Ce 18 janvier, la fintech Spendesk, spécialisée dans la gestion des dépenses professionnelles, annonce une levée de 100 millions d’euros en série C. Ce tour de table fait son apparition moins de six mois après avoir déjà levé le même montant et doit soutenir son hypercroissance. 

Spendesk pousse la porte des licornes françaises 

Quitte ou double ? Spendesk n’aura pas dit son dernier mot ! En juillet 2021, la fintech levait 100 millions d’euros en série C. En ce mois de janvier 2022, elle lève la même somme auprès du fonds américain Tiger Global et de tous ses investisseurs existants, en extension à sa série C. 

Ce nouveau tour de table n’était pas prévu, mais la fintech européenne a su séduire, grâce à son potentiel, le fonds Tiger Global, qui investit rapidement et de façon conséquente pour monopoliser des segments de marché. 

« Il y a un marché potentiel de plusieurs milliards pour Spendesk, et encore très peu d’entreprises ont opté pour une solution moderne de gestion des dépenses. Spendesk a investi très tôt dans une expérience de bout en bout complète pour les équipes financières, ce qui, selon nous, est la recette gagnante sur ce marché de plus en plus concurrentiel », précise John Curtius, associé chez Tiger Global.

Spendesk, qui commercialise une solution complète de gestion des dépenses professionnelles en SaaS, est donc désormais valorisée plus d’un milliard d’euros et entre, de facto, dans la catégorie des licornes. La start-up parisienne rejoint ainsi les fintechs Qonto et Payfit, qui ont aussi eu l’honneur d’atteindre ce statut en ce début d’année 2022.

Objectif ? Recruter de nouveaux talents en 2022

Spendesk revendique avoir plus que doublé son chiffre d’affaires et ses revenus récurrents au cours de l’année 2021. La start-up compte désormais 3 500 entreprises clientes et 100 000 utilisateurs, issus notamment de PME et ETI.

Grâce à ce succès, la fintech française a nourri de nouvelles ambitions. Elle entend ainsi recruter 300 nouveaux salariés en 2022, en vue d’atteindre 700 personnes dans ses bureaux situés à Paris, Londres, San Francisco, Berlin et Hambourg. 

Afin de pouvoir attirer les meilleurs profils, Spendesk offre la possibilité à ses équipes de travailler en mode hybride ou en télétravail complet, et ce, de n’importe quel endroit.

Spendesk ambitionne de devenir le nouveau standard du paiement en entreprise

La plateforme de Spendesk permet de gérer l’ensemble des dépenses professionnelles dans les entreprises. Cela se fait aussi bien pour les cartes bancaires, règlements de factures, remboursements de frais, budgets, approbations, ou encore  pour les rapports et pré-comptabilité.

« Nous décomplexifions les process internes. Traditionnellement, toutes les dépenses sont centralisées au sein de l’équipe financière, pour le contrôle et la conformité. Ce qui se traduit par une expérience extrêmement lente et bureaucratique. (…) Spendesk propose une seule plateforme pour tout faire. Tous les salariés peuvent savoir s’ils ont le droit et le budget pour effectuer une dépense, et accéder au moyen de paiement. Tous les flux de validation sont dans l’outil. Les collaborateurs deviennent plus autonomes », détaille Rodolphe Ardant, co-fondateur et PDG de Spendesk.

De  ce fait,  la solution remplace les outils de gestion des frais de déplacement, ou encore les solutions de dématérialisation de factures, par exemple. « Nous remplaçons les bannettes ! », conclut Rodolphe Ardant. En 2022, la pépite travaillera sur l’automatisation des workflows et l’intégration de sa solution dans les différents outils qu’utilisent les entreprises, en vue de faire évoluer son produit.