Le prix d’appel fait référence à un prix fixé par une entreprise dont le but principal est d’attirer de nombreux nouveaux clients. Ce prix ne permet en effet pas (ou presque pas) à la marque de tirer des bénéfices des ventes réalisées car les marges sont relativement faibles. Il s’agit donc d’une stratégie marketing utilisée dans un but bien précis et ne pouvant devenir la politique de vente générale de l’entreprise. 

Qu’est-ce qu’un prix d’appel ? 

Un prix d’appel est un bas prix fixé pour le lancement d’un nouveau produit sur le marché. Ce faible prix est trop bas pour que la marque puisse obtenir des bénéfices suffisants sur le long terme. Il correspond donc à une stratégie marketing spécifique destinée à susciter l’intérêt du public et à attirer de nouveaux clients. 

Généralement, il concerne un produit d’appel. Il s’agit d’un nouveau produit commercialisé par la marque. Les deux associés doivent attirer plus de clientèle aussi bien dans des points de vente physique que sur le web. 

Pourquoi utiliser un prix d’appel ? 

Les entreprises qui l’utilisent pour commercialiser un produit suivent souvent une stratégie marketing associée. L’objectif n’étant pas financier sur le court terme, ce prix reflète plutôt une technique permettant à moyen ou long terme de générer d’importants bénéfices. 

Ce type de promotions d’un produit permet, par exemple, de générer une importante publicité autour du produit et donc autour de la marque. En effet, il permet de générer un important bouche-à-oreille qui peut donc susciter l’intérêt de nombreux consommateurs. Ces derniers découvrent donc la marque par le biais de cette stratégie marketing. 

En revanche, certaines entreprises se servent de cet axe stratégique de manière abusive. Elles font la promotion de leur produit d’appel et de son faible prix de vente et adoptent ensuite une attitude dont le but est de dissuader le consommateur d’acheter le produit, mais de l’inciter à en acheter un autre. Elles peuvent pour cela invoquer la rupture de stock, parler des dysfonctionnements du produit ou de l’insuffisance de ses caractéristiques comparées à un autre. Cette stratégie peut donner une mauvaise image de la marque et la discréditer aux yeux de ses clients. 

À savoir : si la vente d’un produit ne générant que peu de bénéfices est autorisée, la revente à perte est quant à elle interdite sauf exceptions.