Accord exclusif de 191,5 M€ entre Nicox et Kowa pour NCX 470
Nicox et Kowa signent un accord jusqu’à 191,5 M€ pour développer NCX 470, collyre anti-glaucome, et le commercialiser aux États-Unis et autres marchés.

Les investisseurs en biotechnologie suivent avec attention la progression de Nicox, entreprise niçoise qui vient d’annoncer la signature d’un accord potentiel de 191,5 millions d’euros avec Kowa.
Selon un communiqué officiel accessible via ce lien, cet engagement financier concernerait la commercialisation de NCX 470, une solution ophtalmique de dernière génération destinée à traiter le glaucome. Au-delà d’un simple contrat, il s’agit d’une avancée significative pour le secteur de l’ophtalmologie.
Rappel des enjeux de ce nouvel accord financier
Le 17 juillet 2025, Nicox SA, entreprise spécialisée dans les thérapies ophtalmiques et installée à Sophia Antipolis, officialise son entente avec la société nippone Kowa. L’objectif est clair : étendre la licence de développement et de commercialisation de NCX 470 au marché américain et à d’autres territoires encore non couverts, à l’exception de l’Asie où des partenariats préexistent (Japon, Chine, Corée et Asie du Sud-Est). L’accord offre une perspective de retombées financières majeures : un versement initial de 7,5 millions d’euros à la signature, ainsi que des paiements d’étape pouvant porter la valeur globale à 127 millions d’euros, voire 191,5 millions d’euros, en fonction des différents jalons cliniques et commerciaux.
Grâce à cette collaboration, Kowa assumera les coûts liés aux activités réglementaires, aux tests cliniques et à la distribution de l’innovant collyre dans les zones concernées. En parallèle, Nicox conservera le bénéfice de redevances atteignant jusqu’à 20 % sur les ventes nettes aux États-Unis, considérés comme le marché stratégique par excellence pour le traitement du glaucome. Évalué à plus de 7 milliards de dollars, ce segment thérapeutique mondial pourrait représenter un fort relais de croissance pour la PME française.
NCX 470 combine un donneur d’oxyde nitrique (NO) à un analogue de prostaglandine (bimatoprost), formant ainsi une double action favorisant la réduction de la pression intraoculaire. Cette solution innovante pourrait répondre aux limites des collyres existants en ciblant à la fois la voie uvéosclérale et la voie trabéculaire.
Structure de l’opération et objectifs stratégiques
Le point culminant de l’accord porte sur la cohabitation de deux composantes financières : un versement initial et un ensemble de milestones. Nicox recevra 7,5 millions d’euros à la conclusion du contrat. Ensuite, si les résultats de l’essai clinique de phase 3 Denali, attendus entre la mi-août et la mi-septembre 2025, valident l’efficacité et la sécurité du produit, de nouveaux paiements consolideront la trésorerie de l’entreprise. Par ailleurs, la rémunération variable sera influencée par la soumission réussie d’une NDA (New Drug Application) auprès de la FDA, prévue au second semestre 2026.
L’essai Denali constitue un enjeu crucial pour Nicox. Lancée après la réussite de la phase 3 Mont Blanc en 2022, cette étude vise à confirmer la capacité de NCX 470 à surpasser les collyres de référence en termes de réduction de la pression intraoculaire. Les experts misent sur un lancement commercial possible dès 2027, à condition que toutes les validations cliniques et réglementaires soient obtenues dans les délais escomptés.
Pour Kowa, l’intérêt tient à l’intégration d’une technologie ophtalmique prometteuse, capable de renforcer sa gamme thérapeutique sur un marché particulièrement compétitif. L’entreprise japonaise possède déjà un droit de licence pour NCX 470 au Japon ; en participant au développement mondial, elle vise à devenir un acteur de référence dans le traitement du glaucome, notamment sur le segment américain. Cette ambition est d’autant plus pertinente que 40 % des ventes mondiales de médicaments antiglaucomateux sont réalisées aux États-Unis.
NCX 470 : pourquoi ce collyre suscite-t-il autant d’intérêt ?
Développé par Nicox depuis plusieurs années, NCX 470 repose sur un assemblage de deux composés réputés pour leur efficacité dans la gestion de l’hypertension oculaire. Premièrement, le bimatoprost est un antihypertenseur oculaire issu de la famille des analogues de prostaglandine, utilisé pour diminuer la pression intraoculaire. Deuxièmement, l’oxyde nitrique, reconnu pour son action vasodilatatrice, facilite l’évacuation de l’humeur aqueuse au sein de l’œil.
Cette double action physiologique peut se révéler précieuse face au glaucome à angle ouvert, la forme la plus répandue de la maladie. Les traitements ophtalmiques actuels, comme le latanoprost, restent efficaces mais présentent parfois des effets secondaires, ou n’agissent que sur une seule voie de drainage. Grâce à son mode d’action élargi, NCX 470 ambitionne de mieux contrôler la pression intraoculaire chez un plus grand nombre de patients.
Les bases scientifiques derrière le produit
Le rapprochement entre oxyde nitrique et prostaglandines se distingue par une approche thérapeutique combinée. Le bimatoprost agit en stimulant l’évacuation de l’humeur aqueuse par la voie uvéosclérale, alors que le composant NO améliore simultanément le flux trabéculaire. Résultat : une réduction plus significative de la pression intraoculaire, objectif médical principal dans la prévention du glaucome. Cette synergie de mécanismes met en lumière la volonté de Nicox de remplacer, à long terme, les standards établis.
La World Glaucoma Association estime à 80 millions le nombre de personnes touchées par le glaucome dans le monde, dont une part importante ne répond pas toujours de manière satisfaisante aux traitements classiques. Pour ces patients, obtenir une pression oculaire stable constitue un vrai défi thérapeutique. En proposant un collyre qui pourrait avoir un impact substantiel, Nicox pourrait capter une part importante de ce marché en pleine croissance.
Les essais cliniques à surveiller
En octobre 2022, Nicox a présenté les résultats positifs de Mont Blanc, l’une des deux étapes phares de la phase 3. Cette étude comparait NCX 470 au latanoprost, l’un des collyres les plus utilisés au niveau mondial. Les données préliminaires démontraient alors une supériorité numérique de la solution de Nicox pour réduire la pression intraoculaire, en particulier chez les patients ayant un taux de pression de base élevé (au moins 28 mmHg).
Si Denali confirme les premiers enseignements de Mont Blanc, la soumission réglementaire auprès de la FDA pour le marché américain pourrait avoir lieu en 2026, ouvrant ainsi la voie à une commercialisation mondiale. Cette perspective enthousiasme de nombreux acteurs du secteur, dans la mesure où aucune innovation radicale n’a été introduite sur le marché du glaucome depuis quelques années.
Les partenariats internationaux de Nicox
Ocumension Therapeutics : en charge du développement et de la commercialisation de NCX 470 en Chine, en Corée et en Asie du Sud-Est. Ce partenariat offre à Nicox un levier pour étendre rapidement sa présence en Asie, un marché en forte croissance.
Kowa : déjà partenaire pour le Japon, l’entreprise nipponne consolide son rôle en obtenant les droits exclusifs sur d’autres territoires, y compris les États-Unis.
Bausch + Lomb : détentrice de la licence de Vyzulta (latanoprostène bunod) pour plusieurs pays, renforçant la visibilité de Nicox dans la sphère des collyres innovants.
Stratégie de développement et dimension financière
Derrière l’aspect scientifique, la réussite de Nicox est également liée à une stratégie financière et juridique solide. L’entreprise combine plusieurs modalités d’accords de licence, avoisinant une couverture géographique mondiale. En se reposant sur des partenaires locaux dotés de compétences réglementaires, elle optimise ses chances de validation rapide sur chaque marché.
Outre le paiement initial et les milestones, Nicox pourra compter sur des redevances indexées sur les ventes nettes, potentiellement jusqu’à 20 % aux États-Unis. C’est un point crucial, car le marché américain pèse aux environs de 40 % des ventes totales de traitements antiglaucomateux. Si les estimations se concrétisent, cette source de revenus pourrait accélérer l’essor de la PME et financer d’autres lignes de recherche.
En contrepartie, Kowa devient responsable de toutes les étapes liées à l’autorisation de mise sur le marché (AMM) de NCX470 dans les territoires relevant de l’accord. L’avantage est double : Nicox limite ses charges de R&D et de déploiement, tout en partageant le risque avec son partenaire. Pour l’entreprise japonaise, l’intérêt réside dans la possibilité d’obtenir en exclusivité un produit prometteur, potentiellement un futur block-buster pour le glaucome.
Un partenariat renforcé sur les marchés-clés
Kowa et Nicox ne partent pas de zéro. Les deux entités collaborent déjà sur le marché japonais, l’un des plus exigeants en termes de normes de qualité et de protocole d’approbation. Cette alliance initiale a permis de valider la faisabilité des opérations à grande échelle, avec un échange d’expertise sur le développement pharmaceutique ophtalmique.
Aujourd’hui, le nouvel accord réaffirme la confiance mutuelle. Comme l’a souligné le vice-président du développement commercial de Nicox, cette collaboration suit une logique de consolidation : renforcer la distribution de NCX 470 sur les principaux marchés mondiaux, dont les États-Unis. L’objectif affiché est de faire de ce collyre un standard thérapeutique d’ici quelques années, profitant d’une courbe de croissance constante de la demande liée à l’augmentation des cas de glaucome.
Nouveau souffle pour la situation financière de Nicox
Ces dernières années, Nicox a mené plusieurs opérations de restructuration, dont la renégociation de certaines dettes. Le 14 octobre 2024, la société a annoncé qu’environ 70 % du paiement initial de 7,5 millions d’euros servirait à diminuer son endettement, le ramenant à 9,6 millions d’euros. Cette amélioration de la structure financière, couplée à la perspective de nouveaux revenus, apporte de la sérénité pour amorcer les étapes finales de la phase 3 Denali.
Selon les relevés semestriels au 30 juin 2025, Nicox disposait d’environ 5,9 millions d’euros de trésorerie. En tenant compte de l’arrivée de nouveaux paiements et de la mise en place de redevances à long terme, l’entreprise se dit confiante quant à la poursuite de ses plans de développement jusqu’à la fin de l’année 2026. Son autonomie financière pourrait même s’étendre au-delà, si Denali confirme le succès thérapeutique attendu.
Pourquoi la pression intraoculaire est un facteur critique du glaucome
La pression intraoculaire (PIO) endommage progressivement le nerf optique si elle dépasse les seuils tolérés par l'œil. À terme, cette détérioration peut aboutir à un rétrécissement du champ de vision, voire à la cécité irréversible. Les traitements visent donc à maintenir la PIO à un niveau raisonnable, afin de ralentir, voire d’empêcher la progression de cette pathologie.
Le marché mondial du glaucome : quelle dynamique ?
Le glaucome est une maladie chronique qui se manifeste souvent à partir de 40 ou 50 ans. L’Hypertension Intraoculaire (HIO) constitue l’un des symptômes clés, même si le patient ne ressent que très tardivement l’effet de la dégénérescence du nerf optique. La détection précoce reste essentielle, ce qui explique pourquoi le dépistage s’est généralisé, notamment en Occident.
Selon diverses études, la taille du marché mondial des médicaments ophtalmiques pour le glaucome pourrait maintenir une progression de 3 % à 5 % par an jusqu’en 2034. Le vieillissement de la population et l’augmentation des diagnostics précoces justifient cette croissance. Les analogues de prostaglandines constituent la classe dominante, mais l’arrivée de nouvelles générations de collyres à double action, comme NCX 470, pourrait bousculer cet ordre établi.
Par ailleurs, l’urbanisation et l’évolution des modes de vie entraînent une exposition plus importante à des facteurs de risque, tels que le stress ou une alimentation moins équilibrée, susceptibles d’influer sur la santé oculaire. Un besoin de solutions plus efficaces et plus tolérées se fait sentir. Sur ce terrain, le collyre mis au point par Nicox ambitionne de répondre à deux impératifs fondamentaux : un contrôle renforcé de la pression intraoculaire et une bonne tolérance chez le patient.
Exemple avec Alcon : réponses aux besoins d’un marché vieillissant
Le cas du géant Alcon, spécialisé dans les produits ophtalmiques, illustre cette demande croissante de solutions thérapeutiques novatrices pour le glaucome. En développant des produits combinés et en rachetant des start-ups prometteuses, Alcon capitalise sur la nécessité de traiter des pathologies liées au vieillissement. Cette stratégie confirme l’importance de la R&D dans ce domaine, faisant de l’ophtalmologie un secteur dynamique et très concurrentiel.
Focus sur le glaucome et ses implications cliniques
Le glaucome se décline en plusieurs variants, dont le glaucome à angle ouvert (le plus fréquent) et le glaucome à angle fermé (plus rare). Dans la majorité des cas, le patient ne perçoit pas de symptôme jusqu’à ce que la perte visuelle soit déjà amorcée, d’où la notion de « voleur silencieux de la vision ». La pression intraoculaire, résultant d’un déséquilibre entre la production et l’élimination de l’humeur aqueuse, joue un rôle central dans l’apparition de la maladie.
Lorsque la pression se trouve trop élevée, le nerf optique subit une contrainte mécanique, entraînant progressivement une détérioration des fibres nerveuses. Le traitement vise à abaisser la PIO afin de ralentir, voire stopper, la progression vers la cécité. Les collyres antiglaucomateux, incluant analogues de prostaglandine, bêta-bloquants, inhibiteurs de l’anhydrase carbonique et agonistes alpha, forment une gamme thérapeutique large, mais souvent insuffisante pour les cas sévères ou résistants.
Dans ce contexte, le NCX 470 se distingue par sa double action. Son ambition est de franchir un cap supplémentaire pour les patients en échec partiel de traitement. L’intérêt simultané pour la voie trabéculaire et la voie uvéosclérale constitue un argument fort pour la communauté médicale, surtout dans la perspective de réduire le nombre d’instillations quotidiennes ou de diminuer des effets secondaires gênants (irritations, allergies, etc.).
Le latanoprost est un collyre de référence agissant principalement sur la voie uvéosclérale. NCX 470 s’appuie sur un mélange de bimatoprost et de NO pour stimuler à la fois la voie trabéculaire et la voie uvéosclérale. Sur le plan clinique, Mont Blanc a montré une réduction de la PIO supérieure, notamment chez les patients avec une pression de base élevée.
Qui est réellement Nicox ?
Fondée en 1996, Nicox SA est aujourd’hui cotée sur Euronext Growth Paris (ALCOX). Son siège est basé à Sophia Antipolis, un écosystème de recherche et d’innovation accueillant de nombreuses entreprises spécialisées dans la santé. L’entreprise s’est progressivement concentrée sur l’ophtalmologie, considérant qu’il s’agit d’un marché à fort potentiel, tant pour la lutte contre le glaucome que pour d’autres pathologies oculaires courantes.
Parmi les produits développés par Nicox, on retrouve Vyzulta (latanoprostène bunod), commercialisé dans plusieurs pays et licencié à Bausch + Lomb. Cette première collaboration a permis à Nicox d’acquérir une notoriété internationale et de nouer des relations solides avec différents acteurs pharmaceutiques. Aujourd’hui, l’entreprise s’appuie sur une équipe de chercheurs confirmés, répartis entre la France et les États-Unis, afin de mener à bien des essais cliniques exigeants.
Sur le plan financier, Nicox a généré un chiffre d’affaires d’environ 7,9 millions d’euros en 2024. Si ce montant reste modeste comparé aux poids lourds du secteur, la société table sur l’essor de NCX 470 pour assurer un véritable tournant. Les partenariats signés dans plusieurs régions du monde attestent d’une volonté de croissance, d’autant que les revenus de licence et de redevances peuvent offrir un effet de levier conséquent.
Exemple avec Novartis : diversification et montée en puissance
En comparant l’ascension de Nicox à celle d’autres entreprises, il n’est pas rare de voir des petites sociétés être démarchées par de grands groupes tels que Novartis. L’essentiel, pour Nicox, est de prouver la solidité de son pipeline et d’asseoir une crédibilité sur plusieurs marchés à la fois. En créant des synergies avec Kowa et Ocumension, Nicox amenuise le risque d’une dépendance à un seul acteur, tout en élargissant son rayonnement mondial.
Cas pratique : éclairage chiffré sur l’accord Nicox-Kowa
Pour mieux visualiser l’impact financier potentiel de l’accord, voici un tableau récapitulatif de quelques indicateurs clés. Il souligne la portée des sommes en jeu et l’évolution structurelle pour Nicox.
Points de vigilance et perspectives de croissance
Si la perspective de retombées financières paraît très alléchante, il convient de garder à l’esprit la dépendance aux essais cliniques en cours. Le succès de la phase 3 Denali se révèle décisif : en cas de résultats moins probants, l’accord pourrait perdre de sa valeur totale, même si Kowa maintiendrait probablement une collaboration avec Nicox. De plus, le timing réglementaire peut s’avérer fluctuant, la FDA disposant de marges de manœuvre pour valider ou demander des informations complémentaires avant de donner le feu vert à la commercialisation.
Autre facteur : la concurrence. Plusieurs firmes internationales planchent sur des solutions comparables ou sur des approches nouvelles, comme la neuroprotection ou l’innovation dans les mécanismes de baisse de la PIO. Si un autre laboratoire venait à commercialiser un traitement à la fois performant et moins cher, Nicox et Kowa devraient ajuster leur stratégie tarifaire. Toutefois, la reconnaissance clinique de NCX 470 pourrait procurer un avantage différenciant pour capter des parts de marché.
Exemple avec Allergan : l’effet de la concurrence directe
Allergan, désormais intégré à AbbVie, possède une gamme déjà bien établie sur le glaucoma care. La concurrence entre Allergan et Nicox peut stimuler l’innovation et influer sur les prix. Toutefois, la double action bimatoprost–oxyde nitrique pourrait conférer à Nicox un avantage en termes de performance clinique, facilitant son positionnement face aux portfolios concurrents.
Un nouveau chapitre pour Nicox et la recherche ophtalmique
Au final, la signature de l’accord Nicox-Kowa pour le NCX 470 en dehors du Japon, de la Chine et de l’Asie du Sud-Est représente l’aboutissement d’une stratégie de licensing international. Cela renforce la position stratégique de Nicox, qui cherche définitivement à s’affirmer comme un acteur biotechnologique incontournable dans le traitement du glaucome. Le soutien financier conséquent de Kowa, couplé à l’expertise clinique apportée, crée un écosystème favorable pour finaliser la phase 3 Denali et accélérer les démarches auprès des autorités sanitaires.
La prochaine étape cruciale reste la publication des résultats de Denali, prévue entre la mi-août et la mi-septembre 2025. Si l’étude confirme la performance du collyre, l’entreprise entre dans une nouvelle dimension, orientée vers une mise sur le marché estimée possible dès 2027. Dans cet intervalle, d’autres jalons financiers inscrits au contrat (primes d’étape, redevances) contribueront à consolider la solidité économique de Nicox. Les signaux sont encourageants, bien que l’incertitude inhérente au secteur pharmaceutique reste un facteur à ne pas négliger.
Cette avancée dans l’ophtalmologie, portée par Nicox et soutenue par Kowa, pourrait bien offrir une alternative thérapeutique cruciale dans la lutte contre le glaucome, tout en illustrant le potentiel considérable de l’innovation française à l’échelle internationale.