La start-up Dydu termine un tour de table concluant. En effet, cette entreprise bordelaise en ressort avec 6,3 millions d’euros. Cette somme lui permettra ainsi de continuer dans sa lancée et d’assoir sa position de leader sur le marché français des robots conversationnels. 

Dydu : l’éditeur de logiciel leader français

Dydu et son logiciel de robots conversationnels 

Le terme de robots conversationnels parle de lui-même. En effet, Dydu, créée par Keskin Mesut, développe depuis 2009, date de sa création, un logiciel conversationnel. Celui-ci aide les entreprises à améliorer leur relation client. Ainsi, la start-up bordelaise se spécialise depuis douze ans déjà dans les chatbots et les callbots. Qu’est-ce que c’est exactement ? 

Il s’agit en réalité d’un assistant vocal, capable de dialoguer via chat ou téléphone avec un appelant 24h/24 et en toute autonomie. L’objectif est simple : cette technologie permet de comprendre le problème des clients et de les résoudre sans temps d’attente. Contrairement à un service client lambda, les clients n’ont pas à attendre que l’un des agents du service client leur réponde, ni même que le service client soit ouvert. 

Par ailleurs, et selon une étude de Forrester [entreprise américaine indépendante qui fournit à ses clients des études de marché sur l’impact des technologies dans le monde des affaires, ndlr], 72% des consommateurs avouent préférer trouver une solution par leur propre moyen et via un chat ou callbot plutôt qu’avoir affaire à un service client.

Le logiciel Dydu leader français

À ce jour, Dydu est le leader français des robots conversationnels. On se rend compte que nombreuses sont les entreprises qui lui font confiance, et pas n’importe lesquelles. Effectivement, Dydu compte parmi ses clients : Metro, Orange, PSA Groupe, Oui SNFC, Harmonie Mutuelle, Safran… Et si elle travaille auprès de grands groupes, elle est également utile à certaines collectivités territoriales. 

D’autre part, Dydu peut aussi compter sur des partenariats importants. Sa technologie permet en effet de proposer des chatbots dédiés à certains secteurs. Conséquemment, la start-up a pour associés : Ai3, PwC, l’ADF…

Si les avantages d’un tel logiciel paraissent évidents du côté des clients, il en va de même pour les entreprises. Cela leur permet notamment de ne perdre aucun appel de clients, de les satisfaire avec une solution efficace, rapide et autonome 24/24, d’éviter les pertes de temps, les conflits entre un client et un opérateur, de réduire ou de supprimer le pôle service client et ainsi réaliser des économies sur les salaires, etc… 

Tout semble donc aller pour le mieux pour la jeune pousse Dydu, qui  reste ambitieuse, en atteste son tour de table plus que réussi.

La start-up Dydu boucle une levée de fonds de 6,3 millions 

La start-up a soif d’innovation et d’expansion. C’est la raison pour laquelle, l’entreprise déclare avoir bouclé son premier tour de table après douze ans d’activité. 

Le développement du logiciel de robots conversationnels 

Dydu ne souhaite aucunement changer de secteur d’activité. Sa levée de fonds qui s’élève à 6,3 millions d’euros est un premier pas pour lutter contre la concurrence et s’assurer de garder la première place en France. L’entreprise peut ainsi remercier ses business angels et investisseurs comme Entrepreneur Invest, le Crédit Agricole Aquitaine ou encore la BPI, qui lui font confiance. 

Il s’agit donc d’une nouvelle étape pour la société qui souhaite alors accélérer le développement technologique de nouvelles fonctionnalités importantes. Si Dydu souhaite optimiser son outil et le développer, c’est parce qu’elle a conscience de l’avenir prometteur du secteur des robots conversationnels. Post première vague de la COVID19, Forrester, affirme que selon leur étude «Prediction 2021: customer service» :

  • “les services clients devraient devenir vitaux pour 33 millions de consommateurs en résultant des conséquences de la crise sanitaire et économique” ;
  • “en 2021, les interactions numériques avec les clients augmenteront de 40 %”.

Si ces résultats sont le fruit d’études menées aux États-Unis, la tendance à la hausse des besoins en services client n’est pour autant pas différente de notre côté de l’atlantique. Ainsi, conscient des besoins du marché et de la hausse des prospects, Dydu ambitionne également de partir à la conquête de l’Europe.

La start-up Dydu s’étend à l’international 

Si la levée de fonds servira en premier lieu à assoir sa position dominante en France, la start-up bordelaise souhaite également partir en voyage. Next stop ? L’Europe. On se rend donc compte que l’objectif sur le moyen terme est de s’ouvrir au marché européen. Attention cependant, les prévisions d’extension ne concernent que des pays « RGPD compliant ».

Christophe Bonichon, le directeur général de Dydu, précise alors : « Nous étions autofinancés jusque-là, mais nous avons décidé de lever des fonds, car nous voulons accélérer notre croissance. Notre objectif est de créer un champion européen sur ce marché qui est très atomisé. »