Face aux mesures sanitaires mises en place par le gouvernement en raison de la crise sanitaire due à la pandémie du Covid-19, de nombreux commerçants n’ont eu d’autre choix que de baisser le rideau. Néanmoins, au milieu d’une avalanche de mauvaises nouvelles, le « Click and Collect » refait surface.

Le « Click and Collect » soutient les commerces de proximité

À l’ère du confinement, l’expression « Click and Collect » est au cœur de toutes les tendances. En effet, bien que les commerces dits « non-essentiels » aient dû fermer leurs portes, le gouvernement permet la mise en place de ce nouveau système.

Le « Click and Collect » qu’est-ce que c’est et comment ca marche ?

L’idée est simple. Cette fonction consiste à aller récupérer une commande, préalablement passée sur Internet, dans un point de vente physique. Ce mode de retrait est une manière, dans un premier temps, d’obtenir son article rapidement sans faire face à un long délai de livraison. De plus, c’est une pratique permettant de palier au problème des pertes de colis. Enfin, dans un esprit de compassion pendant cette dure période, le « Click and Collect » est une manière de soutenir les commerçants locaux. En effet, cette mise en place permet de réduire la commande d’articles sur des sites de ventes internationaux, donnant ainsi l’opportunité aux petits commerçants de poursuivre leur activité.

Un réseau à repenser pour la culture

Outre celles d’ores et déjà concernées par le e-commerce, sachez que dans la grande majorité des cas, les commerçants des boutiques restent disponibles. En effet, que ce soit au travers de leur page web, de leurs réseaux sociaux, par mail ou par téléphone, les commerçants restent à l’entière écoute de leurs prospects.

« En une matinée, on a constaté une reprise des commandes par mail » explique Julien Haution, libraire à La Cavale. « Une cinquantaine de courriels a été reçue dans le week-end. Ici, comme ailleurs, la résistance s’est organisée pour que le livre figure au registre des biens essentiels, sans pour autant chercher à rouvrir. Quoi qu’il en coûte, continuer à vivre, c’est déjà bien ».