses perspectives de développement ont rapidement séduit des investisseurs de renom, dont Valar Ventures (le fonds de Peter Thiel, cofondateur de PayPal), Singular, Global Founders Capital et Red Sea Ventures. En quelques levées de fonds, Shares a accumulé 90 millions de dollars, devenant ainsi l’une des fintechs les plus prometteuses de l’Hexagone. La présence de figures sportives comme les sœurs Williams en tant qu’ambassadrices de la marque ajoute une dimension internationale au projet, renforçant la notoriété de la start-up au-delà des frontières françaises.
Un compte-titres ordinaire (CTO) est un compte permettant de détenir et de gérer des titres financiers (actions, obligations, OPCVM, etc.). Il n’est pas soumis aux mêmes contraintes fiscales qu’un PEA, mais il offre davantage de flexibilité, notamment en termes de diversification internationale.
En 2024, Shares rejoint la sélection « French Tech Next 120 », une distinction qui rassemble les start-up françaises jugées les plus prometteuses en matière d’innovation et de croissance. Cette reconnaissance institutionnelle renforce la crédibilité de la société, tout en mettant en lumière son engagement à faire évoluer les pratiques d’investissement et d’épargne salariale en France.
Une synergie gagnante pour la simplification de l’épargne salariale
Le principal défi rencontré par de nombreux salariés français réside dans la complexité des supports d’épargne, qu’il s’agisse des plans d’épargne retraite (PER) ou des dispositifs d’actionnariat salarié. AXA France et Shares ont identifié cet enjeu et entendent proposer une plateforme commune où l’utilisateur peut comprendre facilement ses droits, la performance de ses placements et les options de sortie disponibles. Cette simplification se veut un atout pour l’attractivité des entreprises, soucieuses d’offrir des avantages sociaux compétitifs à leurs équipes.
Du côté d’AXA, la poursuite de la digitalisation intervient dans la droite ligne de sa stratégie de transformation. En misant sur la technologie de Shares, l’assureur peut offrir des services plus flexibles et évoluer au rythme imposé par un marché de l’assurance en pleine recomposition. Les espaces clients repensés s’adaptent également à l’essor du travail à distance, puisque les salariés peuvent désormais piloter leurs comptes en toute autonomie, sans dépendre d’une interface RH souvent jugée trop institutionnelle.
Sur le plan technique, Shares apporte son savoir-faire en développement de solutions modulaires, capables de s’interfacer avec différents systèmes d’information. AXA bénéficie ainsi d’une solution « plug and play » qui couvre l’intégralité de la chaîne de valeur, de la connexion front-end au traitement back-office, dans le respect des normes de sécurité en vigueur (règlementation ACPR et AMF, RGPD, etc.).
En France, l’agrément PSI (Prestataire de Services d’Investissement) et l’enregistrement PSAN (Prestataire de Services sur Actifs Numériques) sont délivrés respectivement par l’ACPR et l’AMF. Ils attestent de la capacité d’une fintech à exercer légalement des activités d’investissement et de gestion de crypto-actifs, dans le cadre d’une réglementation stricte visant à protéger les épargnants.
Le contexte législatif et réglementaire au cœur du partenariat
Depuis plusieurs années, l’État français encourage la participation financière des salariés dans l’entreprise. Les réformes successives ont imposé aux employeurs de plus en plus de mesures en faveur de la redistribution des bénéfices. Dans cette optique, les plans d’épargne salariale et les contrats de retraite collective se sont multipliés, devenant un axe majeur de politique sociale. Les pouvoirs publics voient en ces dispositifs un moyen de stimuler l’engagement des équipes et de valoriser la responsabilité sociale des entreprises.
La loi Partage de la valeur, entrée en vigueur récemment, s’inscrit dans le prolongement de ces mesures. AXA France et Shares, en anticipant ces transformations, s’imposent comme des précurseurs capables d’offrir des solutions conformes à la réglementation, tout en donnant aux salariés un meilleur accès à leur épargne. L’importance de la sécurisation des données se pose également, compte tenu des exigences de l’AMF et de l’ACPR. Shares ayant obtenu simultanément l’agrément PSI et l’enregistrement PSAN, les deux partenaires disposent d’un cadre solide pour gérer l’épargne des clients en toute confiance.
Au-delà de la loi Partage de la valeur, d’autres réformes sociales et fiscales peuvent survenir, impactant le régime de l’épargne salariale. Pour AXA France, s’associer à une fintech réactive et innovante constitue une solution adaptée pour continuer de proposer des produits en phase avec les évolutions législatives, là où de plus grands acteurs financiers pourraient se montrer moins agiles.
Bon à savoir : régimes d’épargne et avantages sociaux
Les entreprises françaises disposent de multiples mécanismes d’épargne et d’avantages sociaux : intéressement, participation, PER d’entreprise, actionnariat salarié, etc. L’ambition du gouvernement est d’inciter davantage de PME et ETI à utiliser ces dispositifs, pour renforcer la stabilité financière et la motivation de leurs collaborateurs.
Les répercussions sur l’économie et l’écosystème entrepreneurial
Le soutien appuyé d’AXA à la French Tech ne se limite pas à Shares. Par le biais de ses fonds d’investissement et de sa participation à des événements tels que Viva Technology, l’assureur consolide sa position de géant ouvert à l’écosystème des start-up. Cette politique d’investissements, évaluée à 685 millions d’euros d’ici mi-2026, pourrait avoir un effet d’entraînement sur d’autres secteurs clés, comme l’assurtech, la health tech ou la greentech. En d’autres termes, AXA participe à la création d’un effet multiplicateur pour l’innovation française.
Afin de maximiser la réussite de ce partenariat, AXA France et Shares misent sur la formation des salariés et des gestionnaires RH. En effet, même la meilleure plateforme du monde ne suffit pas si ses utilisateurs ne comprennent pas les mécanismes de l’épargne collective. L’accompagnement inclura certainement des sessions de sensibilisation, des webinaires ou encore des tutoriels vidéo. L’objectif est clair : favoriser l’adoption rapide des nouveaux outils, pour qu’ils deviennent un atout stratégique et non une contrainte.
Regards croisés sur les ambitions déclarées
Dans un communiqué officiel, la directrice Épargne et Retraite Entreprises chez AXA France insiste sur la volonté de bâtir une solution « complète, fluide et sécurisée ». Cette vision englobe la capacité à gérer plusieurs produits d’épargne sur une seule plateforme, tout en garantissant une sécurité de haut niveau. Pour Shares, il s’agit également d’un moyen de montrer sa maîtrise technologique à grande échelle. Sur le marché concurrentiel de la finance numérique, s’allier avec un acteur majeur comme AXA France représente un formidable tremplin.
De telles synergies ne sont pas nouvelles, mais le cas AXA-Shares s’inscrit dans une tendance de plus en plus affirmée : la convergence entre l’assurance traditionnelle et les fintechs. À l’heure où l’épargne se digitalise, où les Français cherchent des rendements plus élevés et où les entreprises veulent simplifier la gestion de leurs dispositifs, ce type de partenariat apparaît comme un catalyseur d’innovation.
Le but ultime ? Offrir à chaque collaborateur une expérience utilisateur qui s’inspire des standards du e-commerce ou des réseaux sociaux, tout en respectant la robustesse réglementaire propre au secteur financier. Les premiers retours d’expérience sur la plateforme seront attendus avec impatience, afin de mesurer l’efficacité de l’interface et la satisfaction des entreprises clientes.
Le French Tech Next 120 est un programme gouvernemental, géré par la Mission French Tech, qui met en valeur les start-up françaises considérées comme stratégiques et ayant un fort potentiel de croissance. L’objectif est de leur offrir un accompagnement renforcé et une meilleure visibilité sur la scène internationale.
En coulisses : la Mission French Tech encourage les partenariats
La Mission French Tech, rattachée au ministère de l’Économie, œuvre pour soutenir la structuration et la croissance des start-up françaises, tant au niveau national qu’à l’international. Son rôle est de faciliter les échanges entre grands groupes et jeunes pousses, d’orienter les entrepreneurs vers les bons interlocuteurs institutionnels, et de promouvoir la marque French Tech à l’étranger.
Le partenariat entre AXA France et Shares s’inscrit parfaitement dans cette philosophie de collaboration. Il illustre comment un champion historique de l’assurance peut profiter de l’agilité et de la créativité d’une fintech, au bénéfice de clients toujours plus exigeants. Dans un contexte concurrentiel, il importe de montrer que la French Tech sait non seulement innover, mais aussi s’intégrer à des écosystèmes complexes, comme le secteur assurantiel et financier.
Bon à savoir : la Mission French Tech
Créée pour dynamiser l’écosystème entrepreneurial français, la Mission French Tech fédère les acteurs publics et privés autour de l’innovation. Au cœur de ses missions figure l’accompagnement des start-up en phase d’accélération et de leur mise en relation avec des partenaires industriels ou financiers de premier plan.
Pour la directrice de la Mission French Tech, cette alliance AXA-Shares démontre encore une fois la pertinence d’initiatives comme le French Tech Next 120, permettant d’identifier et de soutenir des start-up à forte valeur ajoutée. L’enjeu demeure désormais d’accompagner la montée en puissance de ces acteurs, afin de confirmer le leadership français dans le domaine de l’innovation financière.
Le concept de l’épargne collective : un levier de fidélisation des salariés
L’épargne salariale n’est pas un nouveau concept, mais il gagne aujourd’hui en importance, surtout dans les contextes d’incertitudes économiques. Les entreprises qui proposent des plans d’intéressement, de participation ou un PER d’entreprise améliorent non seulement l’engagement de leurs collaborateurs, mais elles renforcent également leur image de marque employeur.
Dans la guerre des talents, cette notion de bien-être financier prend de l’ampleur. Les salariés sont plus sensibles aux avantages sociaux qui leur permettent de se constituer un pécule ou de préparer leur retraite, surtout face à l’allongement de la durée de vie et aux interrogations sur l’avenir des régimes obligatoires. AXA France et Shares surfent sur cette tendance, en rendant l’épargne collective plus accessible et plus attractive que jamais.
À travers une communication claire et des supports pédagogiques, ces acteurs ambitionnent d’améliorer le taux d’adhésion aux dispositifs d’épargne salariale. Cette montée en puissance de la participation financière est vue comme un vecteur de motivation au sein de l’entreprise, tout en favorisant une meilleure répartition des richesses créées. D’un point de vue macroéconomique, l’épargne ainsi collectée participe aussi à financer l’économie réelle, en alimentant les marchés de capitaux et en favorisant la croissance.
Zoom sur l’accompagnement d’AXA et la proposition modulaire de Shares
Historiquement, AXA s’est bâti une solide réputation dans les domaines de l’assurance auto, habitation, santé et vie. Son évolution vers l’épargne collective ne date cependant pas d’hier. L’entreprise possède déjà une expertise dans la mise en place de plans de retraite et de prévoyance pour les grands comptes et les PME. Avec ce nouveau tournant numérique, AXA enrichit son offre pour coller aux évolutions réglementaires, en mettant l’accent sur la dimension user-friendly.
La valeur ajoutée de Shares réside dans sa proposition de solutions modulaires accessibles via API, permettant un déploiement rapide et sur-mesure. Les entreprises peuvent choisir de garder leur marque en front-end, tandis que la technologie Shares assure le fonctionnement en back-end. Cette souplesse se traduit par des interfaces mobiles et web facilement personnalisables, adaptées aux différentes règles internes et aux spécificités sectorielles. Les produits d’épargne variés (CTO, CTO Entreprise, PEA, PER bancaire, épargne collective) renforcent l’attractivité de l’offre globale.
Grâce à cette modularité, AXA France peut cibler différents segments de clientèle, des très petites entreprises aux grandes multinationales, sans renoncer à la stabilité ni à la conformité réglementaire. La synergie ainsi créée promet une expansion rapide des parts de marché, soutenue par la renommée d’AXA et l’expertise technologique de Shares.
Qui est AXA France ? Une entité incontournable dans l’assurance
AXA France, filiale du Groupe AXA, est aujourd’hui l’assureur numéro un en France, avec près de 8 millions de clients particuliers, professionnels et entreprises. Pilotée par Guillaume Borie, elle a su se diversifier au fil des décennies pour couvrir l’ensemble des besoins assurantiels : habitation, auto, santé, prévoyance et bien sûr épargne. Son réseau commercial et ses 14 000 collaborateurs lui confèrent une présence de proximité sur tout le territoire.
Dans le cadre de sa stratégie de modernisation, AXA France a placé la transformation digitale au cœur de ses priorités. Ce virage se traduit par la mise en place d’outils en ligne (simulateurs, suivi des remboursements, gestion des sinistres) et par des partenariats avec des acteurs innovants. Le partenariat avec Shares illustre précisément cette dynamique, visant à décloisonner l’assurance traditionnelle pour l’ouvrir à des technologies de pointe, sans jamais négliger les impératifs de sécurité et de fiabilité.
L’impact potentiel sur les politiques de rémunération
En France, la rémunération des collaborateurs s’articule souvent autour d’un salaire fixe, d’un variable et d’avantages en nature. L’épargne salariale, parfois sous-estimée, peut pourtant représenter un levier important pour attirer et fidéliser des talents. Avec la complexification des marchés financiers, la sécurisation de la retraite et la recherche de solutions alternatives à l’immobilier, les plans d’épargne d’entreprise gagnent en pertinence.
AXA France et Shares, en proposant un outil digital complet, sont susceptibles de renforcer cette tendance. Les DRH pourront plus facilement intégrer l’épargne salariale dans les packages de rémunération, d’autant que les collaborateurs seront formés à l’usage de la plateforme. La transparence des rendements et la facilité de retrait ou de transfert de fonds devraient aussi inciter davantage de salariés à utiliser ces dispositifs, créant un cercle vertueux de confiance.
Il s’agit donc d’un enjeu stratégique pour la compétitivité des entreprises françaises, qui peuvent ainsi optimiser leurs politiques de rémunération tout en valorisant leur « marque employeur ». Dans un marché du travail tendu, ces bénéfices sont loin d’être anecdotiques.
D'autres alliances pour la suite ?
Le partenariat AXA France – Shares est appelé à évoluer. En effet, l’assurance et l’épargne ne sont pas des domaines figés : ils sont conditionnés par les fluctuations de la conjoncture économique, les réformes politiques, les innovations technologiques et les tendances sociétales. Alors que de nombreux experts évoquent l’essor de solutions blockchain, la montée en puissance des investissements responsables (ESG) ou encore la personnalisation toujours plus poussée des produits financiers, les opportunités de développement restent vastes.
D’autres synergies pourraient émerger, par exemple autour de services de micro-investissement, de l’assurance collaborative ou de la gestion automatisée des risques. AXA France, de par son envergure mondiale, et Shares, grâce à son agilité, pourraient étendre leur collaboration à l’international. Les marchés européens, voire extra-européens, représentent un terrain de jeu non négligeable pour un acteur combinant l’expertise assurantielle et la technologie des fintechs.
Par ailleurs, la réussite de ce duo pourrait inspirer d’autres entreprises du CAC 40 à sceller des partenariats similaires, accélérant l’entrée de la France dans une nouvelle ère de l’assurance et de l’épargne 2.0. Cette dynamique soutient la French Tech, qui recherche justement des alliances solides pour s’exporter et concurrencer les GAFAM ou autres acteurs dominants sur la scène internationale.
Cette alliance entre AXA France et Shares marque un tournant décisif dans la modernisation de l’épargne salariale et pourrait ouvrir la voie à de nouvelles formes de collaboration entre grands groupes et fintechs innovantes.