Suite à la crise sanitaire due à la pandémie du coronavirus, l’arrivée de nouvelles habitudes s’est fait ressentir. De nombreuses mesures de sécurité sont depuis mises en place et respectées par la majorité de la population internationale.

Ainsi, la distanciation sociale s’applique dans de nombreux pays. De plus, les habitants sont appelés à se laver régulièrement les mains. Enfin, de nombreux pays ont aussi instauré l’obligation du port du masque dans les lieux publics. Cette mesure permet de se prémunir contre toute infection ou projection de particules.

Le recyclage de masques afin de luter contre la pollution

Face aux mesures sanitaires, le taux de circulation du nombre de masques a, de toute évidence, augmenté. Néanmoins, l’utilisation des masques à usage unique pollue. En effet, il est devenu très fréquent de retrouver des masques usagés dans la rue, dans les mers et océans, etc.

Afin de faire face à cette mauvaise initiative, la start-up Plaxtil s’est lancée dans le recyclage de masques jetables. En association avec une société de collecte de masques jetables usagés, la jeune entreprise a déjà recyclé plus de 50 000 masques.

Face à cet énorme succès, le codirecteur précise : « On est en train de se demander comment généraliser notre initiative. Nous avons des demandes de la France entière. Le ministère de l’Économie et des Finances nous a contactés pour voir si nous étions prêts à nous associer pour faire une filière de recyclage de masque ».

Suite à ces collectes, les masques sont broyés puis décontaminés dans un tunnel ultraviolet, qui est « reconnu comme étant le meilleur germicide », affirme Olivier Civil qui travaille avec Uvimobi, entreprise spécialisée dans la décontamination. La matière obtenue est mixée avec de la résine afin d’obtenir une matière dure. Cette dernière permettra la fabrication d’une multitude d’objets.

Les objets fabriqués seront ensuite répartis par les mairies auprès des salariés de la collectivité ou bien donnés à des associations.